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Lors de son intervention à la réunion ministérielle “Climat et Développement”, organisée par la Grande-Bretagne, Nasser Bourita a judicieusement indiqué que : « prévoir un nouvel objectif de financement collectif pour l’après 2025 sera un signal fort et concret pour soutenir nos efforts communs et préserver la crédibilité et la durabilité de l’action climatique ».
Cette réunion, tenue en perspective de la 26ème Conférence des Parties des Nations unies sur le changement climatique (COP26), qui doit se dérouler à Glasgow, en Ecosse, du 1er au 12 novembre de l’année en cours, a également été l’occasion pour le chef de la diplomatie marocaine de rappeler quelques évidences.
Cette réunion, tenue en perspective de la 26ème Conférence des Parties des Nations unies sur le changement climatique (COP26), qui doit se dérouler à Glasgow, en Ecosse, du 1er au 12 novembre de l’année en cours, a également été l’occasion pour le chef de la diplomatie marocaine de rappeler quelques évidences.
Inégalités
« Notre continent (NDLR : l’Afrique) est soumis à plusieurs inégalités: inégalités dans les responsabilités, car notre continent qui émet le moins de gaz à effet de serre est le plus fortement impacté par le changement climatique, inégalités liées à la capacité d'expertise, à l'élaboration de solutions technologiques, à l'anticipation et à la réparation ainsi que et inégalités dans les ressources financières afin de mettre en œuvre des politiques et des stratégies conformes aux engagements soutenus par les pays africains », a tenu à souligner Nasser Bourita.
Avec le retour des Etats-Unis aux Accords de Paris et l’engagement de l’administration Biden à produire de l’énergie électrique à 100% décarbonée, à l’horizon 2035, et atteindre zéro émission de Co2, au maximum en 2050, il est effectivement permis d’espérer une meilleure coopération internationale dans la lutte contre le changement climatique.
Avec le retour des Etats-Unis aux Accords de Paris et l’engagement de l’administration Biden à produire de l’énergie électrique à 100% décarbonée, à l’horizon 2035, et atteindre zéro émission de Co2, au maximum en 2050, il est effectivement permis d’espérer une meilleure coopération internationale dans la lutte contre le changement climatique.
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Démographie
Cependant, si des moyens technologiques et financiers ne sont pas mis à la disposition des pays d’Afrique pour relever ce défi, toutes les déclarations d’intentions des leaders des pays développés sur la lutte contre le changement climatique ne seraient plus que des slogans creux destinés surtout à justifier la promotion d’instruments financiers dont les pays africains seraient les derniers à bénéficier.
Nul besoin de rappeler que l’Afrique est le seul continent à connaître encore une importante croissance démographique (2,7% par an contre une moyenne mondiale de 1%).
C'est-à-dire que tout en étant les moins responsables du réchauffement climatiques, les Africains seront de plus en nombreux à en supporter la malédiction en termes de désertification et de luttes pour les rares ressources hydriques, avec ce que la signifie en termes de migrations.
Nul besoin de rappeler que l’Afrique est le seul continent à connaître encore une importante croissance démographique (2,7% par an contre une moyenne mondiale de 1%).
C'est-à-dire que tout en étant les moins responsables du réchauffement climatiques, les Africains seront de plus en nombreux à en supporter la malédiction en termes de désertification et de luttes pour les rares ressources hydriques, avec ce que la signifie en termes de migrations.