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Par Rachid Boufous
Comme à chaque fois qu’il y’a des tensions dans la société marocaines, des individus mal intentionnés lancent ce genre d’appels au boycott des marques qui opèrent dans notre pays qu’elles soient nationales ou multinationales. L’objectif est toujours le même : foutre la merde.
D’abord ces marques nationales ou étrangères, emploient beaucoup de monde au pays. Elles font appel aussi à beaucoup de fournisseurs et de prestataires de services locaux : commerciaux, logistique, maîtrise d’œuvre, services divers. En outre, elles payent leurs impôts et achètent des consommables et des biens ici.
Il faut savoir juste que ces marques internationales en venant au Maroc, elles prennent un risque commercial certain car le marché est très petit hors des 3 ou 4 villes importantes où le pouvoir d’achat existe. Le reste du bled ne s’approvisionne pas ou très peu chez eux, car ne disposant tout bonnement pas des moyens pécuniaires pour le faire. Il y’a même des marques qui refusent de venir au Maroc car il n’ya pas de marché pour elles, malgré le harcèlement de franchiseurs locaux.
Si le boycott est surtout motivé par des mobiles politiques sournois, il n’est certainement pas opéré par celles et ceux qui ont des frères, des sœurs ou des femmes ou des maris qui travaillent chez ou avec ces marques, mais par celles et ceux qui en sont loin, très loin, mais qui n’expriment pas l’once d’un minimum de solidarités avec leurs concitoyens qui risquent de pâtir de ce boycott en y laissant leurs emplois ou leur commerce.
Le boycott à la marocaine est somme toute inutile, tout en étant égoïste et hypocrite.
De plus, il n’aura d’autre effet que d’obliger les franchisés marocains à licencier des salariés marocains et de mettre le clé sous le paillasson, augmentant le flot de chômeurs dans les rues et les détenus dans les prisons.
D’abord ces marques nationales ou étrangères, emploient beaucoup de monde au pays. Elles font appel aussi à beaucoup de fournisseurs et de prestataires de services locaux : commerciaux, logistique, maîtrise d’œuvre, services divers. En outre, elles payent leurs impôts et achètent des consommables et des biens ici.
Il faut savoir juste que ces marques internationales en venant au Maroc, elles prennent un risque commercial certain car le marché est très petit hors des 3 ou 4 villes importantes où le pouvoir d’achat existe. Le reste du bled ne s’approvisionne pas ou très peu chez eux, car ne disposant tout bonnement pas des moyens pécuniaires pour le faire. Il y’a même des marques qui refusent de venir au Maroc car il n’ya pas de marché pour elles, malgré le harcèlement de franchiseurs locaux.
Si le boycott est surtout motivé par des mobiles politiques sournois, il n’est certainement pas opéré par celles et ceux qui ont des frères, des sœurs ou des femmes ou des maris qui travaillent chez ou avec ces marques, mais par celles et ceux qui en sont loin, très loin, mais qui n’expriment pas l’once d’un minimum de solidarités avec leurs concitoyens qui risquent de pâtir de ce boycott en y laissant leurs emplois ou leur commerce.
Le boycott à la marocaine est somme toute inutile, tout en étant égoïste et hypocrite.
De plus, il n’aura d’autre effet que d’obliger les franchisés marocains à licencier des salariés marocains et de mettre le clé sous le paillasson, augmentant le flot de chômeurs dans les rues et les détenus dans les prisons.
Quant aux marques étrangères, quitter le Maroc ne va certainement pas leur faire de mal ni influer sur leur politique commerciale, tant nôtre pays compte pour epsilon dans le commerce de détail international. Seul le consommateur marocain sera handicapé par ce boycott . Cela s’appelle « se tirer une balle dans le pied ! »…
Si à chaque crise politique internationale ou même nationale, on se met à boycotter les marques pour soi-disant leur « faire mal au portefeuille », on va surtout faire mal à notre crédibilité économique et faire fuir tous les investisseurs, vers un ailleurs où ils seront mieux accueillis.
Mais ça les crétins qui crient au boycott à tout va, ne le savent pas où s’en fichent car ils n’ont ni parents ni amis qui travaillent pour ces marques au bled. Ils font exactement comme ces Faquihs et autres religieux à la barbe qui balaye le sol, qui appellent aux Jihad contre les mécréants à chaque prêche et qui vont se faire soigner dans les hôpitaux des mêmes mécréants en Europe ou en Amérique, ne faisant pas confiance aux médecins de leurs pays.
Pire encore, quand cette cette crise passera, les mêmes crétins iront en famille bouffer chez Macdo ou Starbucks, achèteront hypocritement et en cachète leurs alcools chez Carrefour ou leurs slips chez H&M à bas prix, lors des soldes...
C’est ainsi à chaque fois qu’ils appellent à un boycott bidon…
Rédigé par Rachid Boufous Si à chaque crise politique internationale ou même nationale, on se met à boycotter les marques pour soi-disant leur « faire mal au portefeuille », on va surtout faire mal à notre crédibilité économique et faire fuir tous les investisseurs, vers un ailleurs où ils seront mieux accueillis.
Mais ça les crétins qui crient au boycott à tout va, ne le savent pas où s’en fichent car ils n’ont ni parents ni amis qui travaillent pour ces marques au bled. Ils font exactement comme ces Faquihs et autres religieux à la barbe qui balaye le sol, qui appellent aux Jihad contre les mécréants à chaque prêche et qui vont se faire soigner dans les hôpitaux des mêmes mécréants en Europe ou en Amérique, ne faisant pas confiance aux médecins de leurs pays.
Pire encore, quand cette cette crise passera, les mêmes crétins iront en famille bouffer chez Macdo ou Starbucks, achèteront hypocritement et en cachète leurs alcools chez Carrefour ou leurs slips chez H&M à bas prix, lors des soldes...
C’est ainsi à chaque fois qu’ils appellent à un boycott bidon…