La COP29 s'ouvre dans un contexte préoccupant, marqué par un record mondial d'émissions de gaz à effet de serre (GES) atteint en 2023. Les rapports scientifiques récents alertent sur l'accélération du réchauffement climatique, avec des conséquences dévastatrices telles que l'augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes, la montée du niveau des mers et la perte de biodiversité.

Le choix de Bakou comme hôte de la COP29 souligne l'engagement de l'Azerbaïdjan dans la lutte contre le changement climatique. Le président Ilham Aliyev a exprimé sa fierté d'accueillir cet événement, y voyant une reconnaissance internationale des efforts de son pays, notamment dans le développement des énergies vertes.

Les attentes pour cette conférence sont élevées. Les délégations présentes doivent s'accorder sur des mesures concrètes pour réduire les émissions de GES, renforcer les engagements nationaux et mobiliser des financements pour soutenir les pays les plus vulnérables. La mise en œuvre effective de l'Accord de Paris reste au cœur des discussions, avec l'objectif de limiter le réchauffement à 1,5°C.

La COP29 se distingue par une forte participation de la société civile, des ONG et des représentants du secteur privé. Cette inclusion reflète la reconnaissance que la lutte contre le changement climatique nécessite une mobilisation collective, au-delà des gouvernements. Des initiatives locales, des innovations technologiques et des engagements du secteur privé sont présentés comme des contributions essentielles à la transition écologique.

Malgré les bonnes intentions, des défis subsistent. Les divergences entre pays développés et en développement sur les responsabilités historiques et les financements climatiques compliquent les négociations. De plus, la nécessité de concilier croissance économique et réduction des émissions pose des questions complexes, notamment pour les pays dépendants des énergies fossiles.

La COP29 à Bakou représente une opportunité cruciale pour intensifier l'action climatique mondiale. Face à l'urgence, les décisions prises lors de cette conférence pourraient déterminer la trajectoire future de notre planète. Il est impératif que les engagements se traduisent en actions concrètes pour assurer un avenir durable aux générations futures.