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Partie III : Réflexion sur les pistes de sortie de crise
La crise sanitaire de 2020 a porté un coup très dur à la situation économique et sociale du Maroc et aura des conséquences qui se feront ressentir sur plusieurs années. La question économique oblige à prendre des mesures urgentes pour le court terme et à mette en place un plan de relance à moyen et long termes qui tiendront compte des conséquences différenciées sur tous les secteurs d’activités.
On se retrouvera après le début de déconfinement en face de deux catégories de secteurs
Il faut surtout éviter des plans qui s’articulent autour de réflexions qui reprendront le modèle d’avant la crise qui a montré son inefficacité quand il s’agit de régler les problèmes de l’économie marocaine et ses conséquences sociales.
Cinq axes fondamentaux doivent constituer le socle des politiques publiques de demain
Le modèle économique doit aussi profiter de la distribution mondiale des investissements en faveur des régions les plus proches des marchés mondiaux. Le nouveau modèle doit aussi faire une place à l’économie numérique et l’économie verte comme nécessité et comme opportunité, et permettre une sécurité alimentaire. L’apport du secteur bancaire et des différents systèmes de financement de l’économie devra être au centre du dispositif de relance de l’économie nationale. La deuxième concerne les secteurs de l‘économie qui auront besoin d’un soutien pour une reprise d’activité à court terme et une relance à moyen et long termes dans le but de sauvegarder et créer de
l’emploi.
Le Maroc qui a décidé de s’intégrer dans l’économie mondiale et y jouer un rôle important doit aussi agir rapidement pour sauvegarder sa présence dans les marchés internationaux dans tous les secteurs d’activités et notamment ceux des métiers mondiaux du Maroc, au risque de perdre des acquis qui ont été le résultat de plusieurs années d’efforts de la part des acteurs de l’économie nationale.
Rédigé par Rahhal Mekkaoui le Jeudi 11 Juin 2020 sur www.lopinion.ma