Par Gabriel Banon
C’est un soutien global, financier, militaire et dans le renseignement, auquel on assiste Par ces efforts, ils pensent affaiblir durablement la Russie.
Mais faire la guerre par procuration n’est pas dénuée de risques. Le risque de se voir soudainement plongé dans des combats jusque là évités et voir l’horreur du retour à la maison des « Boys » dans des sacs plastiques.
L’engagement maintes fois claironné des Etats-Unis derrière l’Ukraine, est désormais un fait établi. On a même fait appel ce 8 mai à la première dame, Jill Biden, dans une opération de communication avec l’épouse du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, Olena Zelenska, dans la ville d’Oujhorod, près de la frontière slovaque.
Pareilles gestes, accompagnés de livraisons d’armes, appuyées par des postures politiques hautement explicites, peuvent amener Moscou à répondre par des démonstrations de force pouvant aller au-delà du cadre européen. Washington devra choisir à un moment venu, entre une vrai neutralité ou la guerre.
La guerre invisible actuelle entre ces deux puissances, risque très prochainement d’éclater au grand jour, malheureusement dans le fracas des armes nucléaires tactiques, le grand avantage des Russes.
Les populations ne réalisent pas l’ampleur des actions belligérantes de Washington. On s’en rendra compte trop tard, quand Moscou aura sifflet la fin de la « récréation ». Depuis plusieurs mois, par ses capacités technologiques, le Pentagone a tenté continuellement de protéger les forces ukrainiennes, des tirs adverses et à mieux cibler les positions russes.
L’heure est peut-être arrivée de parler vraiment de ce qu’il en est du prétendu affaiblissement des forces armées russes. Moscou n’a jamais, à ce jour décrété une mobilisation partielle et encore moins générale, de ses forces. Appelée opération spéciale Z, elle n’a jamais fait l’objet de la qualification de guerre par le Kremlin.
Le rêve des Américains d’affaiblir la Russie est loin de se réaliser. A ce jour, Poutine n’a utilisé que 12% de ses soldats, professionnels ou engagés volontaires., 10% de ses avions de chasse, 7% de ses chars, 5% de ses missiles et 4% de son artillerie. La technique utilisée lors de la deuxième guerre mondiale contre l’Allemagne, celle du rouleau compresseur détruisant tout sur son passage, n’a pas été utilisée dans cette opération, vu que les deux populations ont des relations étroites, économiques et familiales. Les ménages mixtes sont très nombreux.
Par opposition aux Européens, y compris l’OTAN, les réserves sont encore immenses en Russie lorsque les quelques livraisons d’armes à l’Ukraine ont mis à mal celles des forces françaises et de l’OTAN.
La situation peut pousser les Etats-Unis à une fuite en avant qui risque de nous amener à cette troisième guerre mondiale. Tout le monde et en particulier Washington, voudrait l’éviter, car cette fois-ci elle n’épargnera pas le sol américain.
Rédigé par Gabriel Banon sur GabrielBanon
Mais faire la guerre par procuration n’est pas dénuée de risques. Le risque de se voir soudainement plongé dans des combats jusque là évités et voir l’horreur du retour à la maison des « Boys » dans des sacs plastiques.
L’engagement maintes fois claironné des Etats-Unis derrière l’Ukraine, est désormais un fait établi. On a même fait appel ce 8 mai à la première dame, Jill Biden, dans une opération de communication avec l’épouse du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, Olena Zelenska, dans la ville d’Oujhorod, près de la frontière slovaque.
Pareilles gestes, accompagnés de livraisons d’armes, appuyées par des postures politiques hautement explicites, peuvent amener Moscou à répondre par des démonstrations de force pouvant aller au-delà du cadre européen. Washington devra choisir à un moment venu, entre une vrai neutralité ou la guerre.
La guerre invisible actuelle entre ces deux puissances, risque très prochainement d’éclater au grand jour, malheureusement dans le fracas des armes nucléaires tactiques, le grand avantage des Russes.
Les populations ne réalisent pas l’ampleur des actions belligérantes de Washington. On s’en rendra compte trop tard, quand Moscou aura sifflet la fin de la « récréation ». Depuis plusieurs mois, par ses capacités technologiques, le Pentagone a tenté continuellement de protéger les forces ukrainiennes, des tirs adverses et à mieux cibler les positions russes.
L’heure est peut-être arrivée de parler vraiment de ce qu’il en est du prétendu affaiblissement des forces armées russes. Moscou n’a jamais, à ce jour décrété une mobilisation partielle et encore moins générale, de ses forces. Appelée opération spéciale Z, elle n’a jamais fait l’objet de la qualification de guerre par le Kremlin.
Le rêve des Américains d’affaiblir la Russie est loin de se réaliser. A ce jour, Poutine n’a utilisé que 12% de ses soldats, professionnels ou engagés volontaires., 10% de ses avions de chasse, 7% de ses chars, 5% de ses missiles et 4% de son artillerie. La technique utilisée lors de la deuxième guerre mondiale contre l’Allemagne, celle du rouleau compresseur détruisant tout sur son passage, n’a pas été utilisée dans cette opération, vu que les deux populations ont des relations étroites, économiques et familiales. Les ménages mixtes sont très nombreux.
Par opposition aux Européens, y compris l’OTAN, les réserves sont encore immenses en Russie lorsque les quelques livraisons d’armes à l’Ukraine ont mis à mal celles des forces françaises et de l’OTAN.
La situation peut pousser les Etats-Unis à une fuite en avant qui risque de nous amener à cette troisième guerre mondiale. Tout le monde et en particulier Washington, voudrait l’éviter, car cette fois-ci elle n’épargnera pas le sol américain.
Rédigé par Gabriel Banon sur GabrielBanon