Accrochez-vous, parce que la prochaine grande épopée des Lions de l’Atlas commence aujourd’hui... en version mini. Les U20 marocains s’envolent pour l’Égypte afin de défendre nos couleurs à la Coupe d’Afrique des Nations 2025, mais surtout, pour poser les fondations d’un rêve XXL : briller à domicile lors de la Coupe du Monde 2030.

Et ce n’est pas un hasard. C’est le boss de la FRMF lui-même, Fouzi Lekjaa, qui l’a dit, avec la conviction d’un coach à la mi-temps d’un Clasico : "Ces joueurs sont le projet de l’équipe première. On prépare 2030 dès maintenant." Pas de freestyle ici, tout est pensé, planifié, huilé comme un une-deux bien placé.

​Avant le grand départ, les lionceaux ont eu droit à une causerie motivante made in Lekjaa, au Complexe Mohammed VI de football, la nouvelle usine à talents du foot marocain. Objectif ? Leur rappeler que la CAN U20, ce n’est pas juste une compète de jeunes. C’est le début du parcours vers la A, vers la gloire, et peut-être même vers le Mondial 2030 qui se jouera entre le Maroc, l’Espagne et le Portugal.

“Le joueur qui a traversé toutes les étapes jeunes est celui qui est le mieux préparé au haut niveau”, a-t-il insisté. Autrement dit : pas de raccourci. Que du taf, de la sueur et des tacles bien sentis.

Dans le groupe B, le Maroc devra sortir les griffes face au Kenya (1er mai), au Nigeria (3 mai) et à la Tunisie (7 mai). Un derby maghrébin sous tension pour finir les phases de poules, ambiance couscous pimenté garantie. Les lionceaux devront finir dans les deux premiers de leur groupe ou faire partie des deux meilleurs troisièmes pour accéder aux quarts.

Et au bout du chemin ? Une place dans le dernier carré, synonyme de billet pour la Coupe du Monde U20 2025 au Chili. Une vitrine planétaire pour nos jeunes, et un vrai test grandeur nature. Ce n’est pas juste une CAN. C’est une rampe de lancement. Une pépinière de talents.

Une preuve que le foot marocain pense loin, vise haut, et bosse dur. Alors à tous les supporters : ne ratez pas ça. Allumez vos télés, sortez les drapeaux, et supportez nos lionceaux comme si c’était déjà 2030. Parce qu’en vrai… c’est déjà un peu le cas.