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Par Gabriel Banon
Fille de Svante Thunberg et Malena Emman, deux militants écologiques inaudibles, qui ont trouvé en leur rejeton un haut-parleur idoine.
Dans « Le grand livre sur le climat » édité le 27 octobre 2022, une compilation de plus d’une centaine d’auteurs différents, Il n’y a pas moins de 18 contributions de Greta Thunberg.
Pour elle, l’industrialisation et le capitalisme sont au cœur du problème. Il s’agit tout simplement d’abolir le capitalisme et de le remplacer par une économie écoplanifiée. Dans ce nouveau système écologique, l’État déterminera chaque aspect de la vie et décidera ce que les individus peuvent ou ne peuvent pas faire. Elle va jusqu’à préciser :
« La révolution industrielle, alimentée par l’esclavage et la colonisation, a apporté une richesse inimaginable au Nord, et en particulier à un petit groupe de personnes. Cette injustice extrême est la base sur laquelle nos sociétés modernes sont construites… »
Faut-il lui rappeler ainsi qu’aux autres écologistes que le nombre d’humains a été multiplié par huit, passant d’un à huit milliards depuis le début de l’industrialisation. Sans cette industrialisation tant décriée, des milliards de personnes n’auraient eu aucune chance de survie. Il est également faux de dire que le capitalisme n’a amélioré la vie que d’une petite minorité.
En 1820, la proportion de personnes vivant dans l’extrême pauvreté dans le monde était de 90 % ; aujourd’hui, elle est de 9 %.
Le livre est émaillé de critiques sévères à l’encontre du capitalisme, : « Laisser le consumérisme capitaliste et l’économie de marché comme gestionnaires majoritaires de la seule civilisation connue de l’univers semblera très probablement et avec le recul avoir été une terrible idée. Mais gardons à l’esprit qu’en matière de durabilité, tous les systèmes précédents ont également échoué. Tout comme les idéologies politiques actuelles – socialisme, libéralisme, communisme, conservatisme, centrisme, etc. Elles ont toutes échoué. Mais, en toute impartialité, certaines ont certainement échoué plus que d’autres ».
Elle ne révèle pas quels systèmes ont échoué plus que d’autres – elle limite ses dénonciations au capitalisme.
Thunberg voit une grande conspiration capitaliste contre le climat. Elle blâme les décideurs politiques qui sont « toujours sous l’emprise des grandes sociétés pétrolières et financières ».
Elle ne serait satisfaite que si les médias ne couvraient que le changement climatique : « Cela devrait bien sûr dominer chaque heure de notre fil d’actualité, chaque discussion politique, chaque réunion d’affaires et chaque parcelle de notre vie quotidienne. Mais ce n’est pas le cas. »
Dans « Le grand livre sur le climat » édité le 27 octobre 2022, une compilation de plus d’une centaine d’auteurs différents, Il n’y a pas moins de 18 contributions de Greta Thunberg.
Pour elle, l’industrialisation et le capitalisme sont au cœur du problème. Il s’agit tout simplement d’abolir le capitalisme et de le remplacer par une économie écoplanifiée. Dans ce nouveau système écologique, l’État déterminera chaque aspect de la vie et décidera ce que les individus peuvent ou ne peuvent pas faire. Elle va jusqu’à préciser :
« La révolution industrielle, alimentée par l’esclavage et la colonisation, a apporté une richesse inimaginable au Nord, et en particulier à un petit groupe de personnes. Cette injustice extrême est la base sur laquelle nos sociétés modernes sont construites… »
Faut-il lui rappeler ainsi qu’aux autres écologistes que le nombre d’humains a été multiplié par huit, passant d’un à huit milliards depuis le début de l’industrialisation. Sans cette industrialisation tant décriée, des milliards de personnes n’auraient eu aucune chance de survie. Il est également faux de dire que le capitalisme n’a amélioré la vie que d’une petite minorité.
En 1820, la proportion de personnes vivant dans l’extrême pauvreté dans le monde était de 90 % ; aujourd’hui, elle est de 9 %.
Le livre est émaillé de critiques sévères à l’encontre du capitalisme, : « Laisser le consumérisme capitaliste et l’économie de marché comme gestionnaires majoritaires de la seule civilisation connue de l’univers semblera très probablement et avec le recul avoir été une terrible idée. Mais gardons à l’esprit qu’en matière de durabilité, tous les systèmes précédents ont également échoué. Tout comme les idéologies politiques actuelles – socialisme, libéralisme, communisme, conservatisme, centrisme, etc. Elles ont toutes échoué. Mais, en toute impartialité, certaines ont certainement échoué plus que d’autres ».
Elle ne révèle pas quels systèmes ont échoué plus que d’autres – elle limite ses dénonciations au capitalisme.
Thunberg voit une grande conspiration capitaliste contre le climat. Elle blâme les décideurs politiques qui sont « toujours sous l’emprise des grandes sociétés pétrolières et financières ».
Elle ne serait satisfaite que si les médias ne couvraient que le changement climatique : « Cela devrait bien sûr dominer chaque heure de notre fil d’actualité, chaque discussion politique, chaque réunion d’affaires et chaque parcelle de notre vie quotidienne. Mais ce n’est pas le cas. »
Thunberg regrette qu’il n’y ait « aucune loi ou restriction en place qui obligerait quiconque à prendre les mesures nécessaires pour sauvegarder nos futures conditions de vie sur la planète Terre ».
Le monde est dirigé par des « hommes blancs privilégiés, d’âge moyen et hétérosexuels », et ceux-ci sont « terriblement mal adaptés » pour faire face à la crise.
Thunberg consacre un quart de page (sur 464 pages) à l’énergie nucléaire, qu’elle rejette sommairement comme solution. Les technologies permettant d’extraire le CO2 de l’air sont qualifiées de « plaisanterie », tandis que la géoingénierie solaire est rejetée parce qu’elle se heurte à la « résistance farouche des peuples indigènes ».
Selon le livre, les véhicules électriques ne sont pas une solution viable car ils « pourraient bien n’être une option que pour les puissants et les riches ».
Les auteurs estiment que l’État devrait supprimer progressivement « les jets privés, les mega-yachts, les voitures à carburant fossile, les vols courts et les primes pour grands voyageurs ».
Greta Thunberg s’écrie : « Où est la publicité gouvernementale visant à accroître le niveau de connaissance du public en matière de climat ? L’anticapitaliste canadienne Naomi Klein veut augmenter les impôts des riches et réduire les dépenses de police et de prisons pour financer la lutte contre le changement climatique.
Le critique français du capitalisme Thomas Piketty appelle à l’introduction de droits individuels sur le carbone. Dans un souci de justice sociale, il estime que les autorités devraient envisager de fixer des quotas individuels égaux de carbone ».
En fin de compte, il s’agit d’abolir le capitalisme et de le remplacer par une économie écoplanifiée qui permettrait à l’État de déterminer chaque aspect de la vie et de décider ce que les individus peuvent ou ne peuvent pas faire.
Il faut savoir que Greta, le porte-drapeau des verts dans le monde, à 11 ans, à la suite d'un épisode dépressif de huit mois, a été diagnostiquée souffrante du syndrome d’Asperger, une forme d’autisme.
Malena Erman a publié un livre consacré à l'autisme et au troible du déficit de l'attention en raison du syndrome d'Asperger diagnostiqué chez chacune de ses enfants.
Comment comprendre l’attaque véhémente de Gretta contre les médias, eux qui l’ont « fait » car sans la presse, elle serait une étudiante parmi d’autres avec des idées saugrenues pour la plupart. On est allé jusqu’à lui donner un temps de parole à l’Assemblée générale des Nations Unies.
Je m’étais, en son temps, opposé à cette mascarade, mais on m’a rétorqué que les conseillers en communication avaient défendu l’idée.
Le monde en a vu d’autres et la venue d’un autre produit des médias la fera rejetée dans l’ombre du passé.
Le monde est dirigé par des « hommes blancs privilégiés, d’âge moyen et hétérosexuels », et ceux-ci sont « terriblement mal adaptés » pour faire face à la crise.
Thunberg consacre un quart de page (sur 464 pages) à l’énergie nucléaire, qu’elle rejette sommairement comme solution. Les technologies permettant d’extraire le CO2 de l’air sont qualifiées de « plaisanterie », tandis que la géoingénierie solaire est rejetée parce qu’elle se heurte à la « résistance farouche des peuples indigènes ».
Selon le livre, les véhicules électriques ne sont pas une solution viable car ils « pourraient bien n’être une option que pour les puissants et les riches ».
Les auteurs estiment que l’État devrait supprimer progressivement « les jets privés, les mega-yachts, les voitures à carburant fossile, les vols courts et les primes pour grands voyageurs ».
Greta Thunberg s’écrie : « Où est la publicité gouvernementale visant à accroître le niveau de connaissance du public en matière de climat ? L’anticapitaliste canadienne Naomi Klein veut augmenter les impôts des riches et réduire les dépenses de police et de prisons pour financer la lutte contre le changement climatique.
Le critique français du capitalisme Thomas Piketty appelle à l’introduction de droits individuels sur le carbone. Dans un souci de justice sociale, il estime que les autorités devraient envisager de fixer des quotas individuels égaux de carbone ».
En fin de compte, il s’agit d’abolir le capitalisme et de le remplacer par une économie écoplanifiée qui permettrait à l’État de déterminer chaque aspect de la vie et de décider ce que les individus peuvent ou ne peuvent pas faire.
Il faut savoir que Greta, le porte-drapeau des verts dans le monde, à 11 ans, à la suite d'un épisode dépressif de huit mois, a été diagnostiquée souffrante du syndrome d’Asperger, une forme d’autisme.
Malena Erman a publié un livre consacré à l'autisme et au troible du déficit de l'attention en raison du syndrome d'Asperger diagnostiqué chez chacune de ses enfants.
Comment comprendre l’attaque véhémente de Gretta contre les médias, eux qui l’ont « fait » car sans la presse, elle serait une étudiante parmi d’autres avec des idées saugrenues pour la plupart. On est allé jusqu’à lui donner un temps de parole à l’Assemblée générale des Nations Unies.
Je m’étais, en son temps, opposé à cette mascarade, mais on m’a rétorqué que les conseillers en communication avaient défendu l’idée.
Le monde en a vu d’autres et la venue d’un autre produit des médias la fera rejetée dans l’ombre du passé.
Rédigé par Gabriel Banon sur Gabriel Banon