L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) considère que ces chiffres alarmants, qui ne cessent de croître, font du cancer l'une des principales causes de mortalité dans le monde.
La prévalence des différents types de cancer varie selon les pays, cependant en termes de mortalité, le cancer du poumon est le plus meurtrier avec environ 1,8 million de décès chaque année, suivi par le cancer colorectal avec 916 000 décès, le cancer du foie avec 830 000 décès, le cancer de l'estomac avec 769 000 décès et le cancer du sein avec 685 000 décès.
Le 4 février est la Journée mondiale de lutte contre le cancer, une occasion importante de sensibiliser le public au cancer en tant que problème majeur de santé publique et de promouvoir des actions concrètes pour améliorer le dépistage et l'accès aux soins.
Le thème retenu pour la Journée mondiale de lutte contre le cancer 2023 s'inscrit dans la deuxième année de la campagne "Combler les lacunes en matière de soins", qui vise à trouver des solutions pour réduire les inégalités en matière de traitement du cancer. Cette campagne appelle à l'élaboration de stratégies et de plans de lutte contre le cancer plus efficaces, à la mise en place d'un financement durable et à un investissement accru pour améliorer la situation des personnes atteintes de cette maladie.
Chaque année, le Maroc enregistre environ 50 000 nouveaux cas de cancer, ce qui représente 13,4% des décès dans le pays après les maladies cardiovasculaires. Les tumeurs sont donc une cause majeure de décès au Maroc.
Depuis 2010, la lutte contre le cancer au Maroc a connu une restructuration majeure avec le lancement du premier Plan National de Prévention et de Contrôle du Cancer. Ce plan a offert une opportunité unique d'aborder la lutte contre le cancer avec une approche inclusive, intégrée, globale et centrée sur le patient. Depuis, des progrès significatifs ont été réalisés, notamment la modification de la perception de la population face au cancer, l'institutionnalisation de programmes de prévention et de détection précoce, l'amélioration considérable de l'accès et de la qualité des soins, ainsi que la mise en place d'un programme de soins palliatifs.
Le Maroc a mis en place un deuxième plan pour la période 2020-2029 dans le but de consolider et de pérenniser les acquis du premier plan de lutte contre le cancer. Ce nouveau plan vise à corriger les insuffisances identifiées, en particulier en ce qui concerne la gouvernance et la qualité des soins, tout en proposant des mesures innovantes dans tous les domaines.
Dans le cadre de ce plan, la maîtrise des facteurs de risque du cancer, notamment ceux liés au tabac, aux agents pathogènes, à l'environnement et au milieu professionnel, est une priorité absolue.
Le Plan National de Prévention et de Contrôle du Cancer 2020-2029 prendra en compte les nouvelles connaissances scientifiques et les innovations technologiques tout au long de sa mise en œuvre. Il adoptera également les approches et concepts les plus appropriés en cancérologie pour accompagner les professionnels de santé dans l'évolution de leurs pratiques de soins, améliorant ainsi la prise en charge en cancérologie.
Il est possible d'éviter 30 à 50% des cancers en détectant la maladie à un stade précoce et en fournissant un traitement approprié aux patients. Cela permettrait de limiter les dommages causés par le cancer et d'améliorer les taux de survie.
Salma LABTAR
La prévalence des différents types de cancer varie selon les pays, cependant en termes de mortalité, le cancer du poumon est le plus meurtrier avec environ 1,8 million de décès chaque année, suivi par le cancer colorectal avec 916 000 décès, le cancer du foie avec 830 000 décès, le cancer de l'estomac avec 769 000 décès et le cancer du sein avec 685 000 décès.
Le 4 février est la Journée mondiale de lutte contre le cancer, une occasion importante de sensibiliser le public au cancer en tant que problème majeur de santé publique et de promouvoir des actions concrètes pour améliorer le dépistage et l'accès aux soins.
Le thème retenu pour la Journée mondiale de lutte contre le cancer 2023 s'inscrit dans la deuxième année de la campagne "Combler les lacunes en matière de soins", qui vise à trouver des solutions pour réduire les inégalités en matière de traitement du cancer. Cette campagne appelle à l'élaboration de stratégies et de plans de lutte contre le cancer plus efficaces, à la mise en place d'un financement durable et à un investissement accru pour améliorer la situation des personnes atteintes de cette maladie.
Chaque année, le Maroc enregistre environ 50 000 nouveaux cas de cancer, ce qui représente 13,4% des décès dans le pays après les maladies cardiovasculaires. Les tumeurs sont donc une cause majeure de décès au Maroc.
Depuis 2010, la lutte contre le cancer au Maroc a connu une restructuration majeure avec le lancement du premier Plan National de Prévention et de Contrôle du Cancer. Ce plan a offert une opportunité unique d'aborder la lutte contre le cancer avec une approche inclusive, intégrée, globale et centrée sur le patient. Depuis, des progrès significatifs ont été réalisés, notamment la modification de la perception de la population face au cancer, l'institutionnalisation de programmes de prévention et de détection précoce, l'amélioration considérable de l'accès et de la qualité des soins, ainsi que la mise en place d'un programme de soins palliatifs.
Le Maroc a mis en place un deuxième plan pour la période 2020-2029 dans le but de consolider et de pérenniser les acquis du premier plan de lutte contre le cancer. Ce nouveau plan vise à corriger les insuffisances identifiées, en particulier en ce qui concerne la gouvernance et la qualité des soins, tout en proposant des mesures innovantes dans tous les domaines.
Dans le cadre de ce plan, la maîtrise des facteurs de risque du cancer, notamment ceux liés au tabac, aux agents pathogènes, à l'environnement et au milieu professionnel, est une priorité absolue.
Le Plan National de Prévention et de Contrôle du Cancer 2020-2029 prendra en compte les nouvelles connaissances scientifiques et les innovations technologiques tout au long de sa mise en œuvre. Il adoptera également les approches et concepts les plus appropriés en cancérologie pour accompagner les professionnels de santé dans l'évolution de leurs pratiques de soins, améliorant ainsi la prise en charge en cancérologie.
Il est possible d'éviter 30 à 50% des cancers en détectant la maladie à un stade précoce et en fournissant un traitement approprié aux patients. Cela permettrait de limiter les dommages causés par le cancer et d'améliorer les taux de survie.
Salma LABTAR