Dans une époque où la diversité corporelle et l'acceptation de soi sont des valeurs prônées, y compris dans l'industrie exigeante de la mode, le monde du travail peut révéler une réalité insidieuse liée à la morphologie du corps.
Les données statistiques sur la discrimination liée au poids dans le contexte des recrutements au Maroc sont peu nombreuses, ce qui rend difficile une évaluation précise. Cependant, il est évident que la discrimination basée sur le poids est souvent plus subtile et dissimulée chez les employeurs.
Cependant, il est indéniable que l'ostracisme sur le marché du travail persiste et est impitoyable envers les individus en surpoids. Malheureusement, au Maroc, la grossophobie au travail est souvent traitée dans le silence, sans qu'une réelle prise de conscience ne se fasse.
Les données statistiques sur la discrimination liée au poids dans le contexte des recrutements au Maroc sont peu nombreuses, ce qui rend difficile une évaluation précise. Cependant, il est évident que la discrimination basée sur le poids est souvent plus subtile et dissimulée chez les employeurs.
Cependant, il est indéniable que l'ostracisme sur le marché du travail persiste et est impitoyable envers les individus en surpoids. Malheureusement, au Maroc, la grossophobie au travail est souvent traitée dans le silence, sans qu'une réelle prise de conscience ne se fasse.
Souvent, les préjugés sont implicites
Afin de déterminer si l'on est victime de grossophobie sur le lieu de travail, il est important de comprendre sa définition. Ce terme récemment introduit englobe un ensemble de comportements discriminatoires qui stigmatisent les personnes en surpoids ou obèses. Cette "peur du gros" est observable dans notre vie quotidienne, depuis les années d'école jusqu'au milieu professionnel.
Cependant, il est largement reconnu que l'apparence physique n'a aucun lien avec les qualités humaines ou les compétences professionnelles. Il s'agit plutôt d'une question de préjugés et de croyances populaires, souvent encouragés par des campagnes de santé qui associent automatiquement le surpoids à des problèmes tels que le diabète ou les maladies cardiaques.
Un recruteur ne déclarera jamais ouvertement que l'apparence est un facteur de rejet, mais il peut partir du principe que quelqu'un en surpoids sera plus susceptible de s'absenter fréquemment en raison de problèmes de santé supposés. Ces stéréotypes sociaux et idées fausses incluent des croyances telles que les personnes obèses sont perçues comme paresseuses, gênantes, négligées, peu intelligentes, sans succès et manquant d'autodiscipline ou de maîtrise de soi.
Il est indéniable que lors d'un processus de recrutement, l'apparence revêt une importance considérable, car le candidat ou la candidate est perçu(e) comme le visage de l'entreprise.
Par conséquent, il est essentiel que le collaborateur réponde aux exigences de l'entreprise, ce qui signifie que l'apparence physique peut être un avantage ou une faiblesse, et cela est indéniable.
Cependant, il est largement reconnu que l'apparence physique n'a aucun lien avec les qualités humaines ou les compétences professionnelles. Il s'agit plutôt d'une question de préjugés et de croyances populaires, souvent encouragés par des campagnes de santé qui associent automatiquement le surpoids à des problèmes tels que le diabète ou les maladies cardiaques.
Un recruteur ne déclarera jamais ouvertement que l'apparence est un facteur de rejet, mais il peut partir du principe que quelqu'un en surpoids sera plus susceptible de s'absenter fréquemment en raison de problèmes de santé supposés. Ces stéréotypes sociaux et idées fausses incluent des croyances telles que les personnes obèses sont perçues comme paresseuses, gênantes, négligées, peu intelligentes, sans succès et manquant d'autodiscipline ou de maîtrise de soi.
Il est indéniable que lors d'un processus de recrutement, l'apparence revêt une importance considérable, car le candidat ou la candidate est perçu(e) comme le visage de l'entreprise.
Par conséquent, il est essentiel que le collaborateur réponde aux exigences de l'entreprise, ce qui signifie que l'apparence physique peut être un avantage ou une faiblesse, et cela est indéniable.
Des droits face aux discriminations
Tant au Maroc qu'en Occident, la grossophobie est perçue comme une forme de discrimination envers les individus obèses ou en surpoids. Il est important de noter que la législation marocaine interdit toute forme de discrimination à l'égard des employés au sein d'une entreprise.
Selon la législation, la discrimination est définie comme l'évaluation d'un employé sur la base de critères non professionnels, tels que le genre, la religion, la race ou même l'apparence physique.
La loi est en faveur des victimes de discrimination, cependant il est souvent nécessaire de pouvoir le prouver, car le texte de loi ne le mentionne pas explicitement.
Afin de se défendre contre la grossophobie, la victime devra présenter des preuves de cet acte discriminatoire devant la justice. Cela peut être réalisé en fournissant des documents au tribunal ou en présentant des témoignages provenant de l'entreprise, qui attestent du caractère discriminatoire des actes subis par le salarié.
En ce 21ème siècle, l'industrie de la mode s'est affranchie des normes restrictives de la taille 36 et s'est ouverte à toutes les morphologies. Cependant, il reste encore beaucoup à accomplir dans le monde professionnel pour surmonter les comportements discriminatoires. Les victimes de grossophobie sont souvent ridiculisées ou ignorées, et peu d'entre elles osent défendre leurs droits par manque de connaissance à cet égard.
Selon la législation, la discrimination est définie comme l'évaluation d'un employé sur la base de critères non professionnels, tels que le genre, la religion, la race ou même l'apparence physique.
La loi est en faveur des victimes de discrimination, cependant il est souvent nécessaire de pouvoir le prouver, car le texte de loi ne le mentionne pas explicitement.
Afin de se défendre contre la grossophobie, la victime devra présenter des preuves de cet acte discriminatoire devant la justice. Cela peut être réalisé en fournissant des documents au tribunal ou en présentant des témoignages provenant de l'entreprise, qui attestent du caractère discriminatoire des actes subis par le salarié.
En ce 21ème siècle, l'industrie de la mode s'est affranchie des normes restrictives de la taille 36 et s'est ouverte à toutes les morphologies. Cependant, il reste encore beaucoup à accomplir dans le monde professionnel pour surmonter les comportements discriminatoires. Les victimes de grossophobie sont souvent ridiculisées ou ignorées, et peu d'entre elles osent défendre leurs droits par manque de connaissance à cet égard.
Vous êtes protégé(e) par la loi en tant que victime de grossophobie !
Si vous faites face à des comportements discriminatoires ou à des critiques verbales basées sur votre poids, il est important de savoir que vous avez la possibilité d'agir. Vous bénéficiez de protections légales : L’article 9 du code de travail : interdit á l’encontre des salariés toute discrimination fondée sur la race, la couleur, le sexe, le handicap, la situation conjugale, la religion, l’opinion politique, l’affiliation syndicale, l’ascendance nationale ou l’origine sociale, portant atteinte au principe d’égalité des chances ou de traitement sur un pied d’égalité en matière d’emploi, notamment á l’occasion de l’embauche, la répartition du travail, la formation professionnelle, le salaire, l’avancement, l’octroi des avantages sociaux et les mesures disciplinaires et celle relatives au licenciement. L’article 12 du code de travail : punit toute discrimination qu’un employeur peut avoir envers son employé par une amende comprise entre 15.000 et 30.000DH. L’employé peut également obtenir outre l’indemnité légale d’autres dommages et intérêts dans le cas où il est établi qu’il a été victime d’un licenciement abusif suite á un acte de discrimination.