Quand le coup d’envoi de la 33e édition de la CAN a été donné dimanche dernier, l’enthousiasme et l’espoir ont animé une grande partie du Continent-Mère, qui attendait depuis près de trois ans son tournoi footballistique préféré.
Or, après quatre jours de compétition, la fête est chaque jour un peu plus gâchée par les dysfonctionnements et les erreurs.
La fin de la rencontre qui a opposé la Tunisie au Mali à Limbé était surréaliste. L’arbitre zambien Janny Sikazwe, connu au niveau continental pour ses décisions illogiques, a mis fin au match avant le terme des 90 minutes réglementaires.
La colère du camp tunisien a laissé la place au désarroi le plus total, lorsque les responsables de la CAF ont demandé aux coéquipiers de Wahbi Khazri de revenir sur le terrain alors que certains d’entre eux étaient déjà sous la douche. Les pauvres Aigles maliens voient également leur succès amplement mérité entaché d’un scandale sans précédent.
Quelques minutes plus tard, le même stade de Limbé a connu un avant-match Mauritanie-Gambie encore plus lunaire, au moment de diffuser l’hymne national de la Mauritanie. Les Mourabitounes sont surpris d’entendre un hymne qui leur est étranger. Pas une fois, ni deux fois, mais trois fois. Devant l’incrédulité de la délégation mauritanienne, les organisateurs décident tout simplement de passer à celui de la Gambie. Là encore, le premier succès des Scorpions en une phase finale de CAN passe au deuxième plan.
Mardi, le match Nigeria-Égypte avait fait polémique. Les joueurs et l’arbitre demandaient régulièrement à changer de ballon, car plusieurs étaient dégonflés. La sélection algérienne s’est retrouvée sans bus pour rentrer après une séance d’entraînement. La délégation des Fennecs a été obligée de faire appel aux services d’un transporteur et les joueurs ont pu regagner l’hôtel à bord de mini-vans.
Il est indéniable que la volonté des Camerounais est d’abriter un tournoi de grande envergure dans les meilleures conditions. Malheureusement, l’amateurisme des responsables de l’organisation est bien manifeste.
Et cette fois, il faudra bien plus que la bonne foi et les bonnes paroles de Samuel Eto’o pour réparer le préjudice causé à l’image du plus prestigieux tournoi de football en Afrique.
LODJ avec LeMatin
Or, après quatre jours de compétition, la fête est chaque jour un peu plus gâchée par les dysfonctionnements et les erreurs.
La fin de la rencontre qui a opposé la Tunisie au Mali à Limbé était surréaliste. L’arbitre zambien Janny Sikazwe, connu au niveau continental pour ses décisions illogiques, a mis fin au match avant le terme des 90 minutes réglementaires.
La colère du camp tunisien a laissé la place au désarroi le plus total, lorsque les responsables de la CAF ont demandé aux coéquipiers de Wahbi Khazri de revenir sur le terrain alors que certains d’entre eux étaient déjà sous la douche. Les pauvres Aigles maliens voient également leur succès amplement mérité entaché d’un scandale sans précédent.
Quelques minutes plus tard, le même stade de Limbé a connu un avant-match Mauritanie-Gambie encore plus lunaire, au moment de diffuser l’hymne national de la Mauritanie. Les Mourabitounes sont surpris d’entendre un hymne qui leur est étranger. Pas une fois, ni deux fois, mais trois fois. Devant l’incrédulité de la délégation mauritanienne, les organisateurs décident tout simplement de passer à celui de la Gambie. Là encore, le premier succès des Scorpions en une phase finale de CAN passe au deuxième plan.
Mardi, le match Nigeria-Égypte avait fait polémique. Les joueurs et l’arbitre demandaient régulièrement à changer de ballon, car plusieurs étaient dégonflés. La sélection algérienne s’est retrouvée sans bus pour rentrer après une séance d’entraînement. La délégation des Fennecs a été obligée de faire appel aux services d’un transporteur et les joueurs ont pu regagner l’hôtel à bord de mini-vans.
Il est indéniable que la volonté des Camerounais est d’abriter un tournoi de grande envergure dans les meilleures conditions. Malheureusement, l’amateurisme des responsables de l’organisation est bien manifeste.
Et cette fois, il faudra bien plus que la bonne foi et les bonnes paroles de Samuel Eto’o pour réparer le préjudice causé à l’image du plus prestigieux tournoi de football en Afrique.
LODJ avec LeMatin