La Commission Economique pour l’Afrique (CEA) est l’une des cinq commissions régionales du Conseil Economique et Social de l’ONU (ECOSOC). Elle a pour mission de soutenir le développement du continent en aidant les pays à formuler et mettre en œuvre des politiques et programmes à même de contribuer à leur transformation économique et sociale.
Prévue sous le thème : « L’industrialisation durable et la diversification de l’Afrique à l’ère du numérique dans le contexte de la Covid-19 », la COM2021 se tient avec la participation de nombreux intervenants de haut niveau. Parmi ces derniers, Vera Songwe, Secrétaire Exécutive de la CEA, Mohamed Benchaaboun, Ministre de l'Economie, des Finances et de la Réforme de l'Administration du Royaume du Maroc, Hala El Said, Ministre de la Planification, du Suivi et de la Réforme de l'administration de la République Arabe d'Egypte, Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur Général de l’Organisation Mondiale de la Santé, Abebe Aemro Selassie, Directeur du département Afrique au Fonds Monétaire International, Albert Muchanga, Commissaire chargé du développement économique, du commerce et de l’industrie et des mines à la Commission de l'Union africaine, Benedict Oramah, Président de Afreximbank et Rémy Rioux, directeur général de l’Agence Française de développement.
Cette année, la COM2021 intervient dans un contexte marqué par la crise économique causée par la pandémie de la Covid-19, qui a engendré la première récession du continent depuis 20 ans.
En plus d’une chute du PIB continental estimée à 2 à 5,4% causée par la pandémie en 2020, il est estimé que les pays africains perdent aujourd’hui 3 à 5% de leur PIB à cause de leur changement climatique.
Dans le cas de l’Afrique du Nord, le changement climatique pourrait coûter jusqu’à 10% du PIB d’ici 2050.
Face à cela, les pays africains et d’Afrique du Nord se doivent de reconstruire leurs économies rapidement, et sur des bases plus solides et résilientes qui leur permettront de sortir leurs populations de la pauvreté, mieux résister aux crises futures, et générer suffisamment d’emplois pour les 170 millions de jeunes attendus sur le marché africain de l’emploi entre 2020 et 2030.
La CEA estime qu’un accès rapide et équitable aux vaccins permettrait aux marchés émergents et aux économies en développement d’accélérer leur reprise d’environ 1,5% en 2021 et en 2022.
Par ailleurs, l’accélération de la numérisation des économies causée par la pandémie en Afrique a révélé la capacité de la digitalisation à transformer les économies du continent, et faciliter leur diversification et leur industrialisation durable dans le cadre d’un marché numérique mondial estimée à plus de 11 500 milliards de dollars en 2019.
Prévue sous le thème : « L’industrialisation durable et la diversification de l’Afrique à l’ère du numérique dans le contexte de la Covid-19 », la COM2021 se tient avec la participation de nombreux intervenants de haut niveau. Parmi ces derniers, Vera Songwe, Secrétaire Exécutive de la CEA, Mohamed Benchaaboun, Ministre de l'Economie, des Finances et de la Réforme de l'Administration du Royaume du Maroc, Hala El Said, Ministre de la Planification, du Suivi et de la Réforme de l'administration de la République Arabe d'Egypte, Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur Général de l’Organisation Mondiale de la Santé, Abebe Aemro Selassie, Directeur du département Afrique au Fonds Monétaire International, Albert Muchanga, Commissaire chargé du développement économique, du commerce et de l’industrie et des mines à la Commission de l'Union africaine, Benedict Oramah, Président de Afreximbank et Rémy Rioux, directeur général de l’Agence Française de développement.
Cette année, la COM2021 intervient dans un contexte marqué par la crise économique causée par la pandémie de la Covid-19, qui a engendré la première récession du continent depuis 20 ans.
En plus d’une chute du PIB continental estimée à 2 à 5,4% causée par la pandémie en 2020, il est estimé que les pays africains perdent aujourd’hui 3 à 5% de leur PIB à cause de leur changement climatique.
Dans le cas de l’Afrique du Nord, le changement climatique pourrait coûter jusqu’à 10% du PIB d’ici 2050.
Face à cela, les pays africains et d’Afrique du Nord se doivent de reconstruire leurs économies rapidement, et sur des bases plus solides et résilientes qui leur permettront de sortir leurs populations de la pauvreté, mieux résister aux crises futures, et générer suffisamment d’emplois pour les 170 millions de jeunes attendus sur le marché africain de l’emploi entre 2020 et 2030.
La CEA estime qu’un accès rapide et équitable aux vaccins permettrait aux marchés émergents et aux économies en développement d’accélérer leur reprise d’environ 1,5% en 2021 et en 2022.
Par ailleurs, l’accélération de la numérisation des économies causée par la pandémie en Afrique a révélé la capacité de la digitalisation à transformer les économies du continent, et faciliter leur diversification et leur industrialisation durable dans le cadre d’un marché numérique mondial estimée à plus de 11 500 milliards de dollars en 2019.