Des stades rénovés et des routes réhabilitées pour la CAN mais pas que cela !
Le Conseil régional de Casablanca-Settat a marqué un tournant stratégique lors de sa session extraordinaire de janvier, en validant cinquante des cinquante-et-un points inscrits à l’ordre du jour. Une session tenue sous la présidence d’Abdellatif Maâzouz, en présence du wali de la région, Mohamed Mhidia, qui n’a laissé en suspens qu’un seul dossier, reporté à une date ultérieure.
L’un des fils rouges de cette réunion : la mise à niveau des infrastructures régionales en vue des événements sportifs d’envergure que sont la Coupe d’Afrique des Nations 2025 et la Coupe du Monde 2030. À l’ordre du jour, plusieurs conventions clés ont été entérinées pour faire de Casablanca-Settat un pôle structurant aux standards internationaux.
Parmi les projets phares validés, la réhabilitation des stades appelés à accueillir des rencontres de la CAN 2025. Le Conseil a approuvé plusieurs accords avec des partenaires de poids : le ministère de l’Éducation nationale, la Fédération royale marocaine de football (FRMF) et l’Agence nationale des équipements publics (ANEP). Objectif : garantir des installations conformes aux exigences internationales en matière d’accueil, de sécurité et de confort.
L’accessibilité à ces infrastructures n’a pas été négligée. Un avenant à une convention existante a été adopté, mobilisant l’ONCF, ADM et les ministères de l’Économie et de l’Équipement, pour moderniser les axes routiers reliant le Grand Stade de Casablanca aux provinces de Benslimane et Mohammedia. Les travaux incluent notamment des opérations d’expropriation à Bouznika et Mansouria, ainsi que le déplacement de réseaux, confiés à des entreprises spécialisées mandatées par la région.
Dans la continuité des Assises nationales de la régionalisation avancée organisées à Tanger, le Conseil a validé plusieurs conventions-cadres dans des domaines stratégiques : la mise en œuvre de la Charte nationale de déconcentration administrative, la délégation de la gestion du transport urbain et intercommunal, ou encore le traitement des déchets et la gestion des ressources hydriques.
Ces décisions s’inscrivent dans la feuille de route 2022-2027 du Plan régional de développement, qui ambitionne de corriger les inégalités territoriales tout en consolidant la résilience des services publics essentiels à l’échelle locale.
L’économie régionale n’a pas été en reste. Le Conseil a validé la création d’une société anonyme dédiée à l’aménagement et à la gestion de la future zone industrielle et logistique intégrée de Zenata, un projet qui vise à dynamiser l’offre foncière et attirer les investissements. Par ailleurs, l’appui à l’entrepreneuriat féminin se renforce avec le financement du programme « She Start », en partenariat avec l’Association des femmes chefs d’entreprises du Maroc (AFEM).
En clôture de session, Abdellatif Maâzouz a rappelé l’esprit qui a guidé ces décisions : celui d’une région qui veut anticiper, structurer et s’ouvrir à l’avenir. S’appuyant sur les orientations du Message Royal adressé aux Assises de Tanger, il a souligné l’urgence d’une décentralisation efficace, au service d’un développement équilibré et équitable.
À travers l’adoption de ces cinquante projets, Casablanca-Settat envoie un signal fort : la région se prépare activement à accueillir le monde, tout en consolidant les fondations d’un développement durable et inclusif.
L’un des fils rouges de cette réunion : la mise à niveau des infrastructures régionales en vue des événements sportifs d’envergure que sont la Coupe d’Afrique des Nations 2025 et la Coupe du Monde 2030. À l’ordre du jour, plusieurs conventions clés ont été entérinées pour faire de Casablanca-Settat un pôle structurant aux standards internationaux.
Parmi les projets phares validés, la réhabilitation des stades appelés à accueillir des rencontres de la CAN 2025. Le Conseil a approuvé plusieurs accords avec des partenaires de poids : le ministère de l’Éducation nationale, la Fédération royale marocaine de football (FRMF) et l’Agence nationale des équipements publics (ANEP). Objectif : garantir des installations conformes aux exigences internationales en matière d’accueil, de sécurité et de confort.
L’accessibilité à ces infrastructures n’a pas été négligée. Un avenant à une convention existante a été adopté, mobilisant l’ONCF, ADM et les ministères de l’Économie et de l’Équipement, pour moderniser les axes routiers reliant le Grand Stade de Casablanca aux provinces de Benslimane et Mohammedia. Les travaux incluent notamment des opérations d’expropriation à Bouznika et Mansouria, ainsi que le déplacement de réseaux, confiés à des entreprises spécialisées mandatées par la région.
Dans la continuité des Assises nationales de la régionalisation avancée organisées à Tanger, le Conseil a validé plusieurs conventions-cadres dans des domaines stratégiques : la mise en œuvre de la Charte nationale de déconcentration administrative, la délégation de la gestion du transport urbain et intercommunal, ou encore le traitement des déchets et la gestion des ressources hydriques.
Ces décisions s’inscrivent dans la feuille de route 2022-2027 du Plan régional de développement, qui ambitionne de corriger les inégalités territoriales tout en consolidant la résilience des services publics essentiels à l’échelle locale.
L’économie régionale n’a pas été en reste. Le Conseil a validé la création d’une société anonyme dédiée à l’aménagement et à la gestion de la future zone industrielle et logistique intégrée de Zenata, un projet qui vise à dynamiser l’offre foncière et attirer les investissements. Par ailleurs, l’appui à l’entrepreneuriat féminin se renforce avec le financement du programme « She Start », en partenariat avec l’Association des femmes chefs d’entreprises du Maroc (AFEM).
En clôture de session, Abdellatif Maâzouz a rappelé l’esprit qui a guidé ces décisions : celui d’une région qui veut anticiper, structurer et s’ouvrir à l’avenir. S’appuyant sur les orientations du Message Royal adressé aux Assises de Tanger, il a souligné l’urgence d’une décentralisation efficace, au service d’un développement équilibré et équitable.
À travers l’adoption de ces cinquante projets, Casablanca-Settat envoie un signal fort : la région se prépare activement à accueillir le monde, tout en consolidant les fondations d’un développement durable et inclusif.