Pouvez-vous vous présenter en quelques lignes ?
Rim Akrache, psychologue clinicienne et chercheuse en psychopathologie. J’ai une expérience significative en psychiatrie au Maroc, en France, et dans des pays d’Afrique subsaharienne. J’ai été humanitaire avec des ONG internationales et j’ai fondé l’association Ruban d’Espoir dont le but est de promouvoir la santé mentale, l’équilibre émotionnel et le bien-être au Maroc. Actuellement, je participe en tant qu’experte et formatrice, à des activités et des événements de sensibilisation et des ateliers de psychoéducation sur différentes thématiques dont le handicap, l’addiction, et la gestion des émotions.
Aussi, je m’investis beaucoup dans des projets d’autonomisation des femmes, de justice sociale, et de lutte contre l’oppression, et les violences sexistes et sexuelles.
Pouvez-vous nous parler de l'importance de la santé mentale et de la sensibilisation à la dépression au Maroc ?
L’importance de la santé mentale et la sensibilisation aux troubles mentaux et psychiques, en général, et la dépression, de manière spécifique, est largement sous-estimée au Maroc, bien que cela commence à s’améliorer. Les instances gouvernementales, la société civile et les populations accordent de plus en plus d'intérêt au bien être des marocains, d’autant plus que les chiffres sont très révélateurs. 48.9% des marocains souffrent ou ont déjà souffert de troubles, dont 26% pour la dépression. C’est la raison pour laquelle il est urgent de commencer par l'éducation du grand public sur les signes et les symptômes, ainsi que sur les différentes options de prise en charge, en fonction de la durée et de la sévérité des symptômes. Avec plusieurs autres psychologues et psychiatres, nous avions réalisé des campagnes de sensibilisation avec des ressources en ligne, et des programmes éducatifs dans les écoles et les communautés, afin de porter ces sujets.
Quels sont les facteurs sociaux et culturels spécifiques qui peuvent influencer la santé mentale des individus au Maroc ?
La santé mentale est au carrefour de la santé physique, la santé sociale, la santé émotionnelle, la santé spirituelle, et la santé sexuelle. Elle est donc multi-factorielle et les troubles peuvent émaner de plusieurs origines : biologiques, sociales, et/ou psychologiques.
Les facteurs les plus notables sont les difficultés socio-économiques, les inégalités, l’exposition aux violences et à l’injustice, certaines croyances religieuses, et culturelles qui empêchent de demander de l’aide, et contribuent à une forte stigmatisation des troubles mentaux, les contraintes sociales et professionnels dans le monde du travail qui peuvent constituer un véritable obstacle au bien-être et enfin, la consommation de substances et les différentes addictions, pouvant parfois déclencher des troubles chroniques et des accès psychotiques aigus. Quels sont les principaux défis auxquels sont confrontés les professionnels de la santé mentale lorsqu'il s'agit de diagnostiquer et de traiter la dépression au Maroc ?
Lorsqu’il s’agit de dépression, les symptômes sont parfois étouffés jusqu’à l’aggravation du tableau clinique. Le manque de sensibilisation et d’éducation fait qu’il existe une réelle confusion entre des sentiments et des émotions désagréables tels que la tristesse et la déprime, et des maladies telles que la dépression, qui sont réelles, éprouvantes et nécessitent une prise en charge adéquate, pouvant aller jusqu’à l’hospitalisation dans certains cas. La stigmatisation des troubles, les stéréotypes et les idées reçues contribuent grandement à une sous-estimation de la gravité de la dépression, et des retards de diagnostic et constituent un frein à la demande d’aide de professionnels de santé mentale.
Depuis la Covid 19, et la vulgarisation de ces concepts, j’ai l’impression qu’une plus grande importance est accordée à la santé mentale. Les professionnels de la santé mentale, sont sursollicités, principalement dans les grandes villes, tandis qu’il existe un manque de ressources dans d’autres villes du Maroc. Les ressources financières des patients sont parfois aussi insuffisantes et le manque de couverture sociale pour les thérapies peut rendre ce type de prise en charge inaccessible.
Quels sont les services et les ressources disponibles pour les personnes souffrant de dépression au Maroc ?
Au Maroc, il existe des centres de santé mentale, des hôpitaux avec des services spécialisés et des cliniques psychiatriques, les associations qui s’occupent du handicap (dont le handicap psychique), les cabinets de consultation en ambulatoire, certaines lignes d’écoute spécifiques, principalement pour la gestion de crise suicidaire, ainsi que des plateformes de télé-consultation en ligne.
Comment le système de santé marocain aborde-t-il la question de la santé mentale et de la dépression ? Y a-t-il des initiatives spécifiques en place ?
Depuis la fermeture de Bouya Omar en 2015, beaucoup de progrès sont remarqués et remarquables. Le dernier rapport national du CESE (conseil économique social et environnemental) avait fait un état des lieux intéressant de la santé mentale au Maroc, reconnaissant les insuffisances en termes de ressources humaines et de formation. Le ministère de la santé travaille depuis sur un plan national pour la santé mentale et un programme qui met l’accent sur le renforcement du système de santé pour que la santé mentale ne soit plus son parent pauvre, la formation et la sensibilisation. Plusieurs collaborations sont également mises en place et il existe une communication constante entre les instances et les professionnels ainsi que les entités et sociétés savantes qui les représentent.
Quelles sont les stratégies efficaces pour promouvoir la santé mentale et prévenir la dépression au sein de la société marocaine ?
Certaines stratégies ont déjà été établies par l’organisation mondiales de la santé et d’autres organismes qui se soucient de la sensibilisation à la santé mentale, mais je pense que les programmes doivent surtout être adaptés à la réalité marocaine et à ses spécificités culturelles et sociales pour avoir un impact plus important en intégrant les différents acteurs, en améliorant l’accès à l’information chez les jeunes, mais également les chefs, les prédicateurs religieux, les familles et les aidants familiaux.
Pour la prévention de la dépression, l’éducation dans les écoles sur la gestion émotionnelle, l’importance du renforcement des réseaux de soutien social, et l’intervention précoce permettraient aux jeunes d’avoir des mécanismes d’adaptation solides pour faire face aux difficultés de la vie et freiner l’expansion des troubles psychiques. Aussi, la santé mentale devrait être intégrée dans les soins de santé primaire à travers des collaborations et la sensibilisation de différents spécialistes à la détection des symptômes de manière précoce.
Existe-t-il des stigmates associés à la dépression au Maroc et comment peuvent-ils être combattus ?
Souvent la dépression est expliquée par un manque de volonté, la paresse, la perte de foi, parce qu’elle est associée à une perte de l’élan vital, et une grande fatigue. Ces stigmates ne peuvent être combattus qu’à travers l’éducation sur la symptomatologie, et une modération des contenus sur la santé mentale sur les réseaux sociaux.
Nous observons un élan important à discuter de certains sujets qui concernent des troubles tels que la dépression, mais certaines erreurs persistent et tendent à banaliser des maladies à prendre au sérieux, principalement sur les plateformes virtuelles. Ces contenus peuvent aggraver les symptômes en engageant une culpabilité accrue lorsque les solutions de “self-care” n’auront pas fonctionné. Je pense que les vidéos et les capsules sont très importantes dans ce sens préventif, mais qu’elles ne se substituent en aucun cas à une consultation avec un professionnel de la santé.
Comment les familles et les proches peuvent-ils soutenir efficacement une personne atteinte de dépression au Maroc ?
Le soutien émotionnel des personnes vivant avec la dépression est très important. Il s’agit d’écouter leurs préoccupations, pour qu’elles puissent se sentir écoutées et comprises; encourager à la recherche d’une aide professionnelle, déstigmatiser et dédramatiser la prise en charge, et encourager les activités sociales que ces personnes faisaient avant leur dépression.
Comment la structure familiale et les valeurs culturelles au Maroc peuvent-elles influencer la perception et la prise en charge de la dépression ?
Au Maroc, nous accordons beaucoup d’importance et de sens à la valeur de la famille. Je pense que c’est une très bonne chose, car le soutien social et communautaire est fondamental à la fois pour la prévention et la prise en charge de la dépression. C’est aussi un grand motif de culpabilité chez les personnes souffrantes, car la dépression constitue un handicap psychique invisible et que ces personnes ont tendance à se réduire à leur trouble, et se reprocher leurs incapacités et la limitation de leurs activités. Les croyances jouent également un rôle crucial. par exemple, certaines personnes pourraient, sous l’influence familiale, rechercher des solutions spirituelles afin de trouver du réconfort. Parfois, c’est un très bon mécanisme, mais dans certains cas, il reste insuffisant face à une grande sévérité des symptômes dépressifs.
Comment les professionnels de la santé mentale peuvent-ils collaborer avec la famille et l'entourage d'une personne atteinte de dépression pour améliorer les résultats du traitement au Maroc ?
La collaboration est principalement psychoéducative, une fois que la phase de diagnostic est dépassée. Les familles sont d’une grande aide pour rapporter des éléments qui échappe à la conscience des troubles chez les patients. Du côté des professionnels, ils s’impliquent également dans l’explication des différentes approches thérapeutiques, les stratégies d’adaptation qui sont utiles pour la personne atteinte.
Quels sont les conseils que vous donneriez aux familles marocaines pour favoriser un environnement sain et soutenant sur le plan émotionnel pour leurs proches souffrant de dépression ?
Le mieux serait de lire des ressources fiables au sujet de la dépression, ne pas se fier aux
expériences individuelles d’autres personnes ayant vécu avec la dépression, et qui peuvent
être différentes, faire preuve de patience et surtout prendre également soin de soi. Le fardeau des aidants peut être très lourd à porter et ils sont parfois épuisés avec un sentiment d’impuissance face à la souffrance de leurs proches. Il est également possible de se rapprocher d’associations ou d’intégrer des groupes de parole pour les proches aidants très bénéfiques pour le partage d’expérience.
Quels conseils donneriez-vous à ceux qui cherchent de l'aide pour leur santé mentale au Maroc ? Quelles ressources peuvent-ils utiliser ?
Je dirais que les pathologies psychiques sont comme toute autre maladie organique, et qu’il n’y a aucune honte à demander de l’aide. La recherche d’aide est un signe de courage et de force. Un autre conseil au delà des ressources qu’on peut trouer en ligne, serait de se référer à des contenus fiables.
Enfin ne sous-estimez pas l’importance de la santé mentale, et faites-en une priorité! Le monde peut attendre.
Rim Akrache, psychologue clinicienne et chercheuse en psychopathologie. J’ai une expérience significative en psychiatrie au Maroc, en France, et dans des pays d’Afrique subsaharienne. J’ai été humanitaire avec des ONG internationales et j’ai fondé l’association Ruban d’Espoir dont le but est de promouvoir la santé mentale, l’équilibre émotionnel et le bien-être au Maroc. Actuellement, je participe en tant qu’experte et formatrice, à des activités et des événements de sensibilisation et des ateliers de psychoéducation sur différentes thématiques dont le handicap, l’addiction, et la gestion des émotions.
Aussi, je m’investis beaucoup dans des projets d’autonomisation des femmes, de justice sociale, et de lutte contre l’oppression, et les violences sexistes et sexuelles.
L’importance de la santé mentale et la sensibilisation aux troubles mentaux et psychiques, en général, et la dépression, de manière spécifique, est largement sous-estimée au Maroc, bien que cela commence à s’améliorer. Les instances gouvernementales, la société civile et les populations accordent de plus en plus d'intérêt au bien être des marocains, d’autant plus que les chiffres sont très révélateurs. 48.9% des marocains souffrent ou ont déjà souffert de troubles, dont 26% pour la dépression. C’est la raison pour laquelle il est urgent de commencer par l'éducation du grand public sur les signes et les symptômes, ainsi que sur les différentes options de prise en charge, en fonction de la durée et de la sévérité des symptômes. Avec plusieurs autres psychologues et psychiatres, nous avions réalisé des campagnes de sensibilisation avec des ressources en ligne, et des programmes éducatifs dans les écoles et les communautés, afin de porter ces sujets.
La santé mentale est au carrefour de la santé physique, la santé sociale, la santé émotionnelle, la santé spirituelle, et la santé sexuelle. Elle est donc multi-factorielle et les troubles peuvent émaner de plusieurs origines : biologiques, sociales, et/ou psychologiques.
Les facteurs les plus notables sont les difficultés socio-économiques, les inégalités, l’exposition aux violences et à l’injustice, certaines croyances religieuses, et culturelles qui empêchent de demander de l’aide, et contribuent à une forte stigmatisation des troubles mentaux, les contraintes sociales et professionnels dans le monde du travail qui peuvent constituer un véritable obstacle au bien-être et enfin, la consommation de substances et les différentes addictions, pouvant parfois déclencher des troubles chroniques et des accès psychotiques aigus.
Lorsqu’il s’agit de dépression, les symptômes sont parfois étouffés jusqu’à l’aggravation du tableau clinique. Le manque de sensibilisation et d’éducation fait qu’il existe une réelle confusion entre des sentiments et des émotions désagréables tels que la tristesse et la déprime, et des maladies telles que la dépression, qui sont réelles, éprouvantes et nécessitent une prise en charge adéquate, pouvant aller jusqu’à l’hospitalisation dans certains cas. La stigmatisation des troubles, les stéréotypes et les idées reçues contribuent grandement à une sous-estimation de la gravité de la dépression, et des retards de diagnostic et constituent un frein à la demande d’aide de professionnels de santé mentale.
Depuis la Covid 19, et la vulgarisation de ces concepts, j’ai l’impression qu’une plus grande importance est accordée à la santé mentale. Les professionnels de la santé mentale, sont sursollicités, principalement dans les grandes villes, tandis qu’il existe un manque de ressources dans d’autres villes du Maroc. Les ressources financières des patients sont parfois aussi insuffisantes et le manque de couverture sociale pour les thérapies peut rendre ce type de prise en charge inaccessible.
Au Maroc, il existe des centres de santé mentale, des hôpitaux avec des services spécialisés et des cliniques psychiatriques, les associations qui s’occupent du handicap (dont le handicap psychique), les cabinets de consultation en ambulatoire, certaines lignes d’écoute spécifiques, principalement pour la gestion de crise suicidaire, ainsi que des plateformes de télé-consultation en ligne.
Depuis la fermeture de Bouya Omar en 2015, beaucoup de progrès sont remarqués et remarquables. Le dernier rapport national du CESE (conseil économique social et environnemental) avait fait un état des lieux intéressant de la santé mentale au Maroc, reconnaissant les insuffisances en termes de ressources humaines et de formation. Le ministère de la santé travaille depuis sur un plan national pour la santé mentale et un programme qui met l’accent sur le renforcement du système de santé pour que la santé mentale ne soit plus son parent pauvre, la formation et la sensibilisation. Plusieurs collaborations sont également mises en place et il existe une communication constante entre les instances et les professionnels ainsi que les entités et sociétés savantes qui les représentent.
Certaines stratégies ont déjà été établies par l’organisation mondiales de la santé et d’autres organismes qui se soucient de la sensibilisation à la santé mentale, mais je pense que les programmes doivent surtout être adaptés à la réalité marocaine et à ses spécificités culturelles et sociales pour avoir un impact plus important en intégrant les différents acteurs, en améliorant l’accès à l’information chez les jeunes, mais également les chefs, les prédicateurs religieux, les familles et les aidants familiaux.
Pour la prévention de la dépression, l’éducation dans les écoles sur la gestion émotionnelle, l’importance du renforcement des réseaux de soutien social, et l’intervention précoce permettraient aux jeunes d’avoir des mécanismes d’adaptation solides pour faire face aux difficultés de la vie et freiner l’expansion des troubles psychiques. Aussi, la santé mentale devrait être intégrée dans les soins de santé primaire à travers des collaborations et la sensibilisation de différents spécialistes à la détection des symptômes de manière précoce.
Souvent la dépression est expliquée par un manque de volonté, la paresse, la perte de foi, parce qu’elle est associée à une perte de l’élan vital, et une grande fatigue. Ces stigmates ne peuvent être combattus qu’à travers l’éducation sur la symptomatologie, et une modération des contenus sur la santé mentale sur les réseaux sociaux.
Nous observons un élan important à discuter de certains sujets qui concernent des troubles tels que la dépression, mais certaines erreurs persistent et tendent à banaliser des maladies à prendre au sérieux, principalement sur les plateformes virtuelles. Ces contenus peuvent aggraver les symptômes en engageant une culpabilité accrue lorsque les solutions de “self-care” n’auront pas fonctionné. Je pense que les vidéos et les capsules sont très importantes dans ce sens préventif, mais qu’elles ne se substituent en aucun cas à une consultation avec un professionnel de la santé.
Le soutien émotionnel des personnes vivant avec la dépression est très important. Il s’agit d’écouter leurs préoccupations, pour qu’elles puissent se sentir écoutées et comprises; encourager à la recherche d’une aide professionnelle, déstigmatiser et dédramatiser la prise en charge, et encourager les activités sociales que ces personnes faisaient avant leur dépression.
Au Maroc, nous accordons beaucoup d’importance et de sens à la valeur de la famille. Je pense que c’est une très bonne chose, car le soutien social et communautaire est fondamental à la fois pour la prévention et la prise en charge de la dépression. C’est aussi un grand motif de culpabilité chez les personnes souffrantes, car la dépression constitue un handicap psychique invisible et que ces personnes ont tendance à se réduire à leur trouble, et se reprocher leurs incapacités et la limitation de leurs activités. Les croyances jouent également un rôle crucial. par exemple, certaines personnes pourraient, sous l’influence familiale, rechercher des solutions spirituelles afin de trouver du réconfort. Parfois, c’est un très bon mécanisme, mais dans certains cas, il reste insuffisant face à une grande sévérité des symptômes dépressifs.
La collaboration est principalement psychoéducative, une fois que la phase de diagnostic est dépassée. Les familles sont d’une grande aide pour rapporter des éléments qui échappe à la conscience des troubles chez les patients. Du côté des professionnels, ils s’impliquent également dans l’explication des différentes approches thérapeutiques, les stratégies d’adaptation qui sont utiles pour la personne atteinte.
Le mieux serait de lire des ressources fiables au sujet de la dépression, ne pas se fier aux
expériences individuelles d’autres personnes ayant vécu avec la dépression, et qui peuvent
être différentes, faire preuve de patience et surtout prendre également soin de soi. Le fardeau des aidants peut être très lourd à porter et ils sont parfois épuisés avec un sentiment d’impuissance face à la souffrance de leurs proches. Il est également possible de se rapprocher d’associations ou d’intégrer des groupes de parole pour les proches aidants très bénéfiques pour le partage d’expérience.
Je dirais que les pathologies psychiques sont comme toute autre maladie organique, et qu’il n’y a aucune honte à demander de l’aide. La recherche d’aide est un signe de courage et de force. Un autre conseil au delà des ressources qu’on peut trouer en ligne, serait de se référer à des contenus fiables.
Enfin ne sous-estimez pas l’importance de la santé mentale, et faites-en une priorité! Le monde peut attendre.
Cette interview enrichissante avec Rim Akrache nous a permis de prendre conscience de l'importance vitale de la santé mentale et de la sensibilisation à la dépression au Maroc. Nous avons exploré les facteurs sociaux et culturels qui influencent la santé mentale des individus et les défis auxquels les professionnels de la santé mentale sont confrontés dans le diagnostic et le traitement de la dépression.
Grâce aux efforts de personnes engagées comme Rim Akrache, des initiatives et des ressources sont mises en place pour soutenir les personnes souffrant de dépression au Maroc. Des centres de santé mentale, des services spécialisés, des associations, des lignes d'écoute et des plateformes de télé-consultation en ligne offrent un soutien essentiel à ceux qui en ont besoin.
En conclusion, nous tenons à remercier chaleureusement Rim Akrache pour sa participation à cette interview et pour son travail précieux dans le domaine de la santé mentale au Maroc. Son expertise et son engagement contribuent à sensibiliser le public, à briser les stigmates associés à la dépression et à améliorer la prise en charge des personnes souffrant de troubles mentaux.
Nous espérons que cette interview inspirante incitera davantage de personnes à accorder l'importance nécessaire à leur santé mentale et à rechercher l'aide dont elles ont besoin. Ensemble, nous pouvons créer un environnement plus sain, soutenant et bienveillant pour tous.
Merci encore à Rim Akrache et à tous nos lecteurs pour leur attention et leur intérêt pour cette interview précieuse sur la santé mentale au Maroc.
Salma LABTAR
Grâce aux efforts de personnes engagées comme Rim Akrache, des initiatives et des ressources sont mises en place pour soutenir les personnes souffrant de dépression au Maroc. Des centres de santé mentale, des services spécialisés, des associations, des lignes d'écoute et des plateformes de télé-consultation en ligne offrent un soutien essentiel à ceux qui en ont besoin.
En conclusion, nous tenons à remercier chaleureusement Rim Akrache pour sa participation à cette interview et pour son travail précieux dans le domaine de la santé mentale au Maroc. Son expertise et son engagement contribuent à sensibiliser le public, à briser les stigmates associés à la dépression et à améliorer la prise en charge des personnes souffrant de troubles mentaux.
Nous espérons que cette interview inspirante incitera davantage de personnes à accorder l'importance nécessaire à leur santé mentale et à rechercher l'aide dont elles ont besoin. Ensemble, nous pouvons créer un environnement plus sain, soutenant et bienveillant pour tous.
Merci encore à Rim Akrache et à tous nos lecteurs pour leur attention et leur intérêt pour cette interview précieuse sur la santé mentale au Maroc.
Salma LABTAR