Depuis 2007, la ville de Casablanca est confrontée à une dette colossale due à de multiples condamnations judiciaires. Ces dettes, qui atteignent aujourd'hui 200 millions de dirhams par an, pèsent lourdement sur les finances de la ville. Pour la maire Nabila Rmili, cette situation empêche l'affectation des fonds nécessaires aux projets structurants pour l'avenir de Casablanca. Afin de résoudre cette impasse, elle propose un plan de restructuration de la dette, scindé en deux volets : les dettes inférieures à 1 million de dirhams seront remboursées sous trois mois, tandis que celles supérieures à ce montant feront l’objet d’un étalement jusqu’en 2027.
Face à cette situation critique, la gestion de la dette devient un enjeu majeur pour la ville, dont le développement est sérieusement compromis. La structuration proposée par la maire vise à trouver un équilibre entre le remboursement des dettes et la poursuite des projets essentiels pour Casablanca. Ce rééchelonnement est perçu comme une tentative de relancer les infrastructures tout en évitant un étranglement financier complet. Toutefois, des questions subsistent quant à la capacité de la ville à honorer ces engagements sans de nouveaux retards.
Casablanca, dette, 200 millions, développement, budget, infrastructure, maire, justice, étalement, 2027