La race Sardi
La race Sardi occupe une place de choix dans l'élevage ovin au Maroc. Elle est très appréciée à l'échelle nationale et le mâle est très recherché pour la fête du sacrifice du mouton (Aid Adha). Elle contribue aussi dans la production totale des viandes rouges au Maroc. Son effectif a connu une augmentation ces dernières décennies pour passer de 500.000 têtes en 1977 à 2.154.194 têtes en 1998 soit 13 % du cheptel national total.
La race Timahdit
Cette race bien définie tire son nom de la localité de Timahdit, petit centre rural du Moyen-Atlas, situé au milieu du plateau de même nom, considéré comme le berceau géographique de la race. Elle se trouve principalement dans cette région, débordant largement vers l’est et ouest, Le berceau de la race s’étend du Moyen-Atlas aux plateaux périphériques concernés plusieurs provinces : Meknès, Ifrane, Fès, Boulmane, Khénifra, Béni-Mellal, Azilal, Khémisset.
La race Boujaâd
Les races ovines rustiques nationales sont non prolifiques et présentent un potentiel de croissance et un développement musculaire limité. Elles ont aussi une tendance précoce à déposer le gras dans leur carcasse dès que les conditions d'alimentation sont favorables.
La sélection en race pure dans les zones berceaux de races à partir de caractères quantitatifs objectifs reste très coûteuse en temps et en moyens. Le croisement est une voie d'amélioration génétique qui connaît de plus en plus d'intérêt chez les éleveurs qui désirent améliorer et intensifier leur production d'agneaux.
La sélection en race pure dans les zones berceaux de races à partir de caractères quantitatifs objectifs reste très coûteuse en temps et en moyens. Le croisement est une voie d'amélioration génétique qui connaît de plus en plus d'intérêt chez les éleveurs qui désirent améliorer et intensifier leur production d'agneaux.
la race beni-guil
Appelée aussi localement « Daghma » ou « Hamra », cette race labellisée indicateur géographique protégé (IGP-Beni-Guil : label de qualité européen) depuis 2011, tient son nom des tribus des Beni Guil, établies sur les hauts plateaux de la région de l’Oriental notamment à Bouarfa, Tendrara, Figuig et Jerada.
Dans une région connue pour ses activités pastorales et son climat aride à semi-aride, l’animal se nourrit essentiellement des herbes, souvent considérées comme plantes médicinales tels que l’armoise qui s’étale sur une superficie de 1 million ha, l’alfa (2 millions ha) et l’atriplex.
Dans une région connue pour ses activités pastorales et son climat aride à semi-aride, l’animal se nourrit essentiellement des herbes, souvent considérées comme plantes médicinales tels que l’armoise qui s’étale sur une superficie de 1 million ha, l’alfa (2 millions ha) et l’atriplex.
La race D’man
La race D’man est petite de taille. Sa tête est fine et étroite avec des oreilles longues et tombantes bas derrière la tête. On note chez les mâles la présence de crinières et de colliers.
Les cornes sont absentes chez les deux sexes. Les animaux peuvent être bruns, blancs, noirs ou présenter une combinaison de deux ou trois couleurs.
Les cornes sont absentes chez les deux sexes. Les animaux peuvent être bruns, blancs, noirs ou présenter une combinaison de deux ou trois couleurs.
LOCALISATION
Le berceau de la race D’man est localisé dans les provinces d’Errachidia et de Ouarzazate.
Production de viande :
le poids moyen à la naissance est de 1,7 à 2,9 kilogrammes. Celui à 70 jours varie entre 11 et 15 kilogrammes. Le poids moyen adulte est de 30 à 45 kilogrammes chez la brebis et de 50 à 70 kilogrammes chez le bélier.
LA NOIRE DE SIROUA
●PRÉSENTATION
Principalement caractérisée par sa qualité lainière d’exception, utilisée notamment dans les produits artisanaux (tapis de Taznakhte ou d’Aït Ouaouzguit), la race de Noire de Siroua est aussi connue par sa viande de très bon goût, dû à la qualité du pâturage (thym, armoise et autres plantes aromatiques).
●ORIGINE
Présentée la première fois comme race ovine marocaine par EZZAHIRI A. en 1988 La race a connu une caractérisation de ses performances de production et de croissance qui a abouti au dépôt du dossier de reconnaissance de la race Noire de Siroua en tant que race pure par l’ANOC en 2015.
●EFFECTIF ET AIRE GÉOGRAPHIQUE
Cette race se répand dans le sud-est marocain, on peut aussi la rencontrer dans les régions de Midelt * (Nouveau découpage administratif), Errachidia, Tinghir, Ouarzazate, Zagora et Tata, mais également dans la commune de Figuig. En général, les troupeaux sont à effectif très réduit et comptent rarement plus d’une dizaine de têtes. L’effectif moyen avoisine 610.000 têtes à l’échelle nationale, soit un taux de 4% du total (RGA, 1996). Le réseau de sélectionneur de la race D’man est constitué de 861 éleveurs exploitant 16263 brebis en sélection.
www.agrimaroc.net