Le Croissant-Rouge palestinien a confirmé ces pertes humaines tragiques. Selon son porte-parole, les forces israéliennes ont mené ce qu'elles qualifient de "contre-terrorisme", affirmant avoir "éliminé" neuf combattants palestiniens. Cependant, pour les familles endeuillées, il ne s'agit que d'une nouvelle agression contre des civils, dont des enfants innocents. Cette incursion a ravivé la douleur et la colère au sein d'une population déjà éprouvée par des décennies de conflit et d'injustice.
 
Parmi les victimes, deux jeunes Palestiniens de Jénine ont été transportés à l'hôpital, où leurs vies n'ont malheureusement pas pu être sauvées. Quatre autres Palestiniens ont perdu la vie lors du bombardement de leur voiture dans un village voisin, tandis que quatre autres ont été tués dans un camp de réfugiés près de Tubas. Le Croissant-Rouge a également signalé que deux frères, âgés de seulement 13 et 17 ans, ont été tués dans leur maison, leurs corps étant inaccessibles en raison du blocus israélien.

Les accusations contre l'armée israélienne, d'empêcher les secours d'accéder aux morts et aux blessés lors de ces raids, ne cessent de se multiplier, ajoutant à la souffrance des familles qui ne peuvent même pas récupérer les corps de leurs proches pour leur offrir une sépulture digne.

Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a écourté sa visite en Arabie saoudite pour suivre de près cette nouvelle crise, qualifiant l'opération israélienne d'"agression" contre le peuple palestinien. Ce retour précipité montre l'ampleur de la situation et l'urgence de trouver des moyens de protéger les civils palestiniens face à ces attaques répétées.
 
Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, plus de 650 Palestiniens ont été tués par l'armée israélienne ou des colons, selon les données officielles palestiniennes. Ce nombre tragique ne fait qu'augmenter avec chaque nouvelle opération militaire, laissant derrière lui des communautés dévastées et un sentiment d'injustice grandissant.