Pour relancer la natalité, la Chine semble prête à tout faire ! Des scientifiques chinois, soutenus par l'Etat, ont mis au point des utérus artificiels, semblables au ventre d’une mère, contrôlés par une intelligence artificielle.
L’équipe scientifique à l’origine du projet, rattachée à l’Université de Sichuan, a publié ses résultats dans le "Journal of Biomedical Engineering" : il y voit un moyen de développer une "culture d’embryons" sur le long terme.
Un flux géré par l'IA
Des poches en plastique reliées à des tubes permettent de nourrir les embryons. L’ensemble est géré par une IA, qui peut détecter les anomalies – et donc classer les embryons en fonction de leur potentiel. Le procédé est encore en phase de test sur des souris, et on ne sait pas s’il sera appliqué aux êtres humains.
En théorie, cette innovation pourrait permettre à des personnes désireuses d’avoir un enfant de le concevoir et de mener une grossesse à terme en laboratoire.
Vers la création des "fermes à bébés ?"
Pour le moment, on ignore si ces embryons arriveront à terme. "À grande échelle, il pourrait permettre de créer des fermes à bébés et dans les délires les plus fous de certains scientifiques répondre à l’effondrement de la natalité en Chine. Mais l’État chinois réserve cependant ses autorisations, d’autant que d’autres expériences controversées ont été menées récemment", déclare "Europe 1".
En effet, cette innovation n'est pas une première ! 2018, un médecin chinois avait mis au monde des jumelles issues d’embryons génétiquement modifiés. Il a été condamné à trois ans de prison pour pratique illégale.
LODJ avec Europe1
L’équipe scientifique à l’origine du projet, rattachée à l’Université de Sichuan, a publié ses résultats dans le "Journal of Biomedical Engineering" : il y voit un moyen de développer une "culture d’embryons" sur le long terme.
Un flux géré par l'IA
Des poches en plastique reliées à des tubes permettent de nourrir les embryons. L’ensemble est géré par une IA, qui peut détecter les anomalies – et donc classer les embryons en fonction de leur potentiel. Le procédé est encore en phase de test sur des souris, et on ne sait pas s’il sera appliqué aux êtres humains.
En théorie, cette innovation pourrait permettre à des personnes désireuses d’avoir un enfant de le concevoir et de mener une grossesse à terme en laboratoire.
Vers la création des "fermes à bébés ?"
Pour le moment, on ignore si ces embryons arriveront à terme. "À grande échelle, il pourrait permettre de créer des fermes à bébés et dans les délires les plus fous de certains scientifiques répondre à l’effondrement de la natalité en Chine. Mais l’État chinois réserve cependant ses autorisations, d’autant que d’autres expériences controversées ont été menées récemment", déclare "Europe 1".
En effet, cette innovation n'est pas une première ! 2018, un médecin chinois avait mis au monde des jumelles issues d’embryons génétiquement modifiés. Il a été condamné à trois ans de prison pour pratique illégale.
LODJ avec Europe1