Du 13 au 28 avril 2025, le Maroc n’a pas juste accueilli une compétition de foot. Il a mis en scène un spectacle où les promesses du continent ont dansé avec l’avenir. Entre l’explosion de talents sur les pelouses et les tribunes remplies de recruteurs aux carnets de notes bien dégainés, cette CAN U17 a fait tourner les têtes. Et pas que celles des défenseurs.

La CAF l’a confirmé : plus de 200 scouts étaient accrédités. Oui, deux-cent ! Manchester United, Chelsea, Bayern, OM… C’est pas un mercato, c’est un casting de Marvel. Les grands d’Europe ont tous mis leur costard et leurs lunettes de soleil pour venir flairer la pépite. Et ils n’ont pas été déçus.

Sur le terrain, les Lionceaux de l’Atlas ont fait honneur au drapeau. Un jeu collectif huilé, des individualités qui claquent comme un ftour en famille, et une grinta qu’on ne fabrique pas en salle de muscu. Le sacre à domicile ? Cerise sur le msemen.

Mais ce n’est pas que le jeu qui a bluffé les invités. L’organisation, elle, a mis tout le monde d’accord. Infrastructures dernier cri, hôtels à deux passes des stades, logistique millimétrée… Même les GPS n’ont pas eu le temps de se perdre. Bennard Kumordzi, ex-international ghanéen et recruteur pour Genk, a lâché :
 

« C’est ma première CAN U17 et franchement, je suis impressionné. Les installations sont top niveau, les équipes bien préparées. Le Maroc a mis la barre très haut. »

 

Et il n’était pas le seul à se frotter les yeux. Le Wydad, la RS Berkane, Al Ahly, et même des clubs asiatiques comme Al Ain étaient de la partie. Un vrai souk de talents, version football business.

Cette CAN U17, c’est un peu comme un bon tajine : bien mijotée, pleine de saveurs, et qui donne envie d’y revenir. Le Maroc a montré qu’il sait recevoir, organiser et surtout faire briller les étoiles montantes du continent. Et maintenant ? On garde les jumelles sur ces Lionceaux. Parce que la prochaine fois qu’on les verra, ce sera peut-être sur les pelouses de Ligue des Champions… ou dans FIFA 26.