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En chiffres, "les prix des céréales ont chuté de 11,5 % au cours du mois, mais reste tout de même en hausse de 16,6 % par rapport à sa valeur de juillet 2021", révèle la FAO qui précise que la plus forte baisse est à mettre au compte des prix mondiaux du blé ayant perdu, pas moins, de 14,5 % en réaction à l’accord conclu entre l’Ukraine et la Fédération de Russie au sujet du déblocage des principaux ports de la mer Noire.
Selon la FAO, cette baisse est également due par l’arrivée des disponibilités saisonnières issues des récoltes en cours dans l’hémisphère Nord.
Dans le même temps, les prix mondiaux des céréales secondaires ont reculé de 11,2 % en juillet. Les prix internationaux du riz ont également enregistré leur première baisse en 2022.
L’Indice FAO des prix des huiles végétales à son niveau le plus bas depuis 10 mois
La même tendance est observée au niveau du prix du maïs qui a cédé de 10,7 %.
« Le recul s’explique lui aussi en partie par l’accord concernant la mer Noire, ainsi que par l’accroissement des disponibilités saisonnières en Argentine et au Brésil », explique l’agence onusienne.
Elle ajoute que les prix de l’huile de tournesol ont eux aussi accusé une baisse marquée, dans un contexte de demande mondiale à l’importation limitée, malgré les incertitudes persistantes quant à la logistique dans la région de la mer Noire. La baisse des prix du pétrole brut a également tiré les valeurs des huiles végétales vers le bas.
L’Indice FAO des prix des huiles végétales s’est affaissé de 19,2 % en juillet, tombant ainsi à son niveau le plus bas depuis 10 mois.
Pour la FAO, les cours de tous les types d’huile ont chuté, en raison des abondantes disponibilités exportables prévues en Indonésie pour ce qui concerne l’huile de palme, de la nouvelle récolte abondante d’huile de colza qui est prévue et d’une demande d’huile de soja qui est restée atone.
« Le recul s’explique lui aussi en partie par l’accord concernant la mer Noire, ainsi que par l’accroissement des disponibilités saisonnières en Argentine et au Brésil », explique l’agence onusienne.
Elle ajoute que les prix de l’huile de tournesol ont eux aussi accusé une baisse marquée, dans un contexte de demande mondiale à l’importation limitée, malgré les incertitudes persistantes quant à la logistique dans la région de la mer Noire. La baisse des prix du pétrole brut a également tiré les valeurs des huiles végétales vers le bas.
L’Indice FAO des prix des huiles végétales s’est affaissé de 19,2 % en juillet, tombant ainsi à son niveau le plus bas depuis 10 mois.
Pour la FAO, les cours de tous les types d’huile ont chuté, en raison des abondantes disponibilités exportables prévues en Indonésie pour ce qui concerne l’huile de palme, de la nouvelle récolte abondante d’huile de colza qui est prévue et d’une demande d’huile de soja qui est restée atone.
De nombreuses incertitudes subsistent
Toujours est-il que tout en se réjouissant de cette baisse en termes d'accès aux aliments, cette agence onusienne attire l'attention sur le fait que de nombreuses incertitudes subsistent encore et ont trait à un certain nombre de considérations.
D'abord, les prix élevés des engrais pourraient avoir de " potentielles incidences sur la production et les moyens de subsistance des agriculteurs à l’avenir ".
Ensuite, les perspectives économiques mondiales sombres et les fluctuations des taux de change qui, aux yeux de la FAO, pourraient présenter une sérieuse menace sur la sécurité alimentaire mondiale.
D'abord, les prix élevés des engrais pourraient avoir de " potentielles incidences sur la production et les moyens de subsistance des agriculteurs à l’avenir ".
Ensuite, les perspectives économiques mondiales sombres et les fluctuations des taux de change qui, aux yeux de la FAO, pourraient présenter une sérieuse menace sur la sécurité alimentaire mondiale.