«Dans un monde en pleine mutation, avec l’émergence de questionnements identitaires et culturels, nous avons décidé, pour cette année, de procéder à une programmation vraiment éclectique, alliant à la fois théâtre et poésie, et amenant, je l’espère, un début de réponse, selon laquelle nous sommes toutes et tous, une seule et même humanité», déclare Noureddine Ayouch, président de la Fondation des arts vivants.
11 pièces théâtrales marocaines et étrangères
Cette édition prévoit aussi les spectacles « Les petites filles modèles » de Rébecca Stella et « Le masque » de Naima Zitan, prévus au « Théâtre Centre culturel Anfa », ainsi que la pièce « Les jardins des secrets » de Mohamed Al Hor, produite par la troupe Akoun.
Parmi les autres pièces programmées figurent « Chams » du metteur en scène et scénographe Amin Boudrika, « Al Mataha » de Brahim Bouchelagem, « Selma Selim et l’extraterrestre » d’Anwar Zahrawi, « l’Alchimiste » de Benjamin Bouzy, « le choix des âmes » de Valérie Lesage, « toute l’histoire de la peinture » d’Hector Obalk et la « Cagnotte » d’Eugène Labiche.
Le festival prendra fin, le 27 mai, par la pièce marocaine « Chatara » programmée au Théâtre Centre culturel Anfa. La pièce est écrite par le dramaturge Saïd Abarnous et mise en scène par Amine Nassour. « Chatarra » traite de la situation des femmes immigrées, à travers le vécu de trois femmes : « Chani », « Talia » et « Rabia », abrégés en « Chatara ».
Cette édition sera aussi marquée par des hommages aux artistes Naima Bouhamala, Abdelilah Ajel et Hassan Foulane en reconnaissance de leur riche parcours et contribution à la promotion de la scène théâtrale marocaine.
L'ODJ avec hespress