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A en juger par le rapport d’exécution budgétaire et de cadrage macroéconomique triennal 2023-2025, émanant, tout récemment, du département des Finances, la croissance du PIB serait d'environ 4 % en moyenne annuelle entre 2023 et 2025.
Tenant compte d'un certain nombre d'hypothèses dont, essentiellement, une production céréalière de 75 millions de quintaux, un taux de change dollar/ dirham à 9,8, un cours moyen du baril de Brent à 98,6 dollars, le cours du gaz butane à 700 dollars la tonne et une demande étrangère adressée au Maroc(hors produits de phosphates et dérivées) à 4,5%, ce rapport traite des perspectives de l'économie nationale en 2023.
Il table, au titre de cet exercice, sur un taux de croissance de l'ordre de 4,5 % et précise aussi que ces prévisions, élaborées au mois de juillet, peuvent faire l'objet d'éventuelles révisions.
En attendant, ledit rapport note que le redressement des activités observé en 2021 devrait se poursuivre continuellement à l'horizon 2025 et ferait que l'économie nationale se rapproche de sa tendance à long terme.
En somme, ce rapport affiche un certain optimisme et estime, à cet effet, que les perspectives de croissance de l'économie nationale à court et à moyen terme demeurent favorables en dépit d'un contexte de fortes tensions sur les chaînes d'approvisionnement et sur les marchés de produits de base.
N'empêche que ce sont justement ces perturbations, ajoutées à une campagne céréalière des plus médiocres qui font dire aux auteurs de ce rapport qu'avec un taux de croissance de 1,5 %, en nette rupture avec la croissance exceptionnelle de 7,9 % de 2021 et en deçà des 3,2 % initialement retenus, l'année 2022 devrait être celle de la correction.
Une année, au terme de laquelle, la valeur ajoutée devrait se contracter de 13 % après une croissance conséquente de 17,8 % une année auparavant et les activités non-agricoles tout en s'inscrivant sur une tendance haussière évolueraient à un rythme en deçà de celui observé en 2021.
Tenant compte d'un certain nombre d'hypothèses dont, essentiellement, une production céréalière de 75 millions de quintaux, un taux de change dollar/ dirham à 9,8, un cours moyen du baril de Brent à 98,6 dollars, le cours du gaz butane à 700 dollars la tonne et une demande étrangère adressée au Maroc(hors produits de phosphates et dérivées) à 4,5%, ce rapport traite des perspectives de l'économie nationale en 2023.
Il table, au titre de cet exercice, sur un taux de croissance de l'ordre de 4,5 % et précise aussi que ces prévisions, élaborées au mois de juillet, peuvent faire l'objet d'éventuelles révisions.
En attendant, ledit rapport note que le redressement des activités observé en 2021 devrait se poursuivre continuellement à l'horizon 2025 et ferait que l'économie nationale se rapproche de sa tendance à long terme.
En somme, ce rapport affiche un certain optimisme et estime, à cet effet, que les perspectives de croissance de l'économie nationale à court et à moyen terme demeurent favorables en dépit d'un contexte de fortes tensions sur les chaînes d'approvisionnement et sur les marchés de produits de base.
N'empêche que ce sont justement ces perturbations, ajoutées à une campagne céréalière des plus médiocres qui font dire aux auteurs de ce rapport qu'avec un taux de croissance de 1,5 %, en nette rupture avec la croissance exceptionnelle de 7,9 % de 2021 et en deçà des 3,2 % initialement retenus, l'année 2022 devrait être celle de la correction.
Une année, au terme de laquelle, la valeur ajoutée devrait se contracter de 13 % après une croissance conséquente de 17,8 % une année auparavant et les activités non-agricoles tout en s'inscrivant sur une tendance haussière évolueraient à un rythme en deçà de celui observé en 2021.