Dynamique de la croissance économique
L'amélioration au deuxième trimestre a été principalement portée par les secteurs secondaire et tertiaire. La production industrielle, notamment dans les industries extractives, a connu une augmentation remarquable de 15,6% grâce à la forte demande internationale pour les minerais non métalliques et les fertilisants. Parallèlement, la construction a poursuivi sa reprise avec une croissance de 3%, soutenue par une hausse de 20% des ventes de ciment et une augmentation des crédits immobiliers.
Les industries manufacturières ont également retrouvé un rythme de croissance plus soutenu (+3,5%), stimulées par la hausse des exportations de la métallurgie, des articles électroniques et optiques. En revanche, le secteur automobile est resté sous pression en raison des difficultés d'approvisionnement en intrants et d'une faible demande sur le marché européen. Consommation et investissement : moteurs de la croissance La consommation intérieure, principal levier de la croissance économique, a contribué pour 3,9 points à l'expansion du PIB au deuxième trimestre 2024. La consommation des ménages a augmenté de 3,1%, portée par une amélioration partielle du pouvoir d'achat et des transferts publics, tandis que la consommation publique a progressé de 3,7% avec l’augmentation des dépenses de fonctionnement administratif.
Cependant, les dépenses d’investissement ont affiché une modération avec une croissance de 4,4%, après une expansion significative de 16,6% à fin 2023. Cette tendance reflète une certaine prudence des industriels face à un environnement économique incertain, malgré une hausse des importations de machines et d'équipements (+7,2%). Reflux de l'inflation et impact sur le pouvoir d'achat L'inflation a nettement diminué, passant de 1,2% au premier trimestre 2024 à 0,7% au deuxième trimestre. Cette baisse est essentiellement attribuée à la réduction des prix des produits alimentaires frais, contribuant à une amélioration du pouvoir d'achat des ménages. Toutefois, cette tendance pourrait ne pas se maintenir si les pressions sur les prix énergétiques persistent, notamment avec les ajustements des prix du gaz et des carburants. Perspectives pour le troisième trimestre 2024 L'économie marocaine devrait continuer de croître à un rythme plus soutenu au troisième trimestre 2024, atteignant une croissance de 3,2%. Cette prévision repose sur la poursuite de la reprise des secteurs manufacturier et tertiaire, notamment grâce à une augmentation de la demande intérieure et des exportations. Les exportations de biens, en particulier de l’automobile, des phosphates et de l’aéronautique, devraient se consolider, bien que la contribution nette de la demande extérieure à la croissance reste négative (-0,9 point).
Cependant, des incertitudes demeurent quant aux perspectives de croissance. Une faible amélioration de la demande européenne ou une escalade des tensions géopolitiques pourraient affecter négativement les exportations marocaines et exacerber les pressions inflationnistes, réduisant ainsi la marge de manœuvre de l'économie nationale.
En somme, malgré une conjoncture internationale encore fragile, l'économie marocaine montre des signes de résilience et de reprise. Les défis à court terme incluent la gestion des tensions inflationnistes, la stimulation de l'investissement et la diversification des marchés d'exportation pour assurer une croissance durable au-delà de 2024.
Les industries manufacturières ont également retrouvé un rythme de croissance plus soutenu (+3,5%), stimulées par la hausse des exportations de la métallurgie, des articles électroniques et optiques. En revanche, le secteur automobile est resté sous pression en raison des difficultés d'approvisionnement en intrants et d'une faible demande sur le marché européen. Consommation et investissement : moteurs de la croissance La consommation intérieure, principal levier de la croissance économique, a contribué pour 3,9 points à l'expansion du PIB au deuxième trimestre 2024. La consommation des ménages a augmenté de 3,1%, portée par une amélioration partielle du pouvoir d'achat et des transferts publics, tandis que la consommation publique a progressé de 3,7% avec l’augmentation des dépenses de fonctionnement administratif.
Cependant, les dépenses d’investissement ont affiché une modération avec une croissance de 4,4%, après une expansion significative de 16,6% à fin 2023. Cette tendance reflète une certaine prudence des industriels face à un environnement économique incertain, malgré une hausse des importations de machines et d'équipements (+7,2%). Reflux de l'inflation et impact sur le pouvoir d'achat L'inflation a nettement diminué, passant de 1,2% au premier trimestre 2024 à 0,7% au deuxième trimestre. Cette baisse est essentiellement attribuée à la réduction des prix des produits alimentaires frais, contribuant à une amélioration du pouvoir d'achat des ménages. Toutefois, cette tendance pourrait ne pas se maintenir si les pressions sur les prix énergétiques persistent, notamment avec les ajustements des prix du gaz et des carburants. Perspectives pour le troisième trimestre 2024 L'économie marocaine devrait continuer de croître à un rythme plus soutenu au troisième trimestre 2024, atteignant une croissance de 3,2%. Cette prévision repose sur la poursuite de la reprise des secteurs manufacturier et tertiaire, notamment grâce à une augmentation de la demande intérieure et des exportations. Les exportations de biens, en particulier de l’automobile, des phosphates et de l’aéronautique, devraient se consolider, bien que la contribution nette de la demande extérieure à la croissance reste négative (-0,9 point).
Cependant, des incertitudes demeurent quant aux perspectives de croissance. Une faible amélioration de la demande européenne ou une escalade des tensions géopolitiques pourraient affecter négativement les exportations marocaines et exacerber les pressions inflationnistes, réduisant ainsi la marge de manœuvre de l'économie nationale.
En somme, malgré une conjoncture internationale encore fragile, l'économie marocaine montre des signes de résilience et de reprise. Les défis à court terme incluent la gestion des tensions inflationnistes, la stimulation de l'investissement et la diversification des marchés d'exportation pour assurer une croissance durable au-delà de 2024.