Fréquemment et suite à l'annonce d'une baisse du prix des carburants au Maroc, les conducteurs sont surpris de la stagnation des prix dans certaines stations. Les raisons derrière ceci reviennent aux différents mécanismes de traitement, ainsi que d'approvisionnement en carburants qui diffèrent de société en société.
Les baisses précédentes ont toutes connues le même scénario, tous les citoyens marocains dotés d’un véhicule à moteur se dirigent vers la station afin de remplir le réservoir de carburant, et sont surpris de bon matin de l’immobilisme des prix.
Par indignation et curiosité, les conducteurs se demandent si ces stations pétrolières ne cherchent pas à tirer profit de la situation.
La réponse la plus commune, et aussi véridique, explique que le stock disponible ne peut être vendu au prix actuel sans causer de perte. Mais l’on se demande toujours pourquoi vous et pas les autres ? La réponse n’est pas évidente, étant donné que la procédure est quelque peu compliquée à connaître si l’on n’est pas familier avec le domaine.
Les baisses précédentes ont toutes connues le même scénario, tous les citoyens marocains dotés d’un véhicule à moteur se dirigent vers la station afin de remplir le réservoir de carburant, et sont surpris de bon matin de l’immobilisme des prix.
Par indignation et curiosité, les conducteurs se demandent si ces stations pétrolières ne cherchent pas à tirer profit de la situation.
La réponse la plus commune, et aussi véridique, explique que le stock disponible ne peut être vendu au prix actuel sans causer de perte. Mais l’on se demande toujours pourquoi vous et pas les autres ? La réponse n’est pas évidente, étant donné que la procédure est quelque peu compliquée à connaître si l’on n’est pas familier avec le domaine.
Des mères et des partenaires...
Les stations mères sont flexibles, étant donné qu’elles disposent d’un grand stock et s’approvisionnent de différentes sociétés, contrairement aux partenaires qui représentent ces pompes d’essence où les prix ne changent pas aussi rapidement.
Le petit stock disponible ne permet pas de passer directement au prix du marché, et la loi leur garantie le droit de vendre les carburants au prix de l’achat, jusqu’à épuisement du stock.
D’autant plus que la formation du prix chez les distributeurs, passe par un long processus qui détermine le prix net, incluant les taxes et le transport. Une étude menée en 2018 au Maroc pour la hausse du prix du gasoil, explique que le prix de vente est constitué de près de 50% de celui de l’achat, 35% de taxes et 15% de marges commerciales.
Non seulement la hausse des prix à l’internationale répercute sur le prix national, mais il y a également un maillon essentiel précédant la distribution, qui n’est autre que le raffinage.
La SAMIR, société anonyme marocaine de l’industrie et la raffinerie, jouait un rôle important dans la fluctuation des prix.
Etant donné que la société a fermé ses portes il n’y a pas très longtemps, le Maroc se trouve dans l’obligation d’acheter du pétrole raffiné, et donc de payer davantage.
Ultérieurement, il suffisait de s’approvisionner en pétrole brute, et de raffiner grâce à la SAMIR.
Le petit stock disponible ne permet pas de passer directement au prix du marché, et la loi leur garantie le droit de vendre les carburants au prix de l’achat, jusqu’à épuisement du stock.
D’autant plus que la formation du prix chez les distributeurs, passe par un long processus qui détermine le prix net, incluant les taxes et le transport. Une étude menée en 2018 au Maroc pour la hausse du prix du gasoil, explique que le prix de vente est constitué de près de 50% de celui de l’achat, 35% de taxes et 15% de marges commerciales.
Non seulement la hausse des prix à l’internationale répercute sur le prix national, mais il y a également un maillon essentiel précédant la distribution, qui n’est autre que le raffinage.
La SAMIR, société anonyme marocaine de l’industrie et la raffinerie, jouait un rôle important dans la fluctuation des prix.
Etant donné que la société a fermé ses portes il n’y a pas très longtemps, le Maroc se trouve dans l’obligation d’acheter du pétrole raffiné, et donc de payer davantage.
Ultérieurement, il suffisait de s’approvisionner en pétrole brute, et de raffiner grâce à la SAMIR.
Et si La SAMIR ressuscite ?
De là, plusieurs théories prennent place se demandant si la SAMIR était toujours en marche, la situation actuelle serait-elle différente ?
Mostapha Labrak, expert en énergie, nous éclaire sur cette interrogation en expliquant que le positionnement de la SAMIR dans le marché ne présentait pas assez de compétitivité face aux importations.
Il nous explique que « sa reprise sous la supervision de la justice demanderait à un éventuel actionnaire 45 MMDH et encore 2 MMDH pour une profonde maintenance pour la redémarrer dans un délai dépassant les 6 mois »
Par conséquent, la situation ne serait pas des plus favorables, dans la mesure où les prix proposés par la SAMIR ne seraient pas compétitifs, et n’offriraient pas aux Marocains les prix souhaités.
Sauf qu’un semblant de menace fait surface, la hausse du prix du baril à l’international a augmenté, considérant les circonstances.
« Les cours font des soubresauts dans les deux sens, suite à des évènements ponctuels ou conjoncturels, telle la contraction de l’économie chinoise, la récession menaçante aux Etats-Unis suite aux récentes augmentations des taux directeurs des banques centrales qui ont poussé à la baisse à la consommation, et donc à une baisse de prix » développe l’expert.
Il ajoute que « Contrairement à la guerre en Ukraine qui alimente les craintes d’une perturbation continue des voies d’approvisionnement et des manques de visibilités des investisseurs, qui placent leurs billets loin du domaine pétrolier ce qui fait augmenter les prix par crainte de rareté du produit ».
Mostapha Labrak, expert en énergie, nous éclaire sur cette interrogation en expliquant que le positionnement de la SAMIR dans le marché ne présentait pas assez de compétitivité face aux importations.
Il nous explique que « sa reprise sous la supervision de la justice demanderait à un éventuel actionnaire 45 MMDH et encore 2 MMDH pour une profonde maintenance pour la redémarrer dans un délai dépassant les 6 mois »
Par conséquent, la situation ne serait pas des plus favorables, dans la mesure où les prix proposés par la SAMIR ne seraient pas compétitifs, et n’offriraient pas aux Marocains les prix souhaités.
Sauf qu’un semblant de menace fait surface, la hausse du prix du baril à l’international a augmenté, considérant les circonstances.
« Les cours font des soubresauts dans les deux sens, suite à des évènements ponctuels ou conjoncturels, telle la contraction de l’économie chinoise, la récession menaçante aux Etats-Unis suite aux récentes augmentations des taux directeurs des banques centrales qui ont poussé à la baisse à la consommation, et donc à une baisse de prix » développe l’expert.
Il ajoute que « Contrairement à la guerre en Ukraine qui alimente les craintes d’une perturbation continue des voies d’approvisionnement et des manques de visibilités des investisseurs, qui placent leurs billets loin du domaine pétrolier ce qui fait augmenter les prix par crainte de rareté du produit ».
L'espoir fait rouler ...
Néanmoins, les citoyens gardent espoir que les prix finiront par baisser un jour au même niveau d’autrefois, et Mostapha Labrak partage cet espoir. « C'est possible si les prix à l’international s'effondrent suite à une sévère récession dans le monde induisant une forte chute de la demande".
Les prix augmentent, les ressources sont épuisées, mais la consommation ne baisse pas. Toujours à secréter des gaz polluants, l’humanité met en danger notre planète qui désormais vit, si ce n’est survit, à crédit écologique.
Les prix augmentent, les ressources sont épuisées, mais la consommation ne baisse pas. Toujours à secréter des gaz polluants, l’humanité met en danger notre planète qui désormais vit, si ce n’est survit, à crédit écologique.