A travers ce rapport, le CESE procède à un examen des principales évolutions sur les plans économique, social et environnemental, tout en proposant un certain nombre de recommandations et d’orientations en matière de politiques publiques.
Toujours est-il qu’au vu du contexte actuel, fortement plombé par les conséquences dévastatrices de la pandémie de la Covid-19, ce rapport a, exceptionnellement, consacré sa partie “ points de vigilance ” aux répercussions de la crise sanitaire, au défi de la relance à court terme, ainsi qu’aux inflexions à retenir à moyen et a long termes.
A ce titre, le CESE estime que, parallèlement à la relance de court terme, la crise sanitaire a mis en exergue la nécessité d’enclencher un processus de restructuration profond du modèle économique et social du pays et ce, dans la perspective de mieux se prémunir contre les chocs à venir et s’assurer aussi d’un meilleur repositionnement sur l’échiquier économique tant régional que mondial.
Aussi, est-il préconisé de concevoir le post-Covid à travers un certain nombre de leviers.
Sur le plan économique, la recette CESE consiste à reconstituer, voire améliorer l’espace budgétaire, quitte à mettre en place un Fonds permanent de stabilisation contre les chocs majeurs qui, en cas de besoin, servirait à mutualiser les risques et procurer ainsi une meilleure résilience de l’économie.
Une résilience qui, version CESE, passe aussi par une promotion « ciblée et non excessive » des industries de substitution aux importations conjuguée à une amélioration du taux d’intégration industrielle des métiers mondiaux, afin de mieux atténuer la vulnérabilité de l’économie aux éventuelles perturbations des chaines d’approvisionnement dans les crises futures et aux risques de relocalisation.
Aussi, est-il recommandé, afin d’éviter de créer de nouveaux secteurs rentiers, de conditionner les incitations accordées en ce sens aux industries nationales par des critères de performance.
Sur le même registre le CESE préconise la poursuite du processus de révision déjà entame des différents accords commerciaux conclus, pour appuyer les industries nationales , les protéger contre les pratiques anticoncurrentielles des partenaires et, en même temps, engager une politique de promotion de la consommation du “made in Morocco” et de généralisation de la préférence nationale à toutes les commandes publiques.
Partant du fait que la stratégie de substitution à l’import n’est nullement adaptée à tous les produits, Le CESE invite les entreprises nationales à étudier aussi l’opportunité des modèles de “parallel supply chain ” qui consistent à augmenter la résilience des chaines d’approvisionnement en diversifiant les fournisseurs étrangers. Aussi, les entreprises marocaines devraient être incitées à équilibrer entre le just-in-time (stocks minimaux) et la constitution de stocks de produits et d’intrants pour atténuer les effets des chocs.
En somme, le CESE soutient qu’un changement de mindset et de stratégie s’impose plus que jamais pour l’entreprise marocaine.
Noureddine BATIJE
Toujours est-il qu’au vu du contexte actuel, fortement plombé par les conséquences dévastatrices de la pandémie de la Covid-19, ce rapport a, exceptionnellement, consacré sa partie “ points de vigilance ” aux répercussions de la crise sanitaire, au défi de la relance à court terme, ainsi qu’aux inflexions à retenir à moyen et a long termes.
A ce titre, le CESE estime que, parallèlement à la relance de court terme, la crise sanitaire a mis en exergue la nécessité d’enclencher un processus de restructuration profond du modèle économique et social du pays et ce, dans la perspective de mieux se prémunir contre les chocs à venir et s’assurer aussi d’un meilleur repositionnement sur l’échiquier économique tant régional que mondial.
Aussi, est-il préconisé de concevoir le post-Covid à travers un certain nombre de leviers.
Sur le plan économique, la recette CESE consiste à reconstituer, voire améliorer l’espace budgétaire, quitte à mettre en place un Fonds permanent de stabilisation contre les chocs majeurs qui, en cas de besoin, servirait à mutualiser les risques et procurer ainsi une meilleure résilience de l’économie.
Une résilience qui, version CESE, passe aussi par une promotion « ciblée et non excessive » des industries de substitution aux importations conjuguée à une amélioration du taux d’intégration industrielle des métiers mondiaux, afin de mieux atténuer la vulnérabilité de l’économie aux éventuelles perturbations des chaines d’approvisionnement dans les crises futures et aux risques de relocalisation.
Aussi, est-il recommandé, afin d’éviter de créer de nouveaux secteurs rentiers, de conditionner les incitations accordées en ce sens aux industries nationales par des critères de performance.
Sur le même registre le CESE préconise la poursuite du processus de révision déjà entame des différents accords commerciaux conclus, pour appuyer les industries nationales , les protéger contre les pratiques anticoncurrentielles des partenaires et, en même temps, engager une politique de promotion de la consommation du “made in Morocco” et de généralisation de la préférence nationale à toutes les commandes publiques.
Partant du fait que la stratégie de substitution à l’import n’est nullement adaptée à tous les produits, Le CESE invite les entreprises nationales à étudier aussi l’opportunité des modèles de “parallel supply chain ” qui consistent à augmenter la résilience des chaines d’approvisionnement en diversifiant les fournisseurs étrangers. Aussi, les entreprises marocaines devraient être incitées à équilibrer entre le just-in-time (stocks minimaux) et la constitution de stocks de produits et d’intrants pour atténuer les effets des chocs.
En somme, le CESE soutient qu’un changement de mindset et de stratégie s’impose plus que jamais pour l’entreprise marocaine.
Noureddine BATIJE
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