A lire ou à écouter en podcast :
Jamais citation n’a sonné aussi juste en ces derniers temps, lors du post-confinement.
Qui tester en priorité ?
Il serait aussi judicieux de rechercher dans chaque quartier les porteurs de maladie chronique grave et non correctement traitée, jeunes ou vieux, et les personnes âgées , et leur faire subir un test, et en profiter pour leur rappeler l’ensemble des mesures à prendre pour éviter le pire. Le ministère de la Santé devrait se contenter de tester les personnes symptomatiques ou très malades, et de les suivre de près, de façon à éviter le plus possible les cas graves. C’était utile au tout début, quand on savait que les cas venaient de l’étranger, apportés par les Marocains de retour dans leur pays. Il y a pourtant une différence entre un sujet contaminé par le Coronavirus et un sujet malade du Covid-19.
Donc, tout est relatif
Ce n’est plus un problème de virus, mais le résultat de ses conséquences.
Spécificités du Maroc
Sans entrer dans des détails scientifiques sordides - puisque les Arabes, du temps de leur gloire, avaient toujours considéré la médecine comme un art et non pas comme une science exacte -, il faut dire que chaque pays et chaque
communauté a ses spécificités, et ce qui se passe en Europe ne peut être reproduit chez nous. C’est pour cela que nous avions été fiers, dans un premier temps, de la politique suivie par le Maroc selon un protocole propre à notre pays. Je raconte cette anecdote pour dire que si l’on devait suivre les différentes études faites par les institutions connues, on pourrait être amené à penser que le Maroc court vers une destruction très prochaine. Et tout le monde oublie de réfléchir et prend tout pour argent comptant.
Ils ne savent pas que les zones les plus touchées sont limitées à 4 ou 5 régions, et en fait à quelques villes. En moyenne, plus de 80% des personnes contaminées ne sont pas malades. Il est impossible de prévoir l’avenir d’un pays en prenant comme base les données d’autres continents.
Quid du vaccin ?
Sans chercher à être extrémiste, ni à entrer dans la polémique sur les vaccins, je dirais que si on décide de passer à l’acte, il faudrait alors vacciner les personnes à risque et les personnes très âgées physiologiquement.
Rédigé par Par Abdelouahed El Fassi le Mercredi 23 Septembre 2020 sur www.lopinion.ma