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La Niyya , c'est fini !?
Certes, le style c'est l'homme et Wahid Halilhodzic était plutôt adepte d'une discipline spartiate.
Ainsi, lorsqu'en pleine Coupe d'Afrique des joueurs chouchoutés par le président de la fédération avaient demandé à faire la grasse matinée et à prendre le petit déjeuner dans leur chambre, Wahid refusera catégoriquement et demandera à son adjoint de coller une fiche où était inscrit : petit déjeuner à 8h , réunion technique à 9h .
Le divorce sera rapidement consommé et Wahid sera limogé même en ayant qualifié les Lions pour la Coupe du Monde. Walid qui prendra la relève approchera les joueurs avec les sentiments, et il faut dire que trois mois avant la coupe du Monde il n'avait pas vraiment le choix .
Et la recette magique à walid fonctionnera à merveille , un mélange de mental, de passion patriotique et de discours qui va droit au Coeur .
Après tout, en ayant réussi à jouer une demi-finale de Coupe du Monde, Walid avait le droit de dire tout ce qu'il veut sauf que les fans de l'équipe du Maroc attendaient confirmation.
Malheureusement, en janvier dernier lors de CAN de Côte d'Ivoire, toutes les certitudes de Regragui ont volé en éclats et on découvrira un Walid hésitant quant à ses choix humains , désemparé tactiquement et ne sachant plus à quel saint se vouer.
On serait tentés de croire que certains internationaux évoluant en Europe sont beaucoup plus performants avec leur club qu'avec l'équipe du Maroc et que par ailleurs, beaucoup d'entre eux sont nettement plus motivés lors de la Coupe du Monde que par une Coupe d'Afrique.
Et , pour pousser le raisonnement plus loin , certains joueurs qui ont choisi de jouer pour l'équipe du Maroc et non pas pour leur pays d'accueil ou de naissance en Europe, ne le font que dans l'espoir de jouer une Coupe du Monde !
Tout cela fait trop d'hypothèses en même temps , mais le jour où il sera vraiment question de développer le football marocain il faudra se résoudre à prendre le taureau par les deux cornes et s'attaquer , sans détours, aux maux qui rongent notre football.
La faillite des clubs, l`indigence de la formation !
Un football qui juge ses progrès à l'aune des joueurs que nous pouvons exporter vers l'Europe.
A ce sujet, pourquoi persister à cacher la scandaleuse indigence économique et structurelle des clubs de Botola dont le niveau est désespérant alors que la majorité des médias insistent pour vous dire qu'on est les meilleurs en Afrique et un peu moins parmi les pays arabes, vu ce qui se passe en Arabie Saoudite, au Qatar, et aux Émirats même si on ne peut pas comparer ce qui n'est pas comparable !
Il faut savoir dénoncer la flagrante absence d`académies de formation dans chaque région, avec un cahier de charges précis établi par une direction technique nationale afin de définir le profil des joueurs que nous voulons former et dont nous avons besoin pour relever les défis.Rendre la Botola Pro plus professionnelle justement avec des clubs bien structurés et un produit de grande qualité afin que l'équipe du Maroc ne soit plus l'arbre qui cache la forêt.
En attendant, jusqu'à preuve du contraire la majorité des clubs sont presque en faillite financièrement et n'ont plus le souci et la volonté , et encore moins les moyens, d'investir dans la formation. Et pourtant, les dispositions du cahier des charges de la Botola Pro sont claires mais ne sont pas respectées !
Ainsi, lorsqu'en pleine Coupe d'Afrique des joueurs chouchoutés par le président de la fédération avaient demandé à faire la grasse matinée et à prendre le petit déjeuner dans leur chambre, Wahid refusera catégoriquement et demandera à son adjoint de coller une fiche où était inscrit : petit déjeuner à 8h , réunion technique à 9h .
Le divorce sera rapidement consommé et Wahid sera limogé même en ayant qualifié les Lions pour la Coupe du Monde. Walid qui prendra la relève approchera les joueurs avec les sentiments, et il faut dire que trois mois avant la coupe du Monde il n'avait pas vraiment le choix .
Et la recette magique à walid fonctionnera à merveille , un mélange de mental, de passion patriotique et de discours qui va droit au Coeur .
Après tout, en ayant réussi à jouer une demi-finale de Coupe du Monde, Walid avait le droit de dire tout ce qu'il veut sauf que les fans de l'équipe du Maroc attendaient confirmation.
Malheureusement, en janvier dernier lors de CAN de Côte d'Ivoire, toutes les certitudes de Regragui ont volé en éclats et on découvrira un Walid hésitant quant à ses choix humains , désemparé tactiquement et ne sachant plus à quel saint se vouer.
On serait tentés de croire que certains internationaux évoluant en Europe sont beaucoup plus performants avec leur club qu'avec l'équipe du Maroc et que par ailleurs, beaucoup d'entre eux sont nettement plus motivés lors de la Coupe du Monde que par une Coupe d'Afrique.
Et , pour pousser le raisonnement plus loin , certains joueurs qui ont choisi de jouer pour l'équipe du Maroc et non pas pour leur pays d'accueil ou de naissance en Europe, ne le font que dans l'espoir de jouer une Coupe du Monde !
Tout cela fait trop d'hypothèses en même temps , mais le jour où il sera vraiment question de développer le football marocain il faudra se résoudre à prendre le taureau par les deux cornes et s'attaquer , sans détours, aux maux qui rongent notre football.
La faillite des clubs, l`indigence de la formation !
Un football qui juge ses progrès à l'aune des joueurs que nous pouvons exporter vers l'Europe.
A ce sujet, pourquoi persister à cacher la scandaleuse indigence économique et structurelle des clubs de Botola dont le niveau est désespérant alors que la majorité des médias insistent pour vous dire qu'on est les meilleurs en Afrique et un peu moins parmi les pays arabes, vu ce qui se passe en Arabie Saoudite, au Qatar, et aux Émirats même si on ne peut pas comparer ce qui n'est pas comparable !
Il faut savoir dénoncer la flagrante absence d`académies de formation dans chaque région, avec un cahier de charges précis établi par une direction technique nationale afin de définir le profil des joueurs que nous voulons former et dont nous avons besoin pour relever les défis.Rendre la Botola Pro plus professionnelle justement avec des clubs bien structurés et un produit de grande qualité afin que l'équipe du Maroc ne soit plus l'arbre qui cache la forêt.
En attendant, jusqu'à preuve du contraire la majorité des clubs sont presque en faillite financièrement et n'ont plus le souci et la volonté , et encore moins les moyens, d'investir dans la formation. Et pourtant, les dispositions du cahier des charges de la Botola Pro sont claires mais ne sont pas respectées !
Les clubs ne sont intéressés que par le recrutement tous azimuts , faisant au passage le bonheur et les affaires des agents, et le plupart sont surendettés et croulent sous les litiges vu le nombre de contrats impayés qu'ils n'arrivent plus à honorer.
Et il est encore heureux que certains clubs soient interdits de recrutement !
Et il est encore heureux que certains clubs soient interdits de recrutement !
Pour le moment et jusqu'à preuve du contraire, on va continuer à se voiler la face en vendant du rêve car l 'espoir fait vivre : On gagnera la CAN 2025 et la Coupe du Monde 2030!!
On a beau dire mais avec ce ballon qui ne tourne pas toujours rond , il y a un éternel recommencement et des échecs retentissants et réguliers en Coupe d'Afrique !
on ne refait jamais un match
Et puis, dans l'univers du football moderne comme dans celui des entreprises de pointe tout va très vite et il n'est plus question de dormir sur ses lauriers mais plutôt de se réinventer sans cesse dans un chantier qui se renouvelle sana cesse .
Pour terminer, en conclusion, sans rendre à César ce qui appartient à Dieu , en football il n'y a que le résultat qui compte, on paie cash quelquefois de manière cruelle, et malheureusement cette obligation de résultat n'existe pas dans tous les autres secteurs de notre société.
Et le degré d'exigence et attentes des marocains pour l'équipe du Maroc dépasse certainement, de manière irrationnelle et inexplicable, leurs attentes pour les préoccupations du quotidien tels que la santé, l'éducation et le pouvoir d'achat et le coût de la vie !
Il reste juste à espérer que pour l'équipe du Maroc, ainsi que pour le football marocain, l'épisode de la Niyya ne soit pas terminé !
Et justement, on ne refait jamais un match !
Hafid Fassi Fihri