Au parlement, le populisme bat son plein
Il n’est pas chose aisée que de tirer les vers du nez de Driss Lachgar qui semble avoir une prédilection pour les mots couverts, les allusions concises, plutôt que les livraisons verbeuses, généreuses, fin-prêtes à l’adresse d’une audience qui accourt au désir d’étiqueter celui pour qui la tacle est destiné.
Il aurait fallu, pour ceux désireux, de mettre un visage sur le quidam effleuré par le secrétaire général ce mercredi 21 avril, de raccorder ces piques bien taillées, bien parties pour s’ingérer dans les oreilles du concerné, à la séance parlementaire du Lundi où ce populisme à dents de scie fut au rendez-vous pour modeler la bouche de certains députés sur des artifices bon marché.
Des lieux communs usés et abusés pour leurrer les bontés populaires sur l’essentiel d’une marche engagée, des envolées démagogues en veux-tu en voilà à vous dérégler le train d’une pensée saine, qui s’ ingénient à s’accaparer des oreilles en vrac, qui, pour avoir vu des vertes et des pas mûres, de par ces temps difficiles, raffolent, la main sur le cœur, de se reconnaitre dans le coup-de-gueule d’un sauveur bon rhéteur, qui parle leur désespoir, le conjugue au présent d’une conjoncture électorale, prête à ranger pêle-mêle dans son sac, ceux ramollis par une logorrhée populiste sans queue ni tête.
Une morale à deux vitesses ?
Des pratiques qui prêtent à confusion, qui emmêlent dans leurs divagations insalubres le bien au mal dans une totale désinvolture. Comme ceux qui consistent, dans un éternel retour, à remonter les couches démunies contre celles aisées, d’échauffer les esprits mal tournés contre « la personne » d’un responsable, plutôt que d’en venir aux faits, sans ambages racoleuses de voix.
De la partie, l’on trouve sans peine le député « Pam » visé par le blâme du SG précité, qui a jugé bon de ne point lui ôter la couverture de l’anonymat, mais de s’en tenir au nécessaire, à savoir que « cotiser pour mettre sur pied une mosquée » ne dédouane en rien son bienfaiteur que de s’acquitter en bon patriote de ses impôts.
Une aberration soulevée par le SG, dans le cadre des pourparlers à couteaux presque tirés entre Hicham El M’hajri et MHE, où le député, méconnu du public jusqu’avoir mis sur le tapis de ces prix faramineux de nos médocs écumés dans notre cher pays, a cette fois pris la défense, et c’aurait été chose honorable si la façon ne venait pas à manquer, des travailleurs informels.
Ceux-là qui agiraient à l’exemple d’une soupape d’échappement à la pression-combustion économico-sociale, en assurant parfois, selon ses dires, le vivre et le couvert de deux à trois ménages, de mettre leurs deniers à contribution pour ériger la mosquée du coins…Cela les dédouanerait-il pour autant d’honorer leur dû envers l’administration fiscale du pays ?
Il n’est pas chose aisée que de tirer les vers du nez de Driss Lachgar qui semble avoir une prédilection pour les mots couverts, les allusions concises, plutôt que les livraisons verbeuses, généreuses, fin-prêtes à l’adresse d’une audience qui accourt au désir d’étiqueter celui pour qui la tacle est destiné.
Il aurait fallu, pour ceux désireux, de mettre un visage sur le quidam effleuré par le secrétaire général ce mercredi 21 avril, de raccorder ces piques bien taillées, bien parties pour s’ingérer dans les oreilles du concerné, à la séance parlementaire du Lundi où ce populisme à dents de scie fut au rendez-vous pour modeler la bouche de certains députés sur des artifices bon marché.
Des lieux communs usés et abusés pour leurrer les bontés populaires sur l’essentiel d’une marche engagée, des envolées démagogues en veux-tu en voilà à vous dérégler le train d’une pensée saine, qui s’ ingénient à s’accaparer des oreilles en vrac, qui, pour avoir vu des vertes et des pas mûres, de par ces temps difficiles, raffolent, la main sur le cœur, de se reconnaitre dans le coup-de-gueule d’un sauveur bon rhéteur, qui parle leur désespoir, le conjugue au présent d’une conjoncture électorale, prête à ranger pêle-mêle dans son sac, ceux ramollis par une logorrhée populiste sans queue ni tête.
Une morale à deux vitesses ?
Des pratiques qui prêtent à confusion, qui emmêlent dans leurs divagations insalubres le bien au mal dans une totale désinvolture. Comme ceux qui consistent, dans un éternel retour, à remonter les couches démunies contre celles aisées, d’échauffer les esprits mal tournés contre « la personne » d’un responsable, plutôt que d’en venir aux faits, sans ambages racoleuses de voix.
De la partie, l’on trouve sans peine le député « Pam » visé par le blâme du SG précité, qui a jugé bon de ne point lui ôter la couverture de l’anonymat, mais de s’en tenir au nécessaire, à savoir que « cotiser pour mettre sur pied une mosquée » ne dédouane en rien son bienfaiteur que de s’acquitter en bon patriote de ses impôts.
Une aberration soulevée par le SG, dans le cadre des pourparlers à couteaux presque tirés entre Hicham El M’hajri et MHE, où le député, méconnu du public jusqu’avoir mis sur le tapis de ces prix faramineux de nos médocs écumés dans notre cher pays, a cette fois pris la défense, et c’aurait été chose honorable si la façon ne venait pas à manquer, des travailleurs informels.
Ceux-là qui agiraient à l’exemple d’une soupape d’échappement à la pression-combustion économico-sociale, en assurant parfois, selon ses dires, le vivre et le couvert de deux à trois ménages, de mettre leurs deniers à contribution pour ériger la mosquée du coins…Cela les dédouanerait-il pour autant d’honorer leur dû envers l’administration fiscale du pays ?
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Est révolu le temps du PJD ?
Ce court-circuit improvisé entre «faire le bien à sa façon » et se détourner de ses obligations n’est-il pas hasardeux ? Aussi le SG, dans cette même foulée populiste, ne manqua pas de souligner que les conjonctures singulières décidées par le printemps arabe, et qui avaient présidé à l’arrivée au pouvoir du PJD n’ont plus cours à l’heure qu’il est.
Que le PJD aurait fait, à lire entre les lignes du SG, « volte-face » eu égard de son crédo, et que c’est plus le fameux « gargouille ou ne gargouille point… » en référence à un estomac creux qui fait preuve de retenue et de stoïcisme…que le marocain d’aujourd’hui serait pragmatique, qu’il voudrait, toujours selon le SG, un travail, une santé, et une scolarité pour les siens.
Hicham Aboumerrouane
Ce court-circuit improvisé entre «faire le bien à sa façon » et se détourner de ses obligations n’est-il pas hasardeux ? Aussi le SG, dans cette même foulée populiste, ne manqua pas de souligner que les conjonctures singulières décidées par le printemps arabe, et qui avaient présidé à l’arrivée au pouvoir du PJD n’ont plus cours à l’heure qu’il est.
Que le PJD aurait fait, à lire entre les lignes du SG, « volte-face » eu égard de son crédo, et que c’est plus le fameux « gargouille ou ne gargouille point… » en référence à un estomac creux qui fait preuve de retenue et de stoïcisme…que le marocain d’aujourd’hui serait pragmatique, qu’il voudrait, toujours selon le SG, un travail, une santé, et une scolarité pour les siens.
Hicham Aboumerrouane