Une CAN endeuillée par le décès de huit personnes
Lorsqu’on fait la rétrospective de la CAN 2021 au Cameroun, on pense automatiquement à cette soirée du 24 janvier où huit personnes ont perdu la vie après une bousculade avant le début du match des huitièmes de finale Cameroun-Comores.Un événement tragique qui a mis à nu les nombreux problèmes organisationnels qui ont accompagné le tournoi depuis ses débuts.
D'ailleurs, l’image de la plus frappante de ces couacs reste celle survenue lors du match Tunisie-Mali, pendant la phase de groupes, où l’arbitre zambien de la rencontre, Janny Sikazwe, avait sifflé la fin du match avant le terme du temps réglementaire, déclenchant la colère des Tunisiens qui avaient refusé de terminer la rencontre.Les Aigles de Carthage avaient d’ailleurs failli être écartés de la compétition.
Que dire aussi du coup de gueule de l’entraîneur de la Gambie, Tom Saintfiet, qui avait déploré les conditions d’hébergement de son équipe ? «Il y a six joueurs qui dorment dans la même chambre, utilisent les mêmes sanitaires et les mêmes douches. Seuls deux des membres du Staff sont dans des chambres individuelles, les autres membres dorment dans le même lit, en temps de Covid», avait alors lancé le technicien belge. Des affirmations qui ont été rejetées par l’organisation.
Des pelouses pas toujours prêtes pour accueillir des matchs de la CAN
La CAN 2021 restera également marquée par l’état des infrastructures, pas toujours prêtes pour accueillir des matchs de la Coupe d’Afrique. En témoigne l’état de la pelouse du Stade Japoma à Douala, qui avait accueilli les matchs du groupe E. Une pelouse totalement inapte à la pratique du football et qui avait poussé la CAF à délocaliser les matchs prévus dans ce stade dans d’autres terrains du Cameroun. Il faut dire que cette enceinte qui devait accueillir la CAN 2019 n’a pas vraiment été achevée.
Outre Japoma, d’autres pelouses ayant accueilli les matchs de la CAN n’étaient pas au top. Vivement critiqué pour la qualité des pelouses, le porte-parole du Comité d’organisation de la CAN, Abel Mbengué, avait alors déclaré qu’il s’agissait d’un problème de repiquage tout à fait banal. «Je ne comprends pas. Je ne sais pas pourquoi ça fait autant de bruit. Même à Wembley, on fait du repiquage ! Il n’y a pas un seul stade au monde où le repiquage n’est pas évident», avait estimé le responsable camerounais.
Un niveau de jeu élevé et l’émergence de nouvelles nations, point lumineux de la CAN
Footballistiquement parlant, le niveau de la compétition a été un des points lumineux de cette CAN. Si la Coupe d’Afrique au Cameroun a été riche en surprises, avec l’élimination du tenant du titre algérien dès la phase de groupes, ou celle du Ghana, un habitué du dernier carré, elle a également été celle de l’éclosion de nouvelles nations, à l’instar des Comores, qui pour leur première participation a une phase finale n'ont été éliminés qu'en huitième de finale, après un match héroïque contre l'équipe du pays hôte, le Cameroun.
La Gambie, dont c’est également la première participation, a réalisé un parcours exemplaire en se qualifiant pour le quart de finale. Combatives et déterminées, ces équipes ont démontré qu’il n’existait pas de petit Poucet et que chaque équipe pouvait être compétitive. L’Égypte, qui a pourtant mal entamé sa CAN, a signé un beau parcours lors de cette édition, notamment lors des matchs à élimination directe où l’équipe a joué 120 minutes lors de ses quatre duels contre la Côte d’Ivoire, le Maroc, le Cameroun et le Sénégal, un record.
LODJ avec LeMatin
Lorsqu’on fait la rétrospective de la CAN 2021 au Cameroun, on pense automatiquement à cette soirée du 24 janvier où huit personnes ont perdu la vie après une bousculade avant le début du match des huitièmes de finale Cameroun-Comores.Un événement tragique qui a mis à nu les nombreux problèmes organisationnels qui ont accompagné le tournoi depuis ses débuts.
D'ailleurs, l’image de la plus frappante de ces couacs reste celle survenue lors du match Tunisie-Mali, pendant la phase de groupes, où l’arbitre zambien de la rencontre, Janny Sikazwe, avait sifflé la fin du match avant le terme du temps réglementaire, déclenchant la colère des Tunisiens qui avaient refusé de terminer la rencontre.Les Aigles de Carthage avaient d’ailleurs failli être écartés de la compétition.
Que dire aussi du coup de gueule de l’entraîneur de la Gambie, Tom Saintfiet, qui avait déploré les conditions d’hébergement de son équipe ? «Il y a six joueurs qui dorment dans la même chambre, utilisent les mêmes sanitaires et les mêmes douches. Seuls deux des membres du Staff sont dans des chambres individuelles, les autres membres dorment dans le même lit, en temps de Covid», avait alors lancé le technicien belge. Des affirmations qui ont été rejetées par l’organisation.
Des pelouses pas toujours prêtes pour accueillir des matchs de la CAN
La CAN 2021 restera également marquée par l’état des infrastructures, pas toujours prêtes pour accueillir des matchs de la Coupe d’Afrique. En témoigne l’état de la pelouse du Stade Japoma à Douala, qui avait accueilli les matchs du groupe E. Une pelouse totalement inapte à la pratique du football et qui avait poussé la CAF à délocaliser les matchs prévus dans ce stade dans d’autres terrains du Cameroun. Il faut dire que cette enceinte qui devait accueillir la CAN 2019 n’a pas vraiment été achevée.
Outre Japoma, d’autres pelouses ayant accueilli les matchs de la CAN n’étaient pas au top. Vivement critiqué pour la qualité des pelouses, le porte-parole du Comité d’organisation de la CAN, Abel Mbengué, avait alors déclaré qu’il s’agissait d’un problème de repiquage tout à fait banal. «Je ne comprends pas. Je ne sais pas pourquoi ça fait autant de bruit. Même à Wembley, on fait du repiquage ! Il n’y a pas un seul stade au monde où le repiquage n’est pas évident», avait estimé le responsable camerounais.
Un niveau de jeu élevé et l’émergence de nouvelles nations, point lumineux de la CAN
Footballistiquement parlant, le niveau de la compétition a été un des points lumineux de cette CAN. Si la Coupe d’Afrique au Cameroun a été riche en surprises, avec l’élimination du tenant du titre algérien dès la phase de groupes, ou celle du Ghana, un habitué du dernier carré, elle a également été celle de l’éclosion de nouvelles nations, à l’instar des Comores, qui pour leur première participation a une phase finale n'ont été éliminés qu'en huitième de finale, après un match héroïque contre l'équipe du pays hôte, le Cameroun.
La Gambie, dont c’est également la première participation, a réalisé un parcours exemplaire en se qualifiant pour le quart de finale. Combatives et déterminées, ces équipes ont démontré qu’il n’existait pas de petit Poucet et que chaque équipe pouvait être compétitive. L’Égypte, qui a pourtant mal entamé sa CAN, a signé un beau parcours lors de cette édition, notamment lors des matchs à élimination directe où l’équipe a joué 120 minutes lors de ses quatre duels contre la Côte d’Ivoire, le Maroc, le Cameroun et le Sénégal, un record.
LODJ avec LeMatin