Il faut mettre sa peau sur la table, disait le médecin converti. Allusion faite à l'écriture. Taquiner la plume, pour celui qui assemblait ses écrits de par des pincettes à linge, ne fut en rien un exercice gratuit.
Il faut payer, dit-il, et non pas au simili. écrire, pour celui qui appelait son chien "mon père" ne fut autre que s'écrire. une écriture physique, à la manière d'un Nietzche qui philosophe au marteau.
Sa spécificité ? Un écrit...parlé. Pour cela, il répétait : Je suis mieux que Socrate. N'est-ce pas que Socrate ne jurait que par le "parlé" mais que Céline réussit à faire passer le parlé dans l'écrit ? un "outsider" de la littérature, qui crache sur le racontage, et les inventions fortuites.
ça pue le gratuit, disait-il, pour parler de ce qui se fait en la matière...il reprendrait volontiers à son compte à l'encontre des littéraires types, misanthrope qu'il est, ce vers d'Alceste, prouesse de Molière : Moi ? votre ami ? rayez cela de vos papiers ! et D'ailleurs a-t-il jamais fait profession de l'être...
D'ailleurs ne fut-il pas dénigré, retoqué de par nombre d'éditeurs, mal leur en a pris, Voyez le "carton" qu'a fait le voyage ! Céline ne jurait que par le Style !
il fallut réinventer ceux qui piquent de ces tournures vieillotes, de chez les morts. "La balle dans le ventre, ils auraient continué à ramasser de vieilles sandales sur la route", en voilà une trouvaille de son "voyage", si bien appliqué à ces radoteurs constipés.
On ne pouvait qu' " excommunier" cet "apostat" littéraire, qui ose se jouer d'avec cette vierge immaculée et française... Le comble ? Celui-ci ne dit écrire que pour se payer un appartement...voilà tout.
De quoi profaner cet autel sacrificiel qu'est la littérature...Mais c'est un joueur que Céline...n'est-ce pas qu'aucune littérature ne faisait ses étagères ? Seule Une encyclopédie médicale pointait au besoin...
N'est-ce pas qu'il vexait ce tas de guêpiers improvisés littéraires ? Grincheux, solitaire, hormis ses dehors opportunistes, Céline ne pouvait que téter en secret " cette louve au coeur tendre, gonflé de tendresses communes" ( ai-je profané, de mémoire, ce vers baudelairien ? )
Cette louve, donc, que je veux, ici, littérature..." C'est que je travaille, et que les autres ne foutent rien" dit-il. Oui, celui qui a grandi dans la "dentelle, de par la profession de sa mère, était un bosseur. " il y a beaucoup de ratés, n'est-ce pas ?"dit-il pour parler de son brouillon.
Aussi, les vies romancées, l'insupportaient au plus haut point. ironie du sort, il tomba dedans...il s'inscrivait dans cette lignée Nietzschéenne " Que l'auteur cède la parole à son oeuvre". à sa façon, il disait " Le type qui a conçu cet appareil, il est peut-être cocu, pédéraste...mais ce qui m'importe c'est son appareil" à l'adresse d'un journaliste. ( j'ai peut-être dévergondé sa répartie, mais il en rirait sous tombe ) N'est-ce pas qu'être Célinien, ou Nietzschéen, est de refuser d'en être le disciple ?
Céline fut retiré des célébrations nationales en 2011 de par Mitterrand, pour ses pamphlets antisémites...n'est-ce pas ce "siècle de vitesse" comme dit le concerné ? où l'on veut tout faire, et très vite.
De ces confusions modernes, touche-à-tout, mais qui ne finissent rien...60 ans après sa mort, ce 1er Juillet, son "voyage au bout de la nuit" reste une célébration des coeurs-écrivains...loin des ratures officielles "
Il faut payer, dit-il, et non pas au simili. écrire, pour celui qui appelait son chien "mon père" ne fut autre que s'écrire. une écriture physique, à la manière d'un Nietzche qui philosophe au marteau.
Sa spécificité ? Un écrit...parlé. Pour cela, il répétait : Je suis mieux que Socrate. N'est-ce pas que Socrate ne jurait que par le "parlé" mais que Céline réussit à faire passer le parlé dans l'écrit ? un "outsider" de la littérature, qui crache sur le racontage, et les inventions fortuites.
ça pue le gratuit, disait-il, pour parler de ce qui se fait en la matière...il reprendrait volontiers à son compte à l'encontre des littéraires types, misanthrope qu'il est, ce vers d'Alceste, prouesse de Molière : Moi ? votre ami ? rayez cela de vos papiers ! et D'ailleurs a-t-il jamais fait profession de l'être...
D'ailleurs ne fut-il pas dénigré, retoqué de par nombre d'éditeurs, mal leur en a pris, Voyez le "carton" qu'a fait le voyage ! Céline ne jurait que par le Style !
il fallut réinventer ceux qui piquent de ces tournures vieillotes, de chez les morts. "La balle dans le ventre, ils auraient continué à ramasser de vieilles sandales sur la route", en voilà une trouvaille de son "voyage", si bien appliqué à ces radoteurs constipés.
On ne pouvait qu' " excommunier" cet "apostat" littéraire, qui ose se jouer d'avec cette vierge immaculée et française... Le comble ? Celui-ci ne dit écrire que pour se payer un appartement...voilà tout.
De quoi profaner cet autel sacrificiel qu'est la littérature...Mais c'est un joueur que Céline...n'est-ce pas qu'aucune littérature ne faisait ses étagères ? Seule Une encyclopédie médicale pointait au besoin...
N'est-ce pas qu'il vexait ce tas de guêpiers improvisés littéraires ? Grincheux, solitaire, hormis ses dehors opportunistes, Céline ne pouvait que téter en secret " cette louve au coeur tendre, gonflé de tendresses communes" ( ai-je profané, de mémoire, ce vers baudelairien ? )
Cette louve, donc, que je veux, ici, littérature..." C'est que je travaille, et que les autres ne foutent rien" dit-il. Oui, celui qui a grandi dans la "dentelle, de par la profession de sa mère, était un bosseur. " il y a beaucoup de ratés, n'est-ce pas ?"dit-il pour parler de son brouillon.
Aussi, les vies romancées, l'insupportaient au plus haut point. ironie du sort, il tomba dedans...il s'inscrivait dans cette lignée Nietzschéenne " Que l'auteur cède la parole à son oeuvre". à sa façon, il disait " Le type qui a conçu cet appareil, il est peut-être cocu, pédéraste...mais ce qui m'importe c'est son appareil" à l'adresse d'un journaliste. ( j'ai peut-être dévergondé sa répartie, mais il en rirait sous tombe ) N'est-ce pas qu'être Célinien, ou Nietzschéen, est de refuser d'en être le disciple ?
Céline fut retiré des célébrations nationales en 2011 de par Mitterrand, pour ses pamphlets antisémites...n'est-ce pas ce "siècle de vitesse" comme dit le concerné ? où l'on veut tout faire, et très vite.
De ces confusions modernes, touche-à-tout, mais qui ne finissent rien...60 ans après sa mort, ce 1er Juillet, son "voyage au bout de la nuit" reste une célébration des coeurs-écrivains...loin des ratures officielles "