Dans un monde obsédé par la jeunesse éternelle, Bryan Johnson incarne le rêve — ou l’obsession — de l’homme moderne : défier le vieillissement grâce aux avancées scientifiques. Ce multimillionnaire californien, entrepreneur à succès dans la tech, s’est donné une mission quasi-messianique : inverser son âge biologique et repousser les limites du possible. Un projet aussi ambitieux que controversé, où la science, la technologie et l’extravagance se rencontrent.
Né en 1977, Bryan Johnson s’est rapidement imposé dans l’univers de la tech. Après avoir fondé Braintree, une entreprise spécialisée dans les paiements en ligne (qui a racheté Venmo avant d’être vendue à PayPal pour 800 millions de dollars en 2013), il aurait pu se retirer et profiter de sa fortune. Mais pour lui, la réussite ne s’arrête pas à l’accumulation de richesses : elle passe aussi par la conquête du temps. C’est ainsi qu’est née Blueprint, son programme scientifique de longévité visant à optimiser chaque aspect de son existence.
Blueprint repose sur un principe radical : traiter le corps humain comme une machine optimisable, capable de retrouver ses performances d’antan. Pour cela, Bryan Johnson suit un protocole strict : un régime alimentaire hyper-contrôlé (1 977 calories par jour, vegan, riches en polyphénols), des heures de sommeil calculées au millimètre près, des séances d’exercice conçues pour maximiser sa vitalité et un suivi médical ultra-avancé.
Entouré d’une équipe de scientifiques et de médecins, il subit chaque mois des centaines d’examens médicaux, des analyses sanguines aux scans cérébraux. Chaque donnée est scrutée, analysée et ajustée dans un cycle perpétuel d’amélioration. Objectif : réduire son âge biologique bien au-delà des limites naturelles. Selon ses déclarations, ses tests indiquent qu’il aurait aujourd’hui l’âge biologique d’un jeune homme de 18 ans, avec un cœur de 37 ans et une peau de 28 ans.
Pour atteindre cette pseudo-réjuvénation, Bryan Johnson n’hésite pas à explorer des pistes futuristes. Il expérimente régulièrement des transfusions sanguines en utilisant le plasma de son propre fils adolescent, une méthode inspirée des recherches sur la parabiose (largement testée sur les souris, mais encore controversée chez l’homme). Il s’injecte également diverses hormones et molécules censées optimiser le fonctionnement cellulaire.
Cette quête du rajeunissement fascine autant qu’elle suscite la controverse. Si certains scientifiques reconnaissent que ses tests offrent des données précieuses sur le vieillissement, d’autres dénoncent une approche extrême et des pratiques médicales dont l’efficacité reste encore incertaine. D’autant que cette stratégie a un coût exorbitant : environ 2 millions de dollars par an.
Bryan Johnson veut prouver que le vieillissement n’est pas une fatalité et que la science permettra un jour de repousser encore plus loin les limites de la vie humaine. Mais son exemple pose une question fondamentale : cette technologie sera-t-elle un jour accessible au grand public ou restera-t-elle l’apanage d’une élite fortunée ?
En attendant, l’homme qui veut défier la mort continue d’avancer, défiant les critiques et les sceptiques. Si son pari fonctionne, il pourrait bien redéfinir notre conception de l’âge… ou simplement illustrer jusqu’où l’obsession de la jeunesse peut mener.
Né en 1977, Bryan Johnson s’est rapidement imposé dans l’univers de la tech. Après avoir fondé Braintree, une entreprise spécialisée dans les paiements en ligne (qui a racheté Venmo avant d’être vendue à PayPal pour 800 millions de dollars en 2013), il aurait pu se retirer et profiter de sa fortune. Mais pour lui, la réussite ne s’arrête pas à l’accumulation de richesses : elle passe aussi par la conquête du temps. C’est ainsi qu’est née Blueprint, son programme scientifique de longévité visant à optimiser chaque aspect de son existence.
Blueprint repose sur un principe radical : traiter le corps humain comme une machine optimisable, capable de retrouver ses performances d’antan. Pour cela, Bryan Johnson suit un protocole strict : un régime alimentaire hyper-contrôlé (1 977 calories par jour, vegan, riches en polyphénols), des heures de sommeil calculées au millimètre près, des séances d’exercice conçues pour maximiser sa vitalité et un suivi médical ultra-avancé.
Entouré d’une équipe de scientifiques et de médecins, il subit chaque mois des centaines d’examens médicaux, des analyses sanguines aux scans cérébraux. Chaque donnée est scrutée, analysée et ajustée dans un cycle perpétuel d’amélioration. Objectif : réduire son âge biologique bien au-delà des limites naturelles. Selon ses déclarations, ses tests indiquent qu’il aurait aujourd’hui l’âge biologique d’un jeune homme de 18 ans, avec un cœur de 37 ans et une peau de 28 ans.
Pour atteindre cette pseudo-réjuvénation, Bryan Johnson n’hésite pas à explorer des pistes futuristes. Il expérimente régulièrement des transfusions sanguines en utilisant le plasma de son propre fils adolescent, une méthode inspirée des recherches sur la parabiose (largement testée sur les souris, mais encore controversée chez l’homme). Il s’injecte également diverses hormones et molécules censées optimiser le fonctionnement cellulaire.
Cette quête du rajeunissement fascine autant qu’elle suscite la controverse. Si certains scientifiques reconnaissent que ses tests offrent des données précieuses sur le vieillissement, d’autres dénoncent une approche extrême et des pratiques médicales dont l’efficacité reste encore incertaine. D’autant que cette stratégie a un coût exorbitant : environ 2 millions de dollars par an.
Bryan Johnson veut prouver que le vieillissement n’est pas une fatalité et que la science permettra un jour de repousser encore plus loin les limites de la vie humaine. Mais son exemple pose une question fondamentale : cette technologie sera-t-elle un jour accessible au grand public ou restera-t-elle l’apanage d’une élite fortunée ?
En attendant, l’homme qui veut défier la mort continue d’avancer, défiant les critiques et les sceptiques. Si son pari fonctionne, il pourrait bien redéfinir notre conception de l’âge… ou simplement illustrer jusqu’où l’obsession de la jeunesse peut mener.