L'Afrique est confrontée à une crise sanitaire alarmante alors que l'épidémie de mpox, précédemment appelée variole du singe, continue de se propager à un rythme inquiétant. Le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC-Afrique) a récemment sonné l'alarme en déclarant une "urgence de santé publique", le niveau d'alerte le plus élevé de l'agence.
Depuis janvier 2022, le mpox a infecté plus de 38.000 personnes à travers 16 pays africains, entraînant 1.456 décès. Ces chiffres, bien que déjà préoccupants, cachent une réalité encore plus sombre : en 2024, le nombre de cas a explosé de 160% par rapport à l'année précédente. Cette recrudescence souligne l'importance d'une réponse rapide et coordonnée pour freiner la propagation de cette maladie.
Le CDC-Afrique appelle à une action immédiate, non seulement pour contenir l'épidémie actuelle, mais aussi pour prévenir de futures flambées. Les efforts de sensibilisation, de vaccination, et de traitement doivent être intensifiés, en particulier dans les zones les plus touchées. La communauté internationale est également invitée à renforcer son soutien, tant en termes de ressources que de financement, pour aider les pays africains à surmonter cette crise.
Le temps presse pour éviter une catastrophe sanitaire majeure. Le mpox, bien que moins connu que d'autres épidémies, représente une menace réelle et croissante pour la santé publique sur le continent africain. Une mobilisation massive est essentielle pour briser la chaîne de transmission et protéger les populations vulnérables.