A lire ou à écouter en podcast :
Cardiopathies au Maroc et Saint Valentin.mp3 (2.12 Mo)
Une pensée en ce 14 février 2021 pour les enfants malades, qui ont besoin d’opérations coûteuses et très affligeantes aussi bien pour les enfants que pour les parents.
La problématique des cardiopathies n’est pas très médiatisée au Maroc, surtout pour ce qui est des cardiopathies congénitales. Même les chiffres ne sont pas très représentatifs. Il n’y a que les associations, les parents, les bénévoles et les cardiologues qui peuvent témoigner de l’ampleur du phénomène et de la gravité de ces maladies.
C’est une pathologie qui a besoin, tout d’abord, d’un dépistage précoce en plus d’une opération couteuse. Aussi, le matériel pour ce genre d’opérations est très onéreux. Il n’est pas à la portée de la classe moyenne. Au Maroc, ce genre d’opérations coûte dans les 300.000 DH, rien que pour le matériel et la valve.
Les cardiopathies congénitales sont des malformations du cœur et / ou des vaisseaux, survenant au cours de sa formation, pendant la vie intra-utérine (dans le ventre de la mère), c’est une anomalie du développement.
Les chiffres, quoique non actualisés, en disent longs. En 2008, des estimations basées sur les statistiques internationales parlent d’une incidence variant entre 6 et 8, pour 1000 naissances vivantes, constituant ainsi la deuxième cause de mortalité infantile après les causes infectieuses.
En 2018, entre 3 500 et 5 000 nouveaux cas par an de cardiopathies congénitales ont été recensés au Maroc.
Aussi, une thèse de soutenance de 2018 à Marrakech, pour l’obtention du Doctorat en médecine, ayant pour sujet l’ « Epidémiologie hospitalière des cardiopathies congénitales en Pédiatrie », a relevé qu’au Maroc, les cardiopathies congénitales représentent 7,8‰ de l’ensemble des enfants hospitalisés sur une période de 4 ans à l’hôpital de Rabat.
Bouteina BENNANI
La problématique des cardiopathies n’est pas très médiatisée au Maroc, surtout pour ce qui est des cardiopathies congénitales. Même les chiffres ne sont pas très représentatifs. Il n’y a que les associations, les parents, les bénévoles et les cardiologues qui peuvent témoigner de l’ampleur du phénomène et de la gravité de ces maladies.
C’est une pathologie qui a besoin, tout d’abord, d’un dépistage précoce en plus d’une opération couteuse. Aussi, le matériel pour ce genre d’opérations est très onéreux. Il n’est pas à la portée de la classe moyenne. Au Maroc, ce genre d’opérations coûte dans les 300.000 DH, rien que pour le matériel et la valve.
Les cardiopathies congénitales sont des malformations du cœur et / ou des vaisseaux, survenant au cours de sa formation, pendant la vie intra-utérine (dans le ventre de la mère), c’est une anomalie du développement.
Les chiffres, quoique non actualisés, en disent longs. En 2008, des estimations basées sur les statistiques internationales parlent d’une incidence variant entre 6 et 8, pour 1000 naissances vivantes, constituant ainsi la deuxième cause de mortalité infantile après les causes infectieuses.
En 2018, entre 3 500 et 5 000 nouveaux cas par an de cardiopathies congénitales ont été recensés au Maroc.
Aussi, une thèse de soutenance de 2018 à Marrakech, pour l’obtention du Doctorat en médecine, ayant pour sujet l’ « Epidémiologie hospitalière des cardiopathies congénitales en Pédiatrie », a relevé qu’au Maroc, les cardiopathies congénitales représentent 7,8‰ de l’ensemble des enfants hospitalisés sur une période de 4 ans à l’hôpital de Rabat.
Bouteina BENNANI