Poème en musique de Adnane Benchakroun
Pour ceux qui aiment encore lire : Poème de Adnane Benchakroun
Je sais, je sais maintenant que je suis détesté,
Pour mes petites vertus que l'on veut contester.
Mais l'on m'aime toujours pour mes grands abandons,
Ces faiblesses charmantes qui forgent mes pardons.
Je sais, je sais.
Message bien reçu
Je sais que l'on murmure à l'ombre de mes pas,
Qu'on raille mes succès, qu'on ne me les croit pas.
Mais l'on me chérit mieux quand mon cœur se dévoile,
Quand mes failles se montrent comme une douce toile.
Je sais, je sais.
J'ai bien compris.
On moque mes efforts, on les traite d'orgueil,
Mais on accueille en moi l'erreur comme un recueil.
Je sais que l'on dédaigne ma quête de vertu,
Que l'on préfère en moi le rire d'un inconnu.
Je sais, je sais.
Je suis imparfait au présent et au passé.
Pour mes élans sincères, on dresse une barrière,
Mais l'on m'admire enfin, brisé par la lumière.
On ignore mes espoirs, mes rêves de grandeur,
Mais l'on goûte mes larmes comme un doux élixir.
Je sais, je sais.
Nul besoin d'insister
Je sais qu'on n'aime en moi que la part imparfaite,
Celle qui porte en elle la marque de la défaite.
On applaudit mes chutes, mes désirs égarés,
Mais jamais mes succès, trop sages, trop serrés.
Je sais, je sais.
je n'ai le droit à aucun cadeau
On m'aime maladroit, dans ma douce folie,
Mais pour ma droiture, je n’ai que l’amnésie.
Je sais qu'on m'adore quand je montre ma faille,
Mais l'on fuit mes vertus comme on fuit une paille.
Je sais, je sais.
J'ai bien compris.
Pourtant, je demeure, entre ces deux destins,
Aimé pour mes erreurs, détesté pour mes biens.
Ô monde, que veux-tu, moi, je suis déchiré,
Entre ces deux reflets que tu viens d'attirer.
Je sais, je sais.
Nul besoin d'insister
Mais de ces paradoxes, j'accepte la loi,
Car tout amour vrai porte en lui quelque émoi.
Je sais, je sais.
Je suis imparfait au présent et au passé.
Je sais, je sais enfin, en mon humble façon,
Que l'on aime en moi ce qui brise la raison.
Et si l'on me déteste pour mes petites vertus,
Je suis aimé pour mes grands défauts, bien reçus.
Je sais, je sais.
J'ai bien compris.
Je sais, je sais.
Je suis imparfait au présent et au passé.
Je sais, je sais.
Nul besoin d'insister
Je sais, je sais.
je n'ai le droit à aucun cadeau
Pour mes petites vertus que l'on veut contester.
Mais l'on m'aime toujours pour mes grands abandons,
Ces faiblesses charmantes qui forgent mes pardons.
Je sais, je sais.
Message bien reçu
Je sais que l'on murmure à l'ombre de mes pas,
Qu'on raille mes succès, qu'on ne me les croit pas.
Mais l'on me chérit mieux quand mon cœur se dévoile,
Quand mes failles se montrent comme une douce toile.
Je sais, je sais.
J'ai bien compris.
On moque mes efforts, on les traite d'orgueil,
Mais on accueille en moi l'erreur comme un recueil.
Je sais que l'on dédaigne ma quête de vertu,
Que l'on préfère en moi le rire d'un inconnu.
Je sais, je sais.
Je suis imparfait au présent et au passé.
Pour mes élans sincères, on dresse une barrière,
Mais l'on m'admire enfin, brisé par la lumière.
On ignore mes espoirs, mes rêves de grandeur,
Mais l'on goûte mes larmes comme un doux élixir.
Je sais, je sais.
Nul besoin d'insister
Je sais qu'on n'aime en moi que la part imparfaite,
Celle qui porte en elle la marque de la défaite.
On applaudit mes chutes, mes désirs égarés,
Mais jamais mes succès, trop sages, trop serrés.
Je sais, je sais.
je n'ai le droit à aucun cadeau
On m'aime maladroit, dans ma douce folie,
Mais pour ma droiture, je n’ai que l’amnésie.
Je sais qu'on m'adore quand je montre ma faille,
Mais l'on fuit mes vertus comme on fuit une paille.
Je sais, je sais.
J'ai bien compris.
Pourtant, je demeure, entre ces deux destins,
Aimé pour mes erreurs, détesté pour mes biens.
Ô monde, que veux-tu, moi, je suis déchiré,
Entre ces deux reflets que tu viens d'attirer.
Je sais, je sais.
Nul besoin d'insister
Mais de ces paradoxes, j'accepte la loi,
Car tout amour vrai porte en lui quelque émoi.
Je sais, je sais.
Je suis imparfait au présent et au passé.
Je sais, je sais enfin, en mon humble façon,
Que l'on aime en moi ce qui brise la raison.
Et si l'on me déteste pour mes petites vertus,
Je suis aimé pour mes grands défauts, bien reçus.
Je sais, je sais.
J'ai bien compris.
Je sais, je sais.
Je suis imparfait au présent et au passé.
Je sais, je sais.
Nul besoin d'insister
Je sais, je sais.
je n'ai le droit à aucun cadeau
Ce poème explore le paradoxe de l'amour et du rejet que le narrateur ressent face à ses qualités et ses défauts.
Il se sait détesté pour ses petites vertus, perçues comme de l'arrogance ou de l'orgueil, tandis que ses défauts, plus évidents, attirent la sympathie et l'affection des autres. Ses tentatives de montrer sa grandeur d'âme et sa droiture sont souvent méprisées ou ignorées, mais ses faiblesses et ses erreurs sont accueillies avec indulgence, voire admirées.
Le narrateur constate que ses succès sont discrédités, alors que ses chutes et ses maladresses sont applaudies. Il accepte cette contradiction inhérente aux relations humaines, reconnaissant que l'amour authentique contient toujours un peu d'irrationnel. Finalement, il embrasse cette réalité : aimé pour ses défauts et rejeté pour ses qualités, il accepte son sort avec une forme de résignation philosophique.
Le narrateur constate que ses succès sont discrédités, alors que ses chutes et ses maladresses sont applaudies. Il accepte cette contradiction inhérente aux relations humaines, reconnaissant que l'amour authentique contient toujours un peu d'irrationnel. Finalement, il embrasse cette réalité : aimé pour ses défauts et rejeté pour ses qualités, il accepte son sort avec une forme de résignation philosophique.