Un calendrier improbable !?
Il va falloir accélérer. Les pays développés de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) devront abandonner toutes les énergies fossiles d'ici à 2040, s'ils veulent limiter le réchauffement à 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle.
Un tel calendrier est improbable, et n`est prévu dans aucun des scénarios de la transition énergétique, même les plus optimistes.
Le reste du monde devra faire de même d'ici à 2050, selon une réévaluation de climatologues réputés, qu'ils ont adressée vendredi 8 décembre au patron de l'ONU et à l'ONU Climat, en pleines négociations de la COP28.
Ce calendrier est le fruit des calculs de Johan Röckstrom, de l'Institut de Potsdam pour la recherche sur l'impact du climat en Allemagne, et de son homologue Pierre Friedlingstein, de l'Université d'Exeter en Angleterre.
Les deux climatologues fondent leurs conclusions sur les estimations par le Giec du "budget carbone" restant pour tenir la limite de 1,5°C, c'est-à-dire la quantité de gaz à effet de serre qu'il reste à émettre dans l'atmosphère pour provoquer un tel réchauffement.
Selon la note, les pays de l'OCDE devraient abandonner le charbon d'ici à 2030, suivis par le reste du monde d'ici à 2040. Pour le pétrole et le gaz, la sortie devrait intervenir en 2040 pour l'OCDE et 2050 pour les autres.
Depuis le XIXe siècle, la température moyenne de la Terre s'est réchauffée de 1,1°C. Les scientifiques ont établi avec certitude que cette hausse est due aux activités humaines, consommatrices d'énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz).
Ce réchauffement, inédit par sa rapidité, menace l'avenir de nos sociétés et la biodiversité. Mais des solutions existent : énergies renouvelables, sobriété, diminution de la consommation de viande
Avec AFP
Un tel calendrier est improbable, et n`est prévu dans aucun des scénarios de la transition énergétique, même les plus optimistes.
Le reste du monde devra faire de même d'ici à 2050, selon une réévaluation de climatologues réputés, qu'ils ont adressée vendredi 8 décembre au patron de l'ONU et à l'ONU Climat, en pleines négociations de la COP28.
Ce calendrier est le fruit des calculs de Johan Röckstrom, de l'Institut de Potsdam pour la recherche sur l'impact du climat en Allemagne, et de son homologue Pierre Friedlingstein, de l'Université d'Exeter en Angleterre.
Les deux climatologues fondent leurs conclusions sur les estimations par le Giec du "budget carbone" restant pour tenir la limite de 1,5°C, c'est-à-dire la quantité de gaz à effet de serre qu'il reste à émettre dans l'atmosphère pour provoquer un tel réchauffement.
Selon la note, les pays de l'OCDE devraient abandonner le charbon d'ici à 2030, suivis par le reste du monde d'ici à 2040. Pour le pétrole et le gaz, la sortie devrait intervenir en 2040 pour l'OCDE et 2050 pour les autres.
Depuis le XIXe siècle, la température moyenne de la Terre s'est réchauffée de 1,1°C. Les scientifiques ont établi avec certitude que cette hausse est due aux activités humaines, consommatrices d'énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz).
Ce réchauffement, inédit par sa rapidité, menace l'avenir de nos sociétés et la biodiversité. Mais des solutions existent : énergies renouvelables, sobriété, diminution de la consommation de viande
Avec AFP