Le Maroc a entrepris un projet ambitieux pour revitaliser sa flotte commerciale maritime, jadis florissante mais aujourd’hui réduite à une présence modeste.
Dans ce cadre, une délégation menée par Nizar Baraka, ministre de l’Équipement et de l’Eau, s’est rendue en Corée du Sud pour examiner des opportunités de collaboration stratégique avec Hyundai Heavy Industries Co., Ltd., leader mondial de la construction navale. Cette visite a permis d’inspecter les infrastructures de pointe de l’entreprise et d’échanger avec ses dirigeants, notamment son directeur exécutif, Sang-Kyun Lee.
L’objectif du Maroc est clair : augmenter sa flotte commerciale de 16 navires en 2020 à 100 navires d’ici 2040. Cette démarche vise à réduire sa dépendance aux flottes étrangères pour le commerce extérieur tout en renforçant la part des entreprises marocaines, tant publiques que privées, dans l’exploitation et la gestion de cette flotte. Ce projet s’inscrit dans une volonté de relancer un secteur durement éprouvé par des décennies de déclin, marqué par la disparition de compagnies nationales emblématiques telles que Limadet-Ferry, Comanav et Comarit.
Au-delà de l’achat de nouveaux navires, le Maroc envisage également de développer une industrie nationale dédiée à la construction navale et aux services de maintenance, en tirant parti du transfert de technologies sud-coréennes. Élaborée avec l’appui d’un cabinet international, cette stratégie ambitionne non seulement de moderniser les infrastructures portuaires, mais aussi de dynamiser l’économie locale et de créer des emplois qualifiés.
Néanmoins, le chemin vers cette transformation est semé d’embûches. Les coûts élevés des technologies modernes, la concurrence internationale féroce et la nécessité d’investissements conséquents constituent autant de défis à relever. Le Maroc mise toutefois sur son emplacement géographique stratégique, au carrefour des routes maritimes reliant l’Europe, l’Afrique et l’Amérique, pour s’imposer comme un acteur incontournable du commerce maritime mondial.
L’objectif du Maroc est clair : augmenter sa flotte commerciale de 16 navires en 2020 à 100 navires d’ici 2040. Cette démarche vise à réduire sa dépendance aux flottes étrangères pour le commerce extérieur tout en renforçant la part des entreprises marocaines, tant publiques que privées, dans l’exploitation et la gestion de cette flotte. Ce projet s’inscrit dans une volonté de relancer un secteur durement éprouvé par des décennies de déclin, marqué par la disparition de compagnies nationales emblématiques telles que Limadet-Ferry, Comanav et Comarit.
Au-delà de l’achat de nouveaux navires, le Maroc envisage également de développer une industrie nationale dédiée à la construction navale et aux services de maintenance, en tirant parti du transfert de technologies sud-coréennes. Élaborée avec l’appui d’un cabinet international, cette stratégie ambitionne non seulement de moderniser les infrastructures portuaires, mais aussi de dynamiser l’économie locale et de créer des emplois qualifiés.
Néanmoins, le chemin vers cette transformation est semé d’embûches. Les coûts élevés des technologies modernes, la concurrence internationale féroce et la nécessité d’investissements conséquents constituent autant de défis à relever. Le Maroc mise toutefois sur son emplacement géographique stratégique, au carrefour des routes maritimes reliant l’Europe, l’Afrique et l’Amérique, pour s’imposer comme un acteur incontournable du commerce maritime mondial.