Par Adnane Benchakroun
Dans le royaume du Maroc, terre d’épargne sage,
Un concept ancestral éveille les ménages.
C’est la Darte, l’oncle proche des amis confiants,
Où chaque main tendue partage ses talents.
En ce cercle intime, l'on épargne ensemble,
Chaque mois, chaque membre au trésor se rassemble.
La solidarité y règne sans concession,
Pour offrir des vacances sans réquisition.
Un groupe de dix âmes, amis ou collègues,
S'accordent à verser, sans faillir, leurs legs.
Mille dirhams par mois, déposés en commun,
Se transforment en joyaux pour le rêve incertain.
Dix mille dirhams ainsi, à chacun leur tour,
Permettent de partir, de goûter aux beaux jours.
Hôtels, repas, voyages, tout est financé,
Sans passer par la banque, sans être pressé.
Les frais d'intérêt sont ici inexistants,
L'amitié en est la base, le ciment.
On renforce les liens, la solidarité,
Loin des frais cachés, des coûts indésirés.
Mais ce doux système n'est pas sans faiblesses,
La confiance en est l'âme, la grande prouesse.
Une seule défaillance et tout peut s'effondrer,
L'absence de recours, un péril à cerner.
Ainsi, le Marocain, en quête de vacances,
Peut trouver dans la Darte une belle circonstance.
Un mode d'épargne simple, collectif, local,
Mettant en lumière un esprit sans égal.
Ces cercles d'épargne, issus d'une tradition,
Rappellent la force de la coopération.
Mais pour en user, prudence est de mise,
Choisir ses compagnons, partager la devise.
Dans ce monde changeant où tout est financier,
La Darte se pose là, comme un lien délié.
Une solution douce, une idée innovante,
Qui prouve que l'union fait toujours la force ardente.
Un concept ancestral éveille les ménages.
C’est la Darte, l’oncle proche des amis confiants,
Où chaque main tendue partage ses talents.
En ce cercle intime, l'on épargne ensemble,
Chaque mois, chaque membre au trésor se rassemble.
La solidarité y règne sans concession,
Pour offrir des vacances sans réquisition.
Un groupe de dix âmes, amis ou collègues,
S'accordent à verser, sans faillir, leurs legs.
Mille dirhams par mois, déposés en commun,
Se transforment en joyaux pour le rêve incertain.
Dix mille dirhams ainsi, à chacun leur tour,
Permettent de partir, de goûter aux beaux jours.
Hôtels, repas, voyages, tout est financé,
Sans passer par la banque, sans être pressé.
Les frais d'intérêt sont ici inexistants,
L'amitié en est la base, le ciment.
On renforce les liens, la solidarité,
Loin des frais cachés, des coûts indésirés.
Mais ce doux système n'est pas sans faiblesses,
La confiance en est l'âme, la grande prouesse.
Une seule défaillance et tout peut s'effondrer,
L'absence de recours, un péril à cerner.
Ainsi, le Marocain, en quête de vacances,
Peut trouver dans la Darte une belle circonstance.
Un mode d'épargne simple, collectif, local,
Mettant en lumière un esprit sans égal.
Ces cercles d'épargne, issus d'une tradition,
Rappellent la force de la coopération.
Mais pour en user, prudence est de mise,
Choisir ses compagnons, partager la devise.
Dans ce monde changeant où tout est financier,
La Darte se pose là, comme un lien délié.
Une solution douce, une idée innovante,
Qui prouve que l'union fait toujours la force ardente.
En musique SVP
Le poème explore la pratique de la "Dart" au Maroc, un système d'épargne rotative basé sur la solidarité et la confiance, permettant à ses membres de financer des projets comme les vacances.
Chaque mois, les participants versent une somme convenue dans un fonds commun, redistribué à tour de rôle. Ce système offre une alternative avantageuse aux emprunts bancaires, évitant les frais d'intérêts et renforçant les liens sociaux. Toutefois, il comporte des risques liés à la confiance et à l'absence de recours en cas de défaut de paiement. Le poème souligne aussi le défi financier pour ceux qui n'utilisent pas la Dart, face aux coûts élevés des projets personnels comme le Hajj ou les vacances. Il met en lumière l'importance de la coopération et de la prudence dans la gestion financière collective.