Les consommateurs marocains voient les prix du poulet grimper à des sommets jamais atteints, dépassant aujourd’hui les 25 dirhams le kilogramme. Derrière cette flambée des prix, se cachent plusieurs facteurs conjoncturels et structurels. En premier lieu, le coût des poussins a plus que doublé ces derniers mois, atteignant jusqu’à 15 dirhams. Les couvoirs peinent à fournir une production suffisante, exacerbée par une baisse de la natalité des volailles due à des conditions climatiques imprévisibles.
Par ailleurs, les coûts d’importation des aliments pour volaille, notamment le soja et le maïs, utilisés pour l’alimentation des poulets, ont grimpé en flèche. Le Maroc, dépendant de ces importations, subit de plein fouet les effets des perturbations des chaînes d’approvisionnement internationales et de l’inflation des matières premières. Cette situation affecte directement les éleveurs, qui répercutent ces hausses sur les prix de vente aux abattoirs et, en bout de chaîne, sur les consommateurs.
Les conséquences pour les familles marocaines sont lourdes. Pour de nombreux ménages à revenu modeste, le poulet était la principale source de protéines animales. Avec cette augmentation des prix, de nombreuses familles risquent de se tourner vers des sources de nourriture moins coûteuses, mais de moindre qualité nutritionnelle.
Des solutions existent cependant. Les experts du secteur avicole appellent à une meilleure gestion des stocks alimentaires nationaux et à des réformes profondes visant à diversifier les cultures locales d’alimentation animale. À court terme, l’État pourrait intervenir pour plafonner temporairement les prix, mais sans de véritables réformes structurelles, cette hausse pourrait perdurer. La crise avicole marocaine n'est pas isolée, d’autres pays comme l'Égypte ou le Brésil connaissent des défis similaires, bien que les solutions locales diffèrent.
Par ailleurs, les coûts d’importation des aliments pour volaille, notamment le soja et le maïs, utilisés pour l’alimentation des poulets, ont grimpé en flèche. Le Maroc, dépendant de ces importations, subit de plein fouet les effets des perturbations des chaînes d’approvisionnement internationales et de l’inflation des matières premières. Cette situation affecte directement les éleveurs, qui répercutent ces hausses sur les prix de vente aux abattoirs et, en bout de chaîne, sur les consommateurs.
Les conséquences pour les familles marocaines sont lourdes. Pour de nombreux ménages à revenu modeste, le poulet était la principale source de protéines animales. Avec cette augmentation des prix, de nombreuses familles risquent de se tourner vers des sources de nourriture moins coûteuses, mais de moindre qualité nutritionnelle.
Des solutions existent cependant. Les experts du secteur avicole appellent à une meilleure gestion des stocks alimentaires nationaux et à des réformes profondes visant à diversifier les cultures locales d’alimentation animale. À court terme, l’État pourrait intervenir pour plafonner temporairement les prix, mais sans de véritables réformes structurelles, cette hausse pourrait perdurer. La crise avicole marocaine n'est pas isolée, d’autres pays comme l'Égypte ou le Brésil connaissent des défis similaires, bien que les solutions locales diffèrent.