A lire ou à écouter en podcast :
2021, année électorale, pourrait devenir une étape essentielle dans l’histoire de la construction de la démocratie à la marocaine. Elle pourrait également n’être qu’un fiasco politique supplémentaire avec un taux d’abstention record comme le prédisent certains politologues. La raison dites-vous ? Elle est pourtant limpide ! « Crédibilité » en est le mot clé, dit le bon sens… le marocain moyen ne lésinera pas à vous donner force arguments lorsqu’il s’agit de pointer du doigt le peu d’efficacité et l’absence de moralité dans notre classe politique : « ils sont tous pareils ! » vous dira-t-on sans sourciller…
Le véritable enjeu des élections de septembre prochain est donc de regagner la confiance de larges pans de la société. Tenir un discours électoraliste étriqué, ou promettre monts et merveilles, ou encore titiller la fibre nationaliste dans un populisme de parodie ne servira plus à grandchose. L’idée est donc d’inverser la tendance, au lieu de battre du vent à partir de boutiques électorales (et ce n’est pas juste une métaphore) et essayer de vendre une salade qui va pourrir à la fin des élections, les formations politiques du pays devront, cette fois-ci, se mettre sérieusement à l’écoute du citoyen, de ses attentes et de ses contraintes.
Toute la nuance se trouve dans le choix de la posture qu’un parti décide d’adopter : celle du dealer de discours ou celle de porte-parole d’une idée de la société. Nos politiques ont indubitablement intérêt faire leur choix, et revenir aux fondements, à la probité, à la clarté, au courage, et à l’engagement, le vrai. Autrement, le statu-quo et la méfiance du peuple resteront les maîtres mots de la scène politique.
Rédigé par Mustapha BOURAKKADI le Lundi 18 Janvier 2021 sur https://www.lopinion.ma/
Le véritable enjeu des élections de septembre prochain est donc de regagner la confiance de larges pans de la société. Tenir un discours électoraliste étriqué, ou promettre monts et merveilles, ou encore titiller la fibre nationaliste dans un populisme de parodie ne servira plus à grandchose. L’idée est donc d’inverser la tendance, au lieu de battre du vent à partir de boutiques électorales (et ce n’est pas juste une métaphore) et essayer de vendre une salade qui va pourrir à la fin des élections, les formations politiques du pays devront, cette fois-ci, se mettre sérieusement à l’écoute du citoyen, de ses attentes et de ses contraintes.
Toute la nuance se trouve dans le choix de la posture qu’un parti décide d’adopter : celle du dealer de discours ou celle de porte-parole d’une idée de la société. Nos politiques ont indubitablement intérêt faire leur choix, et revenir aux fondements, à la probité, à la clarté, au courage, et à l’engagement, le vrai. Autrement, le statu-quo et la méfiance du peuple resteront les maîtres mots de la scène politique.
Rédigé par Mustapha BOURAKKADI le Lundi 18 Janvier 2021 sur https://www.lopinion.ma/