Par Adnane Benchakroun
En famille ou en travail, tes dires amers
Rugissent comme l'hiver sur la tendre terre,
Contre tout ce qui respire, contre l'univers,
Jour après jour, la colère est ta sombre guerre.
Ce n'est pas maladie, mais lourde chaîne
Que d'entourer de noir chaque heure qui s'égrène;
Si râler sans fin est une manie humaine,
Elle pèse sur les cœurs, plus lourde qu'une peine. Trop perfectionniste, tu cherche la faute,
Voulant que chaque chose exactement s'ajuste;
Jamais content, le verre à demi, tu me désole,
Dans un monde imparfait, mon esprit s'épuise, éclate. Noyé dans la négativité de chaque instant,
Tu peins de gris les jours, en dépeignant le temps;
Ton impuissance mue en un cri exigeant,
Tension qui en tes mots trouve un souffle violent.
Pourtant, en ton for intérieur, un espoir luit,
De changer, de modérer le noir de l’ennui;
Il est temps de guérir, de transformer la nuit
En un jour clair où ta voix en douceur s'ensuit. Premier pas vers la paix, reconnais ce mal-être,
Ce feu qui consume et que tu dois peut-être
Arrêter d'attiser, comprendre pour mieux naître,
Et voir dans chaque œil un allié, pas un traître. Questionne ce qui te frustre, explore le profond,
Qu'est-ce qui dans ton cœur met tant de désaccord ?
Est-ce le monde, ou dans ton âme un sombre fjord
Où les eaux de l'amertume trop longtemps abondent ? Remets en question ce masque de combattant,
Qui pour un rien s'arme et va guerroyant;
Est-ce un héros que tu cherches en ce tourment,
Ou simplement la paix, un doux ralliement? Apprends à parler, échange des mots sincères,
Non plus ces cris qui étaient tes prières;
Communiquer vrai, c'est ouvrir une lumière
Dans le corridor sombre de tes solitaires. À la place des plaintes, que les paroles soient des ponts,
Des liens qui unissent, qui réparent les affronts;
Chaque mot peut être doux, peut guérir les fronts,
Transformant le combat en un doux chant d'accord.
Lorsque la tentation de râler te prend,
Souviens-toi que ton cœur peut être apaisant;
Plutôt que de juger, sois compréhensif, tendant
Vers ceux qui, comme toi, cherchent l'amour, le temps.
Ainsi par ce chemin, doucement tu rectifies,
Les erreurs de ton âme, les vices, les supplices;
Dans ce travail sur soi, trouve la délice,
Et laisse derrière toi l'ombre des caprices.
Rugissent comme l'hiver sur la tendre terre,
Contre tout ce qui respire, contre l'univers,
Jour après jour, la colère est ta sombre guerre.
Ce n'est pas maladie, mais lourde chaîne
Que d'entourer de noir chaque heure qui s'égrène;
Si râler sans fin est une manie humaine,
Elle pèse sur les cœurs, plus lourde qu'une peine.
Voulant que chaque chose exactement s'ajuste;
Jamais content, le verre à demi, tu me désole,
Dans un monde imparfait, mon esprit s'épuise, éclate.
Tu peins de gris les jours, en dépeignant le temps;
Ton impuissance mue en un cri exigeant,
Tension qui en tes mots trouve un souffle violent.
Pourtant, en ton for intérieur, un espoir luit,
De changer, de modérer le noir de l’ennui;
Il est temps de guérir, de transformer la nuit
En un jour clair où ta voix en douceur s'ensuit.
Ce feu qui consume et que tu dois peut-être
Arrêter d'attiser, comprendre pour mieux naître,
Et voir dans chaque œil un allié, pas un traître.
Qu'est-ce qui dans ton cœur met tant de désaccord ?
Est-ce le monde, ou dans ton âme un sombre fjord
Où les eaux de l'amertume trop longtemps abondent ?
Qui pour un rien s'arme et va guerroyant;
Est-ce un héros que tu cherches en ce tourment,
Ou simplement la paix, un doux ralliement?
Non plus ces cris qui étaient tes prières;
Communiquer vrai, c'est ouvrir une lumière
Dans le corridor sombre de tes solitaires.
Des liens qui unissent, qui réparent les affronts;
Chaque mot peut être doux, peut guérir les fronts,
Transformant le combat en un doux chant d'accord.
Lorsque la tentation de râler te prend,
Souviens-toi que ton cœur peut être apaisant;
Plutôt que de juger, sois compréhensif, tendant
Vers ceux qui, comme toi, cherchent l'amour, le temps.
Ainsi par ce chemin, doucement tu rectifies,
Les erreurs de ton âme, les vices, les supplices;
Dans ce travail sur soi, trouve la délice,
Et laisse derrière toi l'ombre des caprices.