Sur les dix laboratoires autorisés dans la production du cannabis licite, certains sont d’ores et déjà prêts pour la commercialisation des produits dérivés, notamment dans la branche médicament. Le point sur cette nouvelle filière prometteuse.
Le cannabis licite made in Morocco est prêt à être commercialisé, notamment dans la branche médicament, nous apprend Mohamed El Bouhmadi, président de la Fédération marocaine de l’industrie et de l’innovation pharmaceutique, en marge d’un atelier sur la filière du cannabis au Maroc, organisé vendredi dernier à Casablanca.
Parmi ces produits, il y a le chocolat dont les amateurs pourront déguster des Napolitains ou des tablettes contenant des graines de cannabis.
Maintenant, on peut se demander si en allant trop vite à la besogne, les initiateurs n'ont pas mis la charrue avant les boeufs en annonçant la prochaine mise en vente de produits si aucun accord n'a encore été trouvé en ce qui concerne les commerces autorisés !?
Ce produit sera proposé par la société, Kyff, filiale de OKSA groupe. Il y aura aussi des infusions avec des mélanges aux vertus digestives, relaxantes, cognitives ou encore immunitaires.
Kyff propose également des snus, ces petits sachets à placer sous la lèvre, déclinés en différentes saveurs et concentrations de cannabis. Et pour ceux qui préfèrent la vaporisation, des pouches de copeaux de CBD seront aussi disponibles.
Précision de taille du directeur général de l’ANRAC, Mohamed El Guerrouj, ces produits passeront «obligatoirement» par le circuit des pharmacies. Pour les autres produits dérivés (chocolat, bonbons et autres), les contours de la distribution font encore l’objet de discussions entre les différents intervenants.
De même que rien n’est encore arrêté en ce qui concerne les usages dans les secteurs du textile ou du BTP.C’est dire qu’après la légalisation, actée suite à l’entrée en vigueur de la loi 13-21 en 2021, le secteur est train de négocier un nouveau tournant.
Si les laboratoires ont investi lourdement dans le secteur, c’est qu’ils savent tout le potentiel qu’il recèle.
Et ce, que ce soit au niveau du marché local ou encore en ce qui concerne les exportations. Sur ce dernier point justement, on table sur 5 milliards de dirhams, dans l’hypothèse où les produits marocains 15% du marché européen actuel.
Le cannabis licite made in Morocco est prêt à être commercialisé, notamment dans la branche médicament, nous apprend Mohamed El Bouhmadi, président de la Fédération marocaine de l’industrie et de l’innovation pharmaceutique, en marge d’un atelier sur la filière du cannabis au Maroc, organisé vendredi dernier à Casablanca.
Parmi ces produits, il y a le chocolat dont les amateurs pourront déguster des Napolitains ou des tablettes contenant des graines de cannabis.
Maintenant, on peut se demander si en allant trop vite à la besogne, les initiateurs n'ont pas mis la charrue avant les boeufs en annonçant la prochaine mise en vente de produits si aucun accord n'a encore été trouvé en ce qui concerne les commerces autorisés !?
Ce produit sera proposé par la société, Kyff, filiale de OKSA groupe. Il y aura aussi des infusions avec des mélanges aux vertus digestives, relaxantes, cognitives ou encore immunitaires.
Kyff propose également des snus, ces petits sachets à placer sous la lèvre, déclinés en différentes saveurs et concentrations de cannabis. Et pour ceux qui préfèrent la vaporisation, des pouches de copeaux de CBD seront aussi disponibles.
Précision de taille du directeur général de l’ANRAC, Mohamed El Guerrouj, ces produits passeront «obligatoirement» par le circuit des pharmacies. Pour les autres produits dérivés (chocolat, bonbons et autres), les contours de la distribution font encore l’objet de discussions entre les différents intervenants.
De même que rien n’est encore arrêté en ce qui concerne les usages dans les secteurs du textile ou du BTP.C’est dire qu’après la légalisation, actée suite à l’entrée en vigueur de la loi 13-21 en 2021, le secteur est train de négocier un nouveau tournant.
Si les laboratoires ont investi lourdement dans le secteur, c’est qu’ils savent tout le potentiel qu’il recèle.
Et ce, que ce soit au niveau du marché local ou encore en ce qui concerne les exportations. Sur ce dernier point justement, on table sur 5 milliards de dirhams, dans l’hypothèse où les produits marocains 15% du marché européen actuel.