Comment le Roi Mohammed VI écrit un nouveau chapitre dans l’histoire du Maroc


L’état dans lequel se trouvent aujourd’hui les relations entre Rabat et Paris nous ont permis de voir avec plus de « flagrance » le regard ignare que l’on porte encore en France sur le Royaume et, certainement dans bien d’autres pays sur lesquels je ne m’attarderai pas, mais je citerai, en passant, l’exemple de certains petits partis politiques en Espagne qui n’ont pas réussi à comprendre que le leader du parti socialiste, lui, a réussi à changer de prisme, ce qui lui a permis de voir ce nouveau Maroc, et avec lequel il pourrait construire des alliances d’une énorme portée géopolitique pour les deux royaumes.



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Par Omar Dahbi

Nous avons vu des commentateurs français s’indigner sur les plateaux de télévision qu’un État comme le Maroc n’ait pas sollicité ni accepté l’aide de la France face à la terrible catastrophe du séisme d’El Haouz. Comment est-ce possible, s’étonnaient-ils, que ce qu’ils considèrent comme « un petit pays du Sud » n’ait pas daigné demander l’aide de ce qu’ils estiment être « une grande puissance du Nord » ?

Malheureusement, pour l’État français et l’écosystème politico-médiatique qui n’en est que l’appendice, le changement de prisme n’est pas encore à l’ordre du jour.

Contrairement à l’Espagne où le bipolarisme partisan s’est réaffirmé après une petite période de perturbation causée par des groupuscules populistes, et grâce aussi à la présence d’un Roi ayant la fibre politique, ce qui a permis de se ressaisir et de changer de paradigme dans l’intérêt de la Nation espagnole, la France, elle, a une vie politique disparate où le populisme a pris le dessus sur le débat politique et où les plateaux de télévision se sont substitués aux hémicycles des institutions démocratiques.

A Paris, on ne regarde pas vers l’avenir de la France, on regarde du côté des audiences réalisées par les chefs de file du populisme. Aussi, l’Élysée cale sa politique sur les tendances des audiences et les performances des hashtags. Ce qui fait que, pendant qu’ils montent sur le baromètre des audiences, ils perdent du terrain sur l’échiquier de la géopolitique mondiale. 
 
Mais mon propos, aujourd’hui, n’est pas d’analyser les défaillances du système politico-médiatique français. Tout le monde, sauf les décideurs français qui sont aux commandes, est conscient que la France est un bateau vétuste qui, sauf sursaut de ceux qui le commandent, finira à la dérive. 

Le sujet qui m’intéresse est de montrer à ceux qui continuent à regarder le royaume et son Chef d’État avec des stéréotypes, ce qu’ils ont du mal à voir. Et je vais le dire avec la plus grande simplicité du monde. 

D’abord, sachez que Mohammed VI est un Roi qui, à l’instar des grands Sultans qui ont marqué l’Histoire du Maroc, œuvre à garantir à la nation marocaine deux choses importantes : la sécurité et la pérennité.

Et cette tâche n’est pas facile car il y est combattu tous les jours et de tous les côtés. Mais, dans un monde qui se déchire pour le moindre intérêt économique et des États-puissants qui s’attèlent jour et nuit à empêcher par tous les moyens, aussi ignobles soient-ils, l’émergence de nouvelles puissances, il a réussi, malgré tout cela, à installer son Royaume dans une position de puissance régionale et à le doter des moyens de résistance et de résilience.

La résistance face aux aléas de la nature comme face aux adversités étrangères. Et la résilience après les catastrophes ou les agressions des ennemis. 

Le Roi Mohammed VI, qui est, de mon point de vue, le plus grand Sultan de tous les temps qu’a connu le Royaume chérifien, a réussi, dans un contexte très compliqué, et malgré les multiples et les plus virulentes des intrigues et des adversités à assurer la sécurité de la Nation en consolidant l’intégrité territoriale tant sur le plan diplomatique que militaire, à assurer la sécurité du citoyen tant physique, que spirituelle, alimentaire, énergétique ou hydrique.

Nous avons pu le constater dans des situations très compliquées à l’échelle internationale comme la crise du Covid. Il a aussi réussi à renforcer les piliers de la pérennité de la Nation à travers la stabilité politique et la consolidation de l’institutionnalisation de l’État, la dotation du Royaume d’une vision géopolitique futuriste et, enfin, ce qui déplait notamment à Paris, le parachèvement du chantier de la souveraineté de la décision géopolitique nationale.

En quelques mots, Le Sultan Mohammed VI est en train d’écrire un nouveau chapitre dans l’Histoire du Royaume du Maroc dont d’aucuns semblent avoir besoin de nouvelles lunettes pour pouvoir le lire. 

Rédigé par Omar Dahbi 


Mardi 3 Octobre 2023

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