Les scientifiques s’intéressent de plus en plus aux minirobots. Ils peuvent en effet être bien utiles, surtout dans les domaines de la mécanique et de la médecine. Dernière avancée en date, publiée dans Matter ce mois-ci : ce prototype peut passer de solide à liquide (et vice versa), ce qui ouvre d’autant plus son champ de compétences.
Comment ça marche ?
Cette matière est constituée de microparticules ferromagnétiques mélangées à du gallium, un métal connu pour son point de fusion très bas : 29,8°C. C’est pour cette raison qu’il est facile pour les chercheurs de la faire fondre ou solidifier selon les tâches à accomplir et de la déplacer grâce à des aimants. Lors d’une expérience, ils ont par exemple créé un bonhomme Lego et l’ont fait échapper d’une mini-prison en le faisant fondre puis en le solidifiant à nouveau.
Des utilisations possibles en médecine
Les chercheurs ont illustré les nombreuses utilisations possibles de leur robot au travers de plusieurs vidéos. Il réussit sans problème un petit parcours fait de plateformes, de trous et de murs — à la manière des Super Mario en 2D — en se déformant ou en se déplaçant au plafond. Si besoin, il peut fondre pour se diviser en deux, puis les chercheurs déplacent les deux parties séparément pour qu’elles « coopèrent ». Il peut également réparer un circuit électronique en se rendant à l’endroit défectueux sous forme solide, puis fondre pour devenir une soudure. Une autre vidéo le montre aussi fondre dans un trou de passage pour devenir, à l’état solide, une vis.
Plusieurs utilisations sont aussi envisagées pour le domaine médical, comme les chercheurs l’ont montré dans des vidéos se déroulant à l’intérieur d’un modèle d’estomac. Le robot peut par exemple déloger un corps étranger coincé en fondant et en l’enrobant, afin de pouvoir le déplacer plus facilement. Il pourrait même enrober un médicament, le garder intact dans le système digestif, et le libérer pile au bon endroit, par exemple pour soigner des ulcères.
Rédigé par Marion Piasecki, repris par la Fondation Tamkine
#Tamkine_ensemble_nous_reussirons
Plusieurs utilisations sont aussi envisagées pour le domaine médical, comme les chercheurs l’ont montré dans des vidéos se déroulant à l’intérieur d’un modèle d’estomac. Le robot peut par exemple déloger un corps étranger coincé en fondant et en l’enrobant, afin de pouvoir le déplacer plus facilement. Il pourrait même enrober un médicament, le garder intact dans le système digestif, et le libérer pile au bon endroit, par exemple pour soigner des ulcères.
Rédigé par Marion Piasecki, repris par la Fondation Tamkine
#Tamkine_ensemble_nous_reussirons