Le Maroc se souvient d’un printemps figé dans le silence des rues désertes et l’attente des jours meilleurs il y a cinq ans le 20 mars 2020 le pays basculait dans un confinement strict face à la menace du Covid-19 une décision radicale qui a transformé le quotidien de millions de Marocains pendant 90 jours une période où le temps semblait suspendu où les attestations de déplacement devenaient le seul sésame pour franchir le pas de sa porte où le bruit des sirènes de police remplaçait le tumulte des souks et des boulevards
Dès les premières semaines la priorité était de contenir la propagation du virus en limitant au maximum les interactions sociales les écoles ont basculé dans l’enseignement à distance une transition brutale pour de nombreux élèves et enseignants mal préparés aux exigences du numérique les commerces non essentiels ont fermé plongeant des milliers de travailleurs dans l’incertitude le secteur informel qui représente une grande part de l’économie marocaine a été frappé de plein fouet laissant des familles sans ressources face à cette crise sans précédent
Pour répondre à l’urgence sociale et économique l’État a réagi rapidement sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI un Fonds spécial Covid-19 a été mis en place permettant de soutenir les ménages précaires et les entreprises en difficulté des aides ont été versées aux travailleurs du secteur informel et aux employés déclarés à la CNSS une mobilisation inédite qui a permis d’amortir le choc mais n’a pas empêché l’exacerbation des inégalités
Le confinement a aussi été une épreuve psychologique pour des millions de Marocains enfermés dans des logements exigus privés de liens sociaux et angoissés par un avenir incertain la pandémie a mis en lumière les fragilités du système de santé qui malgré des efforts considérables a montré ses limites face à l’ampleur de la crise les hôpitaux ont été submergés les soignants en première ligne ont multiplié les sacrifices pour contenir l’épidémie des images de patients sous assistance respiratoire des témoignages de familles endeuillées ont marqué durablement les esprits
Après trois mois de restrictions sévères le déconfinement progressif amorcé en juin 2020 a permis un retour à une certaine normalité mais rien ne serait plus comme avant la crise sanitaire a laissé des traces profondes dans l’économie nationale le tourisme autre pilier du pays a été paralysé pendant de longs mois les petites entreprises ont dû s’adapter voire disparaître le chômage et la précarité ont explosé forçant des milliers de Marocains à revoir leurs projets de vie la pandémie a aussi accéléré la transformation digitale du pays poussant les administrations et les entreprises à adopter de nouveaux modes de fonctionnement plus connectés plus résilients
Cinq ans plus tard le souvenir de ces 90 jours de confinement reste vif dans la mémoire collective entre choc économique crise sociale et bouleversements structurels cette période a marqué un tournant dans l’histoire contemporaine du Maroc révélant à la fois la fragilité d’un modèle et la capacité de résilience d’un peuple face à l’adversité
Dès les premières semaines la priorité était de contenir la propagation du virus en limitant au maximum les interactions sociales les écoles ont basculé dans l’enseignement à distance une transition brutale pour de nombreux élèves et enseignants mal préparés aux exigences du numérique les commerces non essentiels ont fermé plongeant des milliers de travailleurs dans l’incertitude le secteur informel qui représente une grande part de l’économie marocaine a été frappé de plein fouet laissant des familles sans ressources face à cette crise sans précédent
Pour répondre à l’urgence sociale et économique l’État a réagi rapidement sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI un Fonds spécial Covid-19 a été mis en place permettant de soutenir les ménages précaires et les entreprises en difficulté des aides ont été versées aux travailleurs du secteur informel et aux employés déclarés à la CNSS une mobilisation inédite qui a permis d’amortir le choc mais n’a pas empêché l’exacerbation des inégalités
Le confinement a aussi été une épreuve psychologique pour des millions de Marocains enfermés dans des logements exigus privés de liens sociaux et angoissés par un avenir incertain la pandémie a mis en lumière les fragilités du système de santé qui malgré des efforts considérables a montré ses limites face à l’ampleur de la crise les hôpitaux ont été submergés les soignants en première ligne ont multiplié les sacrifices pour contenir l’épidémie des images de patients sous assistance respiratoire des témoignages de familles endeuillées ont marqué durablement les esprits
Après trois mois de restrictions sévères le déconfinement progressif amorcé en juin 2020 a permis un retour à une certaine normalité mais rien ne serait plus comme avant la crise sanitaire a laissé des traces profondes dans l’économie nationale le tourisme autre pilier du pays a été paralysé pendant de longs mois les petites entreprises ont dû s’adapter voire disparaître le chômage et la précarité ont explosé forçant des milliers de Marocains à revoir leurs projets de vie la pandémie a aussi accéléré la transformation digitale du pays poussant les administrations et les entreprises à adopter de nouveaux modes de fonctionnement plus connectés plus résilients
Cinq ans plus tard le souvenir de ces 90 jours de confinement reste vif dans la mémoire collective entre choc économique crise sociale et bouleversements structurels cette période a marqué un tournant dans l’histoire contemporaine du Maroc révélant à la fois la fragilité d’un modèle et la capacité de résilience d’un peuple face à l’adversité