Un équilibre délicat entre électrification et réalité économique :
L'Italie, autrefois un bastion de la production automobile, produit aujourd'hui trois fois moins de véhicules qu'il y a un quart de siècle. Tavares a souligné que la transition vers l'électrique, bien que nécessaire, est entravée par des coûts de fabrication excessifs, estimés à 40 % de plus que ceux des véhicules thermiques. Pour lui, il est impératif de rendre les voitures électriques accessibles aux classes moyennes afin de garantir la viabilité des usines. « Si nous voulons de l'activité dans nos usines, nous devons vendre nos véhicules à des tarifs adaptés », a-t-il insisté.
Face à un scepticisme généralisé concernant l'électrification, où moins de 4 % des immatriculations en Italie concernent des véhicules électriques, Tavares a défendu l'interdiction des moteurs thermiques prévue pour 2035. « Changer les règles maintenant ralentirait nos efforts pour lutter contre le changement climatique », a-t-il déclaré, mettant en avant une vision éthique pour les générations futures.
Cependant, la situation de Stellantis en Italie est précaire. La marque Maserati, emblématique du groupe, a connu une chute drastique de ses ventes, avec seulement 6 500 véhicules livrés au premier semestre 2024, contre 15 300 l'année précédente. En réponse aux critiques sur le management, Tavares a annoncé un changement de direction pour Maserati, affirmant que l'entreprise n'a aucune intention de la vendre, malgré les rumeurs inquiétantes.
Concernant l'usine de Termoli, initialement prévue pour accueillir une gigafactory, Tavares a précisé que le projet était suspendu en raison d'un manque de demande. « Nous avons besoin de 3 ou 4 gigafactories en Europe, si le marché devient entièrement électrique », a-t-il expliqué, soulignant que la stratégie d'investissement dépendra des ventes de véhicules électriques.
En somme, Carlos Tavares a fait face à une assemblée de critiques, mais a également présenté une vision claire pour l'avenir de Stellantis. Avec des défis à relever et des attentes à satisfaire, le chemin vers une électrification réussie en Italie reste semé d'embûches, mais Tavares semble déterminé à naviguer ces eaux tumultueuses.
Face à un scepticisme généralisé concernant l'électrification, où moins de 4 % des immatriculations en Italie concernent des véhicules électriques, Tavares a défendu l'interdiction des moteurs thermiques prévue pour 2035. « Changer les règles maintenant ralentirait nos efforts pour lutter contre le changement climatique », a-t-il déclaré, mettant en avant une vision éthique pour les générations futures.
Cependant, la situation de Stellantis en Italie est précaire. La marque Maserati, emblématique du groupe, a connu une chute drastique de ses ventes, avec seulement 6 500 véhicules livrés au premier semestre 2024, contre 15 300 l'année précédente. En réponse aux critiques sur le management, Tavares a annoncé un changement de direction pour Maserati, affirmant que l'entreprise n'a aucune intention de la vendre, malgré les rumeurs inquiétantes.
Concernant l'usine de Termoli, initialement prévue pour accueillir une gigafactory, Tavares a précisé que le projet était suspendu en raison d'un manque de demande. « Nous avons besoin de 3 ou 4 gigafactories en Europe, si le marché devient entièrement électrique », a-t-il expliqué, soulignant que la stratégie d'investissement dépendra des ventes de véhicules électriques.
En somme, Carlos Tavares a fait face à une assemblée de critiques, mais a également présenté une vision claire pour l'avenir de Stellantis. Avec des défis à relever et des attentes à satisfaire, le chemin vers une électrification réussie en Italie reste semé d'embûches, mais Tavares semble déterminé à naviguer ces eaux tumultueuses.