COP29 : une conférence climatique aux enjeux renouvelés
La tenue de la COP29 à Bakou marque une première pour l'Azerbaïdjan, pays riche en ressources fossiles, qui affiche sa volonté de s'engager dans la transition énergétique. Cette édition intervient dans un contexte où les records de températures et les phénomènes météorologiques extrêmes se multiplient, rappelant l'urgence d'une action climatique concertée.
Plusieurs éléments distinguent cette conférence des précédentes : La COP29 reflète une prise de conscience accrue des gouvernements quant à l'urgence climatique. La présidence azerbaïdjanaise, issue d'un pays traditionnellement dépendant des énergies fossiles, symbolise une volonté de diversification énergétique et d'engagement vers des solutions durables. Cette posture pourrait encourager d'autres nations productrices de combustibles fossiles à envisager des transitions similaires.
Les négociations sur le NCQG mettent en lumière les tensions persistantes entre pays développés et en développement concernant la répartition des responsabilités financières. Les pays du Sud réclament des engagements plus ambitieux et des mécanismes de financement plus transparents pour soutenir leurs efforts d'atténuation et d'adaptation.
En ce qui concerne l'environnement, la COP29 se distingue par une volonté de renforcer les mécanismes de suivi et de mise en œuvre des engagements climatiques. La finalisation des règles relatives aux marchés carbone vise à assurer que les réductions d'émissions soient réelles et vérifiables, évitant ainsi les dérives observées dans certains systèmes antérieurs.
L'accent mis sur l'intégration des conclusions du Bilan mondial dans les CDN témoigne d'une approche plus rigoureuse et scientifique de l'action climatique. Cette démarche encourage les pays à aligner leurs politiques sur les dernières données disponibles, renforçant ainsi la crédibilité et l'efficacité des efforts globaux.
La COP29 aborde des questions cruciales liées au financement de la transition énergétique. La définition d'un NCQG ambitieux est essentielle pour mobiliser les ressources nécessaires à la décarbonation des économies et à l'adaptation aux impacts climatiques.
Les discussions sur les marchés carbone revêtent également une importance économique majeure. Un cadre bien conçu peut stimuler les investissements dans les technologies propres et offrir des incitations financières aux entreprises pour réduire leurs émissions. Cependant, des règles strictes sont indispensables pour éviter les abus et garantir que ces mécanismes contribuent réellement à la réduction des émissions mondiales.
Plusieurs acteurs jouent un rôle central dans les négociations de la COP29 : La COP29 à Bakou marque une étape significative dans la gouvernance climatique mondiale. En mettant l'accent sur le financement, la mise en œuvre des engagements et la transparence des mécanismes, cette édition se distingue par une approche plus pragmatique et orientée vers l'action. Les défis restent nombreux, mais les initiatives entreprises lors de cette conférence pourraient jeter les bases d'une coopération internationale renforcée pour faire face à l'urgence climatique.
Plusieurs éléments distinguent cette conférence des précédentes :
- Focus sur la finance climatique : La COP29 est souvent qualifiée de "COP des finances" en raison de l'accent mis sur le financement de la lutte contre le changement climatique. Les discussions portent sur la définition d'un nouvel objectif collectif quantifié (NCQG) pour la finance climat, succédant à l'engagement des 100 milliards de dollars par an.
- Mise en œuvre des résultats du Bilan mondial : Les Parties sont appelées à intégrer les conclusions du premier Bilan mondial dans leurs contributions déterminées au niveau national (CDN), avec une échéance fixée à février 2025. Cette démarche vise à aligner les engagements nationaux sur l'objectif de limitation du réchauffement à 1,5°C.
- Finalisation des règles des marchés carbone : La COP29 ambitionne de finaliser les règles encadrant les mécanismes de coopération volontaire entre les Parties, notamment les échanges de crédits carbone, afin de garantir l'intégrité environnementale de ces dispositifs.
Les négociations sur le NCQG mettent en lumière les tensions persistantes entre pays développés et en développement concernant la répartition des responsabilités financières. Les pays du Sud réclament des engagements plus ambitieux et des mécanismes de financement plus transparents pour soutenir leurs efforts d'atténuation et d'adaptation.
En ce qui concerne l'environnement, la COP29 se distingue par une volonté de renforcer les mécanismes de suivi et de mise en œuvre des engagements climatiques. La finalisation des règles relatives aux marchés carbone vise à assurer que les réductions d'émissions soient réelles et vérifiables, évitant ainsi les dérives observées dans certains systèmes antérieurs.
L'accent mis sur l'intégration des conclusions du Bilan mondial dans les CDN témoigne d'une approche plus rigoureuse et scientifique de l'action climatique. Cette démarche encourage les pays à aligner leurs politiques sur les dernières données disponibles, renforçant ainsi la crédibilité et l'efficacité des efforts globaux.
La COP29 aborde des questions cruciales liées au financement de la transition énergétique. La définition d'un NCQG ambitieux est essentielle pour mobiliser les ressources nécessaires à la décarbonation des économies et à l'adaptation aux impacts climatiques.
Les discussions sur les marchés carbone revêtent également une importance économique majeure. Un cadre bien conçu peut stimuler les investissements dans les technologies propres et offrir des incitations financières aux entreprises pour réduire leurs émissions. Cependant, des règles strictes sont indispensables pour éviter les abus et garantir que ces mécanismes contribuent réellement à la réduction des émissions mondiales.
Plusieurs acteurs jouent un rôle central dans les négociations de la COP29 :
- Union européenne : L'UE continue de se positionner en leader climatique, plaidant pour des engagements ambitieux et une augmentation des financements pour les pays en développement
- États-Unis : Après un retour remarqué dans l'Accord de Paris, les États-Unis cherchent à renforcer leur crédibilité en matière climatique, tout en naviguant entre les pressions internes et les attentes internationales.
- Pays en développement : Ces nations insistent sur la nécessité d'un soutien financier accru et d'une reconnaissance des pertes et dommages subis en raison des impacts climatiques.
- Société civile : Les ONG et les mouvements citoyens jouent un rôle de vigie, rappelant aux gouvernements leurs engagements et plaidant pour une justice climatique qui prenne en compte les populations les plus vulnérables.