"Anatomie d'une chute"
Le 76e Festival de Cannes est marqué par un moment historique où Justine Triet est couronnée de la Palme d'Or, Jonathan Glazer est récompensé par le Grand Prix pour son œuvre "The Zone of Interest", et où Koji Yakusho et Merve Dizdar brillent en remportant respectivement les prix d'interprétation masculine et féminine.
La française Justine Triet a remporté samedi la Palme d'or à Cannes pour "Anatomie d'une chute", devenant la troisième réalisatrice sacrée de l'histoire du Festival.
La réalisatrice de 44 ans prend la relève après Jane Campion ("La leçon de piano", 1993) et Julia Ducournau ("Titane", 2021), ce qui témoigne de l'évolution progressive vers l'égalité au sein d'une industrie cinématographique qui a longtemps été dominée par les hommes.
La française Justine Triet a remporté samedi la Palme d'or à Cannes pour "Anatomie d'une chute", devenant la troisième réalisatrice sacrée de l'histoire du Festival.
La réalisatrice de 44 ans prend la relève après Jane Campion ("La leçon de piano", 1993) et Julia Ducournau ("Titane", 2021), ce qui témoigne de l'évolution progressive vers l'égalité au sein d'une industrie cinématographique qui a longtemps été dominée par les hommes.
D’autre part, le réalisateur britannique Jonathan Glazer a remporté samedi le prestigieux Grand Prix au Festival de Cannes pour son film "The Zone of Interest". Ce film retrace la vie familiale du commandant du camp d'extermination nazi d'Auschwitz dans le but de mettre en évidence "la banalité du mal".
À la fois clinique et glaçant, "The Zone of Interest" s'est avéré être le film le plus révolutionnaire de la compétition. En évitant de montrer directement le camp de la mort, il met en lumière la capacité troublante des individus à poursuivre leur vie avec indifférence tout en étant confrontés à l'horreur.
À la fois clinique et glaçant, "The Zone of Interest" s'est avéré être le film le plus révolutionnaire de la compétition. En évitant de montrer directement le camp de la mort, il met en lumière la capacité troublante des individus à poursuivre leur vie avec indifférence tout en étant confrontés à l'horreur.
En outre, le Japonais Koji Yakusho, l'un des acteurs les plus célèbres dans son pays, a décroché samedi soir le prix d'interprétation masculine de la 76e édition du Festival de Cannes pour son rôle dans "Perfect days" de Wim Wenders.
"Je veux particulièrement remercier Wim Wenders et le co-scénariste (...). Vous avez créé un personnage magnifique", a-t-il dit, ému, sur scène.
Prix d'interprétation féminine
L'actrice turque Merve Dizdar s'est vu décerner le prix d'interprétation féminine pour sa performance dans le film "Les herbes sèches" réalisé par Nuri Bilge Ceylan.
À l'âge de 36 ans, Merve Dizdar incarne le rôle d'une militante qui a été blessée lors d'un attentat et qui porte une prothèse, dans une tentative de se reconstruire.
Deniz Celiloglu joue le rôle de Samet, un enseignant venu de la ville, qui oscille entre le désespoir et la misanthropie, et se retrouve plongé dans cette région rurale d'Anatolie, où le renoncement fait des ravages.
De longues scènes dialoguées explorent les questions de l'engagement, des préjugés ou de la désillusion.
Le réalisateur Nuri Bilge Ceylan avait reçu la Palme d'or en 2014 avec "Winter Sleep".
"J'aimerais dédier ce prix à toutes les femmes qui mènent une lutte pour surmonter les difficultés à exister dans ce monde et garder l'espoir", a déclaré l'actrice qui interprète Nuray, une femme qui s'éprend d'un enseignant dans une province reculée de Turquie.
À l'âge de 36 ans, Merve Dizdar incarne le rôle d'une militante qui a été blessée lors d'un attentat et qui porte une prothèse, dans une tentative de se reconstruire.
Deniz Celiloglu joue le rôle de Samet, un enseignant venu de la ville, qui oscille entre le désespoir et la misanthropie, et se retrouve plongé dans cette région rurale d'Anatolie, où le renoncement fait des ravages.
De longues scènes dialoguées explorent les questions de l'engagement, des préjugés ou de la désillusion.
"Le personnage que j’ai joué dans le film mène un combat pour son existence et a surmonté beaucoup de difficultés", a encore réagi Merve Dizdar après l'annonce de son prix.
Le réalisateur Nuri Bilge Ceylan avait reçu la Palme d'or en 2014 avec "Winter Sleep".
L'odj avec SNRTnews