Par El Montacir Bensaid
Au feu, ça flambe au Maroc !
Qu'est ce qui flambe ?
La carte visa bien sûr !
Tous les prix s'envolent et les touristes avec !
La folie furieuse !
Qu'est ce qui justifie que moi, marocain, je passe mes vacances chez moi ?
Les tarifs prohibitifs des hôtels ?
Les terrasses de café où les vendeurs à la sauvette et les mendiants ne nous laissent pas un moment de répit ?
Dans ces mêmes terrasses, sur jamaa El fna, où on vous sert les petits déjeuners dits marocains, composés des plus petits bghirs pâteux, mal cuits et des pires msmene faits par un manchot désabusé, de mémoire de marocain ?
Quoi, nous ne sommes même capable de contrôler la qualité de notre cuisine locale ?
Les taxis de Marrakech sont des gangsters, des arnaqueurs, une mafia qui fait la loi sur les prix des courses.
Dernière expérience personnelle, à la sortie d'un restaurant sélect, ne connaissant pas la distance qui me séparait de mon hôtel, j'ai pris un taxi qui m'a fait payer, pour moins de 800 m,100Dh.
Alléluia !
Je ne m'étendrai pas sur la saleté des plages, l'anarchie qui y règne avec cette ambiance de souk, le manque de toilettes et de douches, le manque de civisme, les loueurs de parasols et de chaises, les gardiens de voitures...
A propos des toilettes, nous avons un problème national !
Des latrines inexistantes ou dégueulasses parfois même dans les stations d'essence et dans les cafés et restaurants.
Pour les villes, il ne faut pas rêver, elles n'existent pas !
Le ministère du tourisme doit rentrer dans la tête de son armada de fonctionnaires que le soleil, la mer, la gentillesse supposée de la population, ça ne suffit pas et ça n'incite personne à venir chez nous.
Je suis patriote et malheureux de faire ce constat mais apparemment personne ne veut régler les dysfonctionnements qui minent notre tourisme.
Bonnes vacances à tous, ayez de la patience, serrez la ceinture, bouchez vous le nez devant les toilettes publiques quand il y en a, cherchez une plage déserte si cela se trouve, fermez les yeux quand il faut et mettez vous les doigts dans les oreilles pour ne pas entendre les grossièretés et les insultes proférées par les gardiens dans nos belles avenues.
Rédigé par El Montacir Bensaid