Une réponse aux embouteillages chroniques de Casablanca
Le wali de Casablanca, Mohamed Mhidia, semble déterminé à réorganiser la circulation des poids lourds dans la métropole. Après avoir fermé aux camions l’accès au port via la Porte 3, les autorités passent à une nouvelle étape en interdisant les camions dépassant 5 tonnes sur l’autoroute urbaine, notamment sur le périphérique reliant la rocade de contournement à Lissasfa. Une mesure qui vise à fluidifier le trafic, mais qui suscite de vives réactions chez les transporteurs et les logisticiens.
Casablanca est connue pour ses problèmes de circulation : congestion permanente, ralentissements interminables et pollution accrue. L’interdiction des poids lourds sur certains axes vise avant tout à réduire le trafic routier, notamment sur les grands axes reliant le port aux différentes zones industrielles. En obligeant les camions à emprunter des itinéraires de contournement, les autorités espèrent désengorger l’autoroute urbaine et améliorer la mobilité des automobilistes.
Les habitants de Casablanca, confrontés quotidiennement aux bouchons, accueillent cette mesure avec un certain soulagement. De nombreux automobilistes considèrent en effet que la présence massive de camions en pleine ville ralentit considérablement la circulation et augmente les risques d’accidents.
Mais du côté des professionnels du transport et de la logistique, cette nouvelle réglementation est loin de faire l’unanimité. Les poids lourds transportant des marchandises vers le port doivent désormais sortir dès Mohammedia, ce qui allonge les trajets et entraîne une hausse des coûts de transport.
Un opérateur du secteur témoigne :
De nombreux transporteurs dénoncent le manque d’alternatives viables et s’inquiètent des répercussions économiques de cette restriction. La Fédération du transport et de la logistique prévoit d’ailleurs d’envoyer un courrier officiel au wali de Casablanca pour demander des explications et une possible révision du plan.
Si la décision du wali de Casablanca est controversée, elle s’inscrit dans une dynamique plus large de transformation urbaine. Casablanca ambitionne de devenir une ville plus fluide et plus écologique, avec moins de pollution et une meilleure qualité de vie.
En comparaison, d’autres grandes métropoles comme Paris ou Madrid ont déjà mis en place des restrictions strictes pour limiter la circulation des poids lourds en centre-ville. Toutefois, ces décisions s’accompagnent souvent de la création d’axes dédiés au transport de marchandises ou de pôles logistiques en périphérie, ce qui n’est pas encore le cas à Casablanca.
Cette nouvelle réglementation pourrait marquer le début d’une refonte globale du transport logistique à Casablanca. Parmi les solutions envisagées :
Si cette mesure vise à améliorer la circulation et la qualité de vie des Casablancais, elle pose encore de nombreuses questions sur son impact économique et logistique. Le bras de fer entre les autorités et les transporteurs ne fait que commencer.
Casablanca est connue pour ses problèmes de circulation : congestion permanente, ralentissements interminables et pollution accrue. L’interdiction des poids lourds sur certains axes vise avant tout à réduire le trafic routier, notamment sur les grands axes reliant le port aux différentes zones industrielles. En obligeant les camions à emprunter des itinéraires de contournement, les autorités espèrent désengorger l’autoroute urbaine et améliorer la mobilité des automobilistes.
Les habitants de Casablanca, confrontés quotidiennement aux bouchons, accueillent cette mesure avec un certain soulagement. De nombreux automobilistes considèrent en effet que la présence massive de camions en pleine ville ralentit considérablement la circulation et augmente les risques d’accidents.
Mais du côté des professionnels du transport et de la logistique, cette nouvelle réglementation est loin de faire l’unanimité. Les poids lourds transportant des marchandises vers le port doivent désormais sortir dès Mohammedia, ce qui allonge les trajets et entraîne une hausse des coûts de transport.
Un opérateur du secteur témoigne :
« Aujourd’hui, plus aucun camion ne peut emprunter ce tronçon sous peine d’une amende de 300 dirhams et d’un retrait de 4 points du permis. Cela nous oblige à contourner toute la ville, ce qui engendre des retards et une augmentation des frais. »
De nombreux transporteurs dénoncent le manque d’alternatives viables et s’inquiètent des répercussions économiques de cette restriction. La Fédération du transport et de la logistique prévoit d’ailleurs d’envoyer un courrier officiel au wali de Casablanca pour demander des explications et une possible révision du plan.
Si la décision du wali de Casablanca est controversée, elle s’inscrit dans une dynamique plus large de transformation urbaine. Casablanca ambitionne de devenir une ville plus fluide et plus écologique, avec moins de pollution et une meilleure qualité de vie.
En comparaison, d’autres grandes métropoles comme Paris ou Madrid ont déjà mis en place des restrictions strictes pour limiter la circulation des poids lourds en centre-ville. Toutefois, ces décisions s’accompagnent souvent de la création d’axes dédiés au transport de marchandises ou de pôles logistiques en périphérie, ce qui n’est pas encore le cas à Casablanca.
Cette nouvelle réglementation pourrait marquer le début d’une refonte globale du transport logistique à Casablanca. Parmi les solutions envisagées :
- Créer des zones logistiques périphériques où les camions pourraient décharger avant que les marchandises ne soient acheminées par des véhicules plus légers.
- Investir dans le transport ferroviaire pour les marchandises, afin de réduire la dépendance aux poids lourds.
- Mettre en place des créneaux horaires dédiés aux livraisons, pour éviter les pics de trafic.
Si cette mesure vise à améliorer la circulation et la qualité de vie des Casablancais, elle pose encore de nombreuses questions sur son impact économique et logistique. Le bras de fer entre les autorités et les transporteurs ne fait que commencer.