Son meilleur défenseur Milan Skriniar a disparu des radars, son attaquant vedette Romelu Lukaku déçoit et son entraîneur Simone Inzaghi est sur le gril après des faux-pas à répétition en championnat qui mettent en péril la qualification pour la prochaine C1.
Inzaghi, sans filet
L'Inter n'a gagné que deux de ses dix derniers matches, toutes compétitions confondues: un bilan famélique pour une équipe proche des demi-finales de Ligue des champions après son succès 2-0 à Lisbonne et de la finale de la Coupe d'Italie (1-1 à l'aller contre la Juventus, à Turin).
Le championnat concentre les inquiétudes: avec un seul point lors de ses cinq dernières sorties, les Nerazzurri ont glissé à la 5e place de Serie A, hors du Top 4 qualificatif pour la C1.
Se qualifier pour la lucrative C1 reste la priorité, au vu des finances fragiles depuis la pandémie de Covid (385 millions de pertes sur les deux dernières saisons). La manquer signerait probablement la fin du bail de Simone Inzaghi, sur le banc depuis l'été 2021, selon la presse sportive.
"Il est le premier à savoir que notre bilan en championnat est insuffisant: on ne peut pas perdre onze matches. Mais il garde le contrôle de l'équipe", a assuré mardi le vice-président Javier Zanetti dans la Repubblica.
Certains commentateurs observent que le chemin désormais le plus court vers la prochaine C1 serait de la gagner cette année. Encore faut-il que l'Inter, dernier club italien à avoir soulevé la Coupe aux grandes oreilles, en 2010, ne se rate pas contre le Benfica, après un nouveau revers surprise à San Siro samedi contre Monza (1-0).
Lukaku, sans réussite
Si plusieurs cadres déçoivent, Romelu Lukaku concentre les critiques lors d'une saison perturbée par une blessure à l'automne, ponctuée de cris racistes à Turin et plombée par un manque d'efficacité chronique.
Grand artisan du scudetto remporté en 2021 sous la direction d'Antonio Conte, le Belge était revenu sous les acclamations l'été dernier, prêté par Chelsea où il ne s'était pas imposé. Mais les tifosi n'ont pas reconnu leur "Big Rom", auteur de trois buts seulement en championnat et quelques ratés indignes de son CV.
Il ne devrait ainsi pas être conservé et retourner l'été prochain chez les Blues, selon la Gazzetta dello Sport. C'est toutefois en Ligue des champions que Lukaku a connu ses plus belles soirées, auteur du seul but des deux confrontations contre le FC Porto (1-0, 0-0) en huitièmes et d'un penalty contre Benfica à l'aller. A lui de confirmer mercredi qu'il reste l'homme des grands soirs, même s'il pourrait encore débuter sur le banc.
Skriniar, sans nouvelles
Si l'Inter a perdu de sa prestance, c'est aussi à cause d'une défense beaucoup moins hermétique: 34 buts encaissés en 30 journées de championnat cette saison, contre 32 sur toute la saison dernière. L'absence au long cours de Milan Skriniar n'arrange évidemment rien.
Le solide défenseur slovaque n'a pas encore quitté l'Italie pour le Paris-SG, où il est attendu en juillet, mais c'est tout comme: il n'a plus joué plus de deux mois en raison d'un mal de dos persistant.
De quoi inquiéter Inzaghi qui va encore devoir "bricoler" en défense avec Matteo Darmian ou Danilo D'Ambrosio, mais aussi le PSG qui, fin mars, avait fait venir son futur joueur en France pour quelques tests médicaux, selon la presse. Cet aller-retour, peu apprécié paraît-il de l'Inter Milan, a creusé un peu plus le fossé entre le club italien et le Slovaque, dépossédé du brassard de capitaine en janvier quand son futur transfert vers le PSG était devenu de notoriété publique.
Inzaghi, sans filet
L'Inter n'a gagné que deux de ses dix derniers matches, toutes compétitions confondues: un bilan famélique pour une équipe proche des demi-finales de Ligue des champions après son succès 2-0 à Lisbonne et de la finale de la Coupe d'Italie (1-1 à l'aller contre la Juventus, à Turin).
Le championnat concentre les inquiétudes: avec un seul point lors de ses cinq dernières sorties, les Nerazzurri ont glissé à la 5e place de Serie A, hors du Top 4 qualificatif pour la C1.
Se qualifier pour la lucrative C1 reste la priorité, au vu des finances fragiles depuis la pandémie de Covid (385 millions de pertes sur les deux dernières saisons). La manquer signerait probablement la fin du bail de Simone Inzaghi, sur le banc depuis l'été 2021, selon la presse sportive.
"Il est le premier à savoir que notre bilan en championnat est insuffisant: on ne peut pas perdre onze matches. Mais il garde le contrôle de l'équipe", a assuré mardi le vice-président Javier Zanetti dans la Repubblica.
Certains commentateurs observent que le chemin désormais le plus court vers la prochaine C1 serait de la gagner cette année. Encore faut-il que l'Inter, dernier club italien à avoir soulevé la Coupe aux grandes oreilles, en 2010, ne se rate pas contre le Benfica, après un nouveau revers surprise à San Siro samedi contre Monza (1-0).
Lukaku, sans réussite
Si plusieurs cadres déçoivent, Romelu Lukaku concentre les critiques lors d'une saison perturbée par une blessure à l'automne, ponctuée de cris racistes à Turin et plombée par un manque d'efficacité chronique.
Grand artisan du scudetto remporté en 2021 sous la direction d'Antonio Conte, le Belge était revenu sous les acclamations l'été dernier, prêté par Chelsea où il ne s'était pas imposé. Mais les tifosi n'ont pas reconnu leur "Big Rom", auteur de trois buts seulement en championnat et quelques ratés indignes de son CV.
Il ne devrait ainsi pas être conservé et retourner l'été prochain chez les Blues, selon la Gazzetta dello Sport. C'est toutefois en Ligue des champions que Lukaku a connu ses plus belles soirées, auteur du seul but des deux confrontations contre le FC Porto (1-0, 0-0) en huitièmes et d'un penalty contre Benfica à l'aller. A lui de confirmer mercredi qu'il reste l'homme des grands soirs, même s'il pourrait encore débuter sur le banc.
Skriniar, sans nouvelles
Si l'Inter a perdu de sa prestance, c'est aussi à cause d'une défense beaucoup moins hermétique: 34 buts encaissés en 30 journées de championnat cette saison, contre 32 sur toute la saison dernière. L'absence au long cours de Milan Skriniar n'arrange évidemment rien.
Le solide défenseur slovaque n'a pas encore quitté l'Italie pour le Paris-SG, où il est attendu en juillet, mais c'est tout comme: il n'a plus joué plus de deux mois en raison d'un mal de dos persistant.
De quoi inquiéter Inzaghi qui va encore devoir "bricoler" en défense avec Matteo Darmian ou Danilo D'Ambrosio, mais aussi le PSG qui, fin mars, avait fait venir son futur joueur en France pour quelques tests médicaux, selon la presse. Cet aller-retour, peu apprécié paraît-il de l'Inter Milan, a creusé un peu plus le fossé entre le club italien et le Slovaque, dépossédé du brassard de capitaine en janvier quand son futur transfert vers le PSG était devenu de notoriété publique.