Ralentissement de la demande étrangère adressée au Maroc
Aussi, convient-il de préciser que ces évolutions interviennent dans un contexte mondial dominé par de très fortes pressions inflationnistes ajoutées à de graves perturbations de chaînes d’approvisionnement.
Et c'est d'ailleurs cette situation qui aurait, aux yeux de l'INAC, pesé sur l’évolution des échanges commerciaux mondiaux et induit un ralentissement de la demande étrangère adressée au Maroc, dont le taux de croissance aurait atteint +2,5 %, en variation annuelle, au premier trimestre 2022, au lieu de +4,7 % au même trimestre de 2021.
Et ce dans un contexte de vive accélération des prix tant à l’export qu'à l'import, traduite par un repli de 3,5 points du taux de couverture des importations par les exportations.
Et c'est d'ailleurs cette situation qui aurait, aux yeux de l'INAC, pesé sur l’évolution des échanges commerciaux mondiaux et induit un ralentissement de la demande étrangère adressée au Maroc, dont le taux de croissance aurait atteint +2,5 %, en variation annuelle, au premier trimestre 2022, au lieu de +4,7 % au même trimestre de 2021.
Et ce dans un contexte de vive accélération des prix tant à l’export qu'à l'import, traduite par un repli de 3,5 points du taux de couverture des importations par les exportations.
Tendance haussière des prix à la consommation
En interne, l'INAC met l'accent sur deux points.
D'abord, le fait que la demande intérieure aurait connu une sensible décélération par rapport à 2021, suite à la baisse du rythme de croissance de la consommation des ménages ayant pâti d'un repli des revenus agricoles dans un contexte d’accentuation des pressions inflationnistes traduites par une tendance haussière des prix à la consommation à un rythme jamais atteint depuis 2008. Soit une hausse de 3,6 %, contre de 0,1 % au cours de la même période de 2021.
Laquelle hausse trouve son origine dans "l’envolée des prix des produits alimentaires de +5,3 % et de ceux hors produits alimentaires dont les prix se seraient accrus de 2,5 %, sous l’effet des hausses des prix des produits énergétiques et de l’accélération de ceux des produits manufacturés, sur fond des tensions liées aux difficultés d’approvisionnement et des augmentations des coûts de production industrielle".
Ensuite, le constat d'une légère accélération du rythme de la croissance économique au second trimestre 2022".
D'abord, le fait que la demande intérieure aurait connu une sensible décélération par rapport à 2021, suite à la baisse du rythme de croissance de la consommation des ménages ayant pâti d'un repli des revenus agricoles dans un contexte d’accentuation des pressions inflationnistes traduites par une tendance haussière des prix à la consommation à un rythme jamais atteint depuis 2008. Soit une hausse de 3,6 %, contre de 0,1 % au cours de la même période de 2021.
Laquelle hausse trouve son origine dans "l’envolée des prix des produits alimentaires de +5,3 % et de ceux hors produits alimentaires dont les prix se seraient accrus de 2,5 %, sous l’effet des hausses des prix des produits énergétiques et de l’accélération de ceux des produits manufacturés, sur fond des tensions liées aux difficultés d’approvisionnement et des augmentations des coûts de production industrielle".
Ensuite, le constat d'une légère accélération du rythme de la croissance économique au second trimestre 2022".
A ce titre, l'INAC se prononce sur un certain nombre d'indicateurs :
La "demande étrangère adressée à l’économie nationale afficherait une hausse de 3,1 %, en variation annuelle, au lieu de 20,7 % au cours de la même période de l’année passée".
La "demande intérieure connaîtrait une légère accélération contribuant de 3,3 points à la croissance économique globale et serait, essentiellement, portée par la poursuite de l’affermissement des dépenses publiques, alors que celles des ménages resteraient affectées par le maintien des fortes pressions inflationnistes".
La "valeur ajoutée hors agriculture afficherait un accroissement de 4,1 %, en glissement annuel et serait dopée par les branches tertiaires, dont la contribution à la croissance économique globale s’élèverait à +2,4 points".
Et ce, au moment où, dans "le secteur secondaire, les activités minières renoueraient avec une croissance positive, favorisant une hausse de 2,8 % de la valeur ajoutée des branches secondaires".
L'INAC conclut que, grosso modo, et "compte tenu d’une baisse de 12,9 % de la valeur ajoutée agricole, l’activité économique afficherait une progression de 1,8 %, au lieu de +15,2 % enregistrée par effet de base au même trimestre de l’année 2021".
La "demande intérieure connaîtrait une légère accélération contribuant de 3,3 points à la croissance économique globale et serait, essentiellement, portée par la poursuite de l’affermissement des dépenses publiques, alors que celles des ménages resteraient affectées par le maintien des fortes pressions inflationnistes".
La "valeur ajoutée hors agriculture afficherait un accroissement de 4,1 %, en glissement annuel et serait dopée par les branches tertiaires, dont la contribution à la croissance économique globale s’élèverait à +2,4 points".
Et ce, au moment où, dans "le secteur secondaire, les activités minières renoueraient avec une croissance positive, favorisant une hausse de 2,8 % de la valeur ajoutée des branches secondaires".
L'INAC conclut que, grosso modo, et "compte tenu d’une baisse de 12,9 % de la valeur ajoutée agricole, l’activité économique afficherait une progression de 1,8 %, au lieu de +15,2 % enregistrée par effet de base au même trimestre de l’année 2021".